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Fuite des cerveaux 50% des chercheurs ont quitté le pays.

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  • #46
    Des chercheurs qui cherchent, on en trouve. Des chercheurs qui trouvent, on en cherche

    GALHA COLUCHE

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    • #47
      ça se compte sur le doigts d'une main.... Autrement la presse Algérienne qui n'a bcp à faire te les auraient comptés.
      Il n y a pas bcp de l'hachemi Siagh par exemple, en revanche t'as bcp de traders.. Bourse à l'étranger Louis le grand hong kong et dollars now.. ils bossent pour eux comme nous tous tu peux pas leur en vouloir
      Non, non Blédard, je t'assure que la nouvelle génération 25/40 est vraiment bien installée dans certaines places financières à travers le monde. Pour ce qui est de la presse nationale, ils n'en sont pas connus pour la simple raison que leur occupation n'ont aucune jonction avec l'Algérie.
      Leur parcours est d'ailleurs assez typique: 4 années de fac à Alger + Grande Ecole ou Doctorat à l'étranger...
      Cela dit, ils sont complètement installés dans d'autres pays et n'ont pas vraiment vocation de rentrer ou de collaborer avec l'Algérie (du moins pour ceux avec qui je me suis entretenu).

      GALHA COLUCHE
      En fait à la base, galha de Gaulle

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      • #48
        un homme d'affaire newyorkais ou autres voient les choses peut etre de cet angle::::

        jaime pas dit il ce chercheur connaisseur qui fuine partout et dans tout et décelle les mals formations.....
        une calculette dans la main
        il dit
        "" voyant voire comment faire avec ce vré chercheur fuineur a chaque fois il se dresse en face de moi comme un clou????: un appartement et un boulot ici a coté de moi ça me fera 100 par moi. si j'achete ce logement et en face ce rayon, tout ce que je vais lui donner je vais ensuite le recuprèré....maintenant je ss trankil.... maintenant je vais faire du bisness tranquilement

        C'est très difficile d'imaginer cela en Algérie.
        Les pays anglo-saxons donnent l'avantage aux objectifs et non à la quantité de diplômes obtenus.

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        • #49
          Les pays anglo-saxons donnent l'avantage aux objectifs et non à la quantité de diplômes obtenus.
          Je t'assure qu'être diplômé du MIT, de Yale, de Brown, de Harvard ou de Berckey donne un sérieux coup de pouce.
          Contrairement à ce que l'on pense les élites américaines sont quasiment toutes formées dans le giron des universités Wasp de la côte est...

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          • #50
            L'avis d'un spécialiste de la question

            Aïssa Kadri. Sociologue et spécialiste de l’immigration


            « L’émigration peut devenir une chance pour peu que les conditions politiques le permettent »


            - Chaque année, des milliers de cadres partent en cortège à l’étranger. Que pensez-vous de ce phénomène ?


            -Il faut à mon sens objectiver et évaluer sereinement les processus en œuvre. Les migrations de compétences ne sont pas un phénomène proprement algérien. L’Inde par exemple envoie à elle seule à l’étranger quelque 500 000 travailleurs dotés d’un bagage scientifique de haut niveau, plus de 20% des diplômés du supérieur de pays d’Amérique latine et des Caraïbes choisissent l’émigration. Et les chiffres pour l’Algérie sont loin de correspondre à ce qui est avancé ici ou là.

            A titre d’exemple, dans une enquête que nous menons dans le cadre d’un FSP et qui devrait faire le point sur les statistiques: le CNRS français emploie seulement 37 Algériens dont deux directeurs de recherche1, 13 DR2, 18 chargés de recherche1 et 4 chargés de recherche2 de nationalité algérienne sur un effectif total de 26 103 chercheurs toutes nationalités confondues, dont 1775 étrangers, (chiffres 2005), alors que certaines statistiques orientées les évaluaient à plus d’un millier.

            L’Algérie est le pays qui score le plus dans cette institution, parmi les pays étrangers, en cadres subalternes : ingénieurs d’étude ou de recherche (18). A titre comparatif, le Maroc (39 chercheurs) fait jeu égal avec l’Algérie ; l’Allemagne et la Russie ont respectivement 193 et 85 chercheurs expatriés en France.


