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Non à une succession dynastique

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  • #16
    De Bachy "Ici, il pasrle Said Boutef comme s'il connait le personnage politique. Or même les Algériens n'ont jamais connu ce type".

    Et toi Sarko, il t'a serré la pogne pour en parler ? Vous dites qu'il est dans l'ombre de Boutef premier, et si c'était l'inverse.

    Primo Saïd veut créer un nouveau parti donc il veut se démarquer des autres, et il joue gros, mais c'est une démarche très démocratique.
    Secundo il a une réelle expérience du pouvoir car quand les acteurs rentrent en scène, ils récitent un scénario écrit par d'autres, et apparemment il sait écrire et écrire bien.

    L'après Boutef c'est Boutef II ou l'immobilisme puis le chaos. Maintenant si vous avez un militaire genre Ataturk, n'hésitez pas. Aujourd'hui en Algérie, vu le manque de maturité politique des élites, et le désarroi des masses, les islamistes sont potentiellement majoritaires, et tous ceux qui bavent aujourd'hui sur Klod et moi-même, on les retrouvera demain à Marseille, et pas en Arabie.

    Que l'AIS relève la tête au point de dicter ses conditions à l'Etat devrait quand même un peu vous interpeller.

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    • #17
      Et toi Sarko, il t'a serré la pogne pour en parler ? Vous dites qu'il est dans l'ombre de Boutef premier, et si c'était l'inverse.
      Tu n'y es pas du tout...
      Sarko, on le connait par ses discours, par les programmes de son parti, par son action politique.

      Said Boutef, tu le connais comment ?
      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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      • #18
        On entend beaucoup parler de Saïd Bouteflika. Que sait-on de lui ?

        Joandemilan sur quoi te bases-tu lorsque tu en parles comme d'un réformateur?

        Sinon, pour répondre au sujet, je suis réticente à l'idée d'une dynastie. Je suis pour l'alternance.
        « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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        • #19
          Bonsoir Zakia,

          On parle d'alternance quand on change de politique à défaut d'hommes. Sur quoi je me base ? sur certaines lectures autorisées, et sur le fait que c'est l'Eminence grise; qu'il connaît bien les arcanes du pouvoir, car bien qu'invisible, il est bien au sommet. Il pourrait se dispenser de créer un parti politique car en cas de succession, les parrains vont se bousculer. L'habileté de Boutef I c'est d'avoir affaibli certains et mis des grenades dégoupillées dans les poches des autres.
          En créant un nouveau parti politique, et frère du RAIS, il défie le FLN encore qu'il soit assez proche du RCD. Plus j'y réfléchis, plus je pense qu'il a le profil. C'est pas un tambour, il est modéré et semble-t-il moderne.

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          • #20
            Vu comme ça, ça se tient. Mais de quelles lectures autorisées tu parles?

            Ca m'intéresse.
            « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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            • #21
              Bon, là, la discusssion prend la tournure attendue par la propagande. Le débat de société va aborder 100 considérations, on va s'opposer à "l'occident", agonir la "mafia au pouvoir", évoquer l'islamisme aux portes. Les algériens, vont observer, loin de toute intervention populaire, l'émergence d'un 3ème parti d'Etat. Puis discuté, discuté encore. Puis la tête +- vidée d'avoir tout exploré sans action politique réelle de leur part, vont finir par constater / accepter, le moment venu, en bronchant un peu, Said Bouteflika comme président.

              A propos de S.B. je ne vois pas beaucoup de cas où un homme d'appareil a changé les fondamentaux d'un pays non démocratique, je pense à Deng Xiao Ping et Gorbatchev mais ces pays-continents étaient proche de la banqueroute tandis que la pression occidentale (notamment US) sur l'URSS était permamente.

              Ici rien de tout ça, la rente pétrolière garantit de l'argent de poche à la nomenklatura pour elle et le système clientéliste afférant, pour deux générations encore. L"l'occident" officiel n'a pas de raison d'exercer une pression dans un sens ou dans l'autre, aucun pays riverain d'Europe n'a à se plaindre de l'Algérie.

              L'exutoire de l'émigration permet de calmer un % de mécontents. Et les algériens se procurent les biens de consommation et ... le savoir à l'extérieur.

              Que peut-il sauter dans ce mécanisme ? C'est toute la question !

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              • #22
                Je ne sais absolument rien de ce Said, hormis qu'il est le frère du président.
                Je n'ai jamais rien lu de lui, absolument rien.

                Ceux qui ont lu quelque chose de lui, qu'ils nous donnent des sources.
                ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                • #23
                  Bonsoir Alain,

                  Ce que tu écris est rès juste, mais je pense qu'il y a dans la technostucture des cercles du pouvoir l'idée qu'il faut toiletter le système. On est à la veille d'un renouvellement de la classe politique.

                  La situation de l'Algérie présente me fait penser à la Régence turque d'Alger qui vivait de rapