Par samir allam , le 04/02/2009
Les forces de sécurité ont-elles fait preuve de laxisme à Berriane ? Des témoignages concordants, appuyés par des images et des vidéos diffusées sur Internet, évoquent le rôle troublant joué par la police dans les émeutes qui ont secoué cette ville de la région de Ghardaïa durant trois jours faisant deux morts et plusieurs centaines de blessés. Parmi les morts, un militant du FFS qui a été affreusement mutilé à coups de pierres et un jeune de 16 ans, frappé puis jeté du haut d'un immeuble.
Dans une vidéo datée du 31 janvier, deuxième jour des émeutes, des images montrent des policiers passifs devant des manifestants, comme cela a été le cas en mai dernier lors des premières émeutes qui ont secoué Berriane. Sur certaines scènes, des manifestants jettent des pierres devant des policiers qui n'interviennent pas ou en s'abritant parfois derrière des camions de la police. Mais par moments, les mêmes policiers montrent une énergie incroyable en interpellant violemment un jeune manifestant. D'autres images encore montrent également des policiers faisant des gestes obscènes en direction de la population ou la provoque en lançant des pierres.
Durant les trois jours d'émeutes, le gouvernement a été étrangement absent. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia s'est envolé à Addis-Abeba pour représenter le chef de l'Etat à une réunion de dirigeants africains. Le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni est resté à Alger sans doute pour poursuivre la préparation des élections présidentielles d'avril prochain. Un seul responsable, Dahou Ould Kablia, a été dépêché à Berriane, dimanche dernier. Les émeutes venaient de prendre fin. Durant les trois jours d'émeutes, le wali de Ghardaïa et des responsables locaux ont été seuls à gérer une situation explosive.
Ce n'est pas la première fois que la police est clairement mise en cause lors des émeutes. La région de Ghardaïa est très sensible du fait de sa composition ethnique. Un dérapage suffirait à embraser toute la région, voire même une bonne partie de l'Algérie. Dans ce contexte, on s'interroge sur le comportement irresponsable des policiers : ont-ils reçu des ordres dans ce sens ou s'agit-il d'agissements de quelques éléments favorables à une des deux parties ?
http://www.****************/Algerie-...iane_6050.html
Les forces de sécurité ont-elles fait preuve de laxisme à Berriane ? Des témoignages concordants, appuyés par des images et des vidéos diffusées sur Internet, évoquent le rôle troublant joué par la police dans les émeutes qui ont secoué cette ville de la région de Ghardaïa durant trois jours faisant deux morts et plusieurs centaines de blessés. Parmi les morts, un militant du FFS qui a été affreusement mutilé à coups de pierres et un jeune de 16 ans, frappé puis jeté du haut d'un immeuble.
Dans une vidéo datée du 31 janvier, deuxième jour des émeutes, des images montrent des policiers passifs devant des manifestants, comme cela a été le cas en mai dernier lors des premières émeutes qui ont secoué Berriane. Sur certaines scènes, des manifestants jettent des pierres devant des policiers qui n'interviennent pas ou en s'abritant parfois derrière des camions de la police. Mais par moments, les mêmes policiers montrent une énergie incroyable en interpellant violemment un jeune manifestant. D'autres images encore montrent également des policiers faisant des gestes obscènes en direction de la population ou la provoque en lançant des pierres.
Durant les trois jours d'émeutes, le gouvernement a été étrangement absent. Le Premier ministre Ahmed Ouyahia s'est envolé à Addis-Abeba pour représenter le chef de l'Etat à une réunion de dirigeants africains. Le ministre de l'Intérieur Yazid Zerhouni est resté à Alger sans doute pour poursuivre la préparation des élections présidentielles d'avril prochain. Un seul responsable, Dahou Ould Kablia, a été dépêché à Berriane, dimanche dernier. Les émeutes venaient de prendre fin. Durant les trois jours d'émeutes, le wali de Ghardaïa et des responsables locaux ont été seuls à gérer une situation explosive.
Ce n'est pas la première fois que la police est clairement mise en cause lors des émeutes. La région de Ghardaïa est très sensible du fait de sa composition ethnique. Un dérapage suffirait à embraser toute la région, voire même une bonne partie de l'Algérie. Dans ce contexte, on s'interroge sur le comportement irresponsable des policiers : ont-ils reçu des ordres dans ce sens ou s'agit-il d'agissements de quelques éléments favorables à une des deux parties ?
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