            Il en est de même au niveau des médecins où des statistiques fausses sont souvent avancées pour contradictoirement valoriser le fait que les médecins algériens produits du système national – oubliant qu’il était formellement national pour cette génération dont l’encadrement était essentiellement coopérant – font les beaux jours des hôpitaux de la France ou stigmatiser le fuite de ceux dont la collectivité nationale a payé la formation au prix fort.

            Selon une enquête Cnom, en 2008, sur 8431 médecins étrangers recensés, 7966 praticiens à diplôme hors Union européenne (Padhue), toutes nationalités confondues, exercent en France sans pouvoir jouir de la « plénitude d’exercice ».

            Un tiers de ces médecins viennent du Maghreb (13% sont algériens soit autour d’un millier, on est loin du chiffre de 12 000 médecins expatriés ressassé à l’envi, 10% viennent du Maroc), il en est de même des enseignants-chercheurs statutaires où le nombre d’Algériens de nationalité algérienne ne dépasse guère les 80 personnes en lettres, sciences sociales et humaines et n’est pas si élevé comparativement à ceux de pays comparables. Cependant, si on intègre la binationalité, les effectifs remontent assez sensiblement sans que ce soit spectaculaire:

            Les candidats à l’émigration sont de plus en plus des cadres diplômés qui ont un niveau d’études universitaires…


            L’émigration des cadres, universitaires et intellectuels n’est pas un phénomène nouveau dans le cas algérien. Pendant la colonisation, les étudiants algériens, bloqués dans leur cursus dans la colonie, s’exilaient pour continuer leurs études, s’investir intellectuellement et politiquement.

            Cependant, la différence notable avec la période ouverte par le développement des transformations du tournant des années 1990 et plus particulièrement des violences qui vont affecter le pays et toucher nombre d’intellectuels est que la première génération liait son exil – à quelques exceptions près – consubstantiellement à l’idée nationale, à un nationalisme militant transmaghrébin ou transafricain comme a pu l’illustrer le combat étudiant anticolonial au sein des syndicats étudiants en métropole.

            Alors que la génération, disons des post 1990, à l’image des harraga, des brûleurs de frontières que constituent les plus jeunes candidats à l’émigration, produits de la massification et de l’exclusion du système scolaire, s’inscrivait dans la rupture par rapport à l’unanimisme national, aux mythes nationalistes consolidés dans les années développementalistes. On peut dire qu’une des caractéristiques essentielles de ce type de migration est l’émancipation du national et au-delà des raisons socioéconomiques, une recherche de meilleures conditions de travail et de sens.


            - Ces migrations sont-elles une perte pour le pays ?

            - L’émigration est certes considérée comme perte et dépossession. Mais elle peut devenir une chance pour peu que les conditions politiques le permettent. On observe à cet égard à partir du cas asiatique et du sous-continent indien où les compétences immigrées des premières générations expatriées sont revenues ces dernières années comme porteurs de projets et de dynamiques de développement, dans une logique gagnant-gagnant, qu’autant les pays exportateurs de compétences que ceux qui les accueillent sont bénéficiaires dans le moyen terme et sûrement dans le long terme.

            On ne peut exclure une confirmation dans le même sens pour le cas algérien, si les fractures intellectuelles et intergénérationnelles qui se dessinent sont dépassées. Ces migrations de compétences mettent à l’épreuve autant les intentions, les discours que les pratiques des Etats et des groupes considérés.

            On observe à cet égard qu’en sus des fractures politiques, sociales, culturelles, intergénérationnelles, semble se surajouter pour l’Algérie une fracture entre ses intellectuels en immigration et ceux engagés sur place. Loin du stigmate, des soupçons et des ségrégations réciproques, les réseaux qui se mettent en place devraient être accompagnés, et les projets redynamisés.

            Il y a nécessité dans l’autonomie du travail de chacun que là aussi des travaux d’études et de recherches soient développés pour une bonne connaissance, reconnaissance de l’immigration et de sa contribution dans le développement social et la construction du projet démocratique. N’oublions pas que l’idée d’émancipation nationale est née en immigration dans les années 1920/1930. Loin du soupçon, du stigmate et du paternalisme, l’Algérie a besoin du dynamisme de sa diaspora.


