Salut Blakemore...et tous les intervenants
D’abord je demanderai votre indulgence avec moi car je serai plutôt sévère ici.
En Algérie, je crois qu’il n'existe pas d"éducation politique traditionnelle à proprement parler. Et encore moins de gens à l’esprit critique.
Dès l’indépendance le système s’est assuré à nier ces droits : Et pour cela on isole les régions ( socialement et politiquement). Des groupes à intérêts particuliers se créent ;…des associations sans pouvoir, une presse mensongère….contrôlée par l’état.
Ceux qui détenaient le pouvoir avec l’armée ne peuvent être considérés comme ayant une culture politique quelconque mais une idéologie.
Un peuple sans droit à la parole et sans défense, développe un instinct de survie sans plus.
Résultats : la mosquée prêchait et voilà que vers 1990… ceux qui ont essayé d’encourager le droit à la parole ont versé dans la dissidence.
Avec l’ouverture à la démocratie, deuxième accroc : Le peuple n’y croyait pas…alors ?
Résultats ? Aujourd’hui, des groupuscules de toutes sortes et certains partis qui à la hâte veulent se préparer aux élections…Voyons, un parti devrait avoir d’abord un programme et le temps et les moyens d’instruire le public ….
Et c’est la que je reprends vos chiffres :
Il n’y a peut être pas 1% d’algériens qui ont l'esprit critique: Il y a beaucoup de gens qui critiquent, c'est tout.
De plus, l'Algérie (pour ne pas dire les algériens) n'est pas un pays facile à gouverner. Et ceci justement parce qu'il n'y a pas de traditions ni politique, ni autre.
C'est pour cela que pour que l'Algérie s’en sorte il faut :
-Réformer le système de l'éducation,
-Mettre toutes les ressources nécessaires pour améliorer l'économie
-Permettre une éducation politique du peuple qui pourra se faire par les partis (nationaux de préférences) et surtout par la presse.
En parlant d’ Eduquer, je veux dire arrêter de CRITIQUER, mais poser des problèmes et proposer des solutions réfléchies....
Malheureusement, après quatre décennies de déceptions chez le peuple, la tâche ne sera pas facile.
Plus cela tarde, plus l'Algérie continuera à avoir des gouvernements élus d'une façon aussi inexplicable qu'inattendue que celle que nous venons de vivre!
Mais pour qu’il y ait des changements, il faudra que tout le peuple y apporte son concours et sans réserve.
Ceux qui connaissent ce pays et l'ont vécu savent tres bien que la majorité de leur concitoyens ne votent pas , mais reprennent l'air du temps , de crainte de perdre le bèlement rassurant du troupeau .
La proportion d'Algériens qui ont un esprit critique à mon avis est de l'ordre de 30 à 35 % au grand maximum .......
...........
Il ne faut plus se faire d'illusions à l'avenir , le peuple algérien qui réalisera la vraie démocratie n'est pas encore "formé" .
La proportion d'Algériens qui ont un esprit critique à mon avis est de l'ordre de 30 à 35 % au grand maximum .......
...........
Il ne faut plus se faire d'illusions à l'avenir , le peuple algérien qui réalisera la vraie démocratie n'est pas encore "formé" .
En Algérie, je crois qu’il n'existe pas d"éducation politique traditionnelle à proprement parler. Et encore moins de gens à l’esprit critique.
Dès l’indépendance le système s’est assuré à nier ces droits : Et pour cela on isole les régions ( socialement et politiquement). Des groupes à intérêts particuliers se créent ;…des associations sans pouvoir, une presse mensongère….contrôlée par l’état.
Ceux qui détenaient le pouvoir avec l’armée ne peuvent être considérés comme ayant une culture politique quelconque mais une idéologie.
Un peuple sans droit à la parole et sans défense, développe un instinct de survie sans plus.
Résultats : la mosquée prêchait et voilà que vers 1990… ceux qui ont essayé d’encourager le droit à la parole ont versé dans la dissidence.
Avec l’ouverture à la démocratie, deuxième accroc : Le peuple n’y croyait pas…alors ?
Résultats ? Aujourd’hui, des groupuscules de toutes sortes et certains partis qui à la hâte veulent se préparer aux élections…Voyons, un parti devrait avoir d’abord un programme et le temps et les moyens d’instruire le public ….
Et c’est la que je reprends vos chiffres :
Il n’y a peut être pas 1% d’algériens qui ont l'esprit critique: Il y a beaucoup de gens qui critiquent, c'est tout.
De plus, l'Algérie (pour ne pas dire les algériens) n'est pas un pays facile à gouverner. Et ceci justement parce qu'il n'y a pas de traditions ni politique, ni autre.
C'est pour cela que pour que l'Algérie s’en sorte il faut :
-Réformer le système de l'éducation,
-Mettre toutes les ressources nécessaires pour améliorer l'économie
-Permettre une éducation politique du peuple qui pourra se faire par les partis (nationaux de préférences) et surtout par la presse.
En parlant d’ Eduquer, je veux dire arrêter de CRITIQUER, mais poser des problèmes et proposer des solutions réfléchies....
Malheureusement, après quatre décennies de déceptions chez le peuple, la tâche ne sera pas facile.
Plus cela tarde, plus l'Algérie continuera à avoir des gouvernements élus d'une façon aussi inexplicable qu'inattendue que celle que nous venons de vivre!
Mais pour qu’il y ait des changements, il faudra que tout le peuple y apporte son concours et sans réserve.
Commentaire