            Par Mokrane Ait Ouarabi
            El Watan 10 Août 2008.
            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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            • #51
              --------------------------------------------------------------------------------

              Je te rappelle que c'est toi quii écrivais:

              Citation:
              Désolé, mais j'ai rarement croisé en Europe et en Amérique de cadres Algériens

              Qu'est-ce qu'un cadre pour toi ?...
              Pour moi, c'est toute personne ayant une responsabilité importante dans une entreprise. Et je trouve que ce que tu écrivais relativement au nombre de cadres Algériens à l'étranger tout à fait faux. En plus du fait que tu t'es montré assez méprisant avec tes compatriotes réussissant à l'étranger.


              CERVEAU=CHERCHEUR AYANT ABOUTI A UN RESULTAT BENEFIQUE POUR L'HUMANITE.
              UN CADRE=FONCTION DE DIRIGEANT D'UN OU DE +GROUPES.
              DES CADRES ALGERIENS EN OCCIDENT,IL Y EN A PLEIN ET PAS TOUJOURS CHAUFFEURS DE TAXI.

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              • #52
                Maintenant c'est 50% des cerveaux, la prochaine fois, ce sera 50% de la population................

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                • #53
                  faut se méfier de ces formules et de ces chiffres.

                  Bcp de diplômés ont quitté l'Algérie dans les années 90. Cela est vrai. Mais c'est loin d'être des cerveaux.

                  qlqs imminences ont quitté le pays par crainte pour leur vie mais ça reste une minorité.

                  L'aramda de diplômés à l'étranger sont de simples petit cadres incapable d'entreprendre, leur compétences c'est la critiques pour des rêves qui n'ont jamais réalisé ni en Algérie ni à l'étranger.

                  les vrais cerveaux sont en Algérie, les jawzia les Hben les jemaloup et j'en passe.


                  C'est à eux qu'appartient l'Algérie

                  OU TU ES TROP JEUNE OU TU N'ES PAS INFORMË.
                  IL N Y A PAS UNE UNIVERSITE EN OCCIDENT OÛ IL N Y A PAS DE PROF. ALGËRIENS.NOUS NOUS ADAPTONS TRÊS VITE AUX AUTRES CULTURES ET AUX LANGUES(surtout les kabyles).
                  AUX POLYTECH.DE BARCELONE ET DE MEXICO(jumelés),ON EST DEUX PROF.SANS COMPLEXES(formation de base en Algérie+compléments à l'étranger)

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                  • #54
                    La valeur de nos intellectuels de l'étranger est inestimable, malheureusement puisque l'état voyou les sabotent et les rejettent, ils ne peuvent pas mettre à profit leur domaines pour l'algérie. Combien sont d'excellents médecins, professeurs, avocats, experts, journalistes, ingénieurs, chercheurs ou même sportifs?? et dans les 4 coins du monde?? croyez moi à eux seuls, ils peuvent développer l'algérie et la rendre une puissance mondiale, ça semble utopique, mais c'est pourtant vrai.

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                    • #55
                      un pays qui n'a pas connu l'installation en son sein de l'empire ne pourra jamais faire une politique de recherche.....car il ne sait pas d'ou il vient et ni ou il va.....
                      esperant qu'un Empereur prendra place ici en algerie pour fonder le premier empire algerien .......
                      quant au competences algeriennes qu'il travaille ici ou ailleur avec un avion qui fé 6 heures entre montral et alger je ne vois pas de probleme...
                      lé gens parle comme si il ne vois pas l'instaltion de l'internet sur la planete.
                      la residence n'a aucun sens...tu peux traviller au pentagone et résider a el harache dans un petit apartement devant un ecran controlant tous les axés....reveillé vous les forumiste nous sommes en 2009

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                      • #56
                        Le courageux,c'est celui qui part et non,celui qui reste.
                        En Algérie,on te fixe un salaire pour le diplôme que tu présentes:
                        A l'étranger on te fixe des objectifs et après, on te fixe un salaire.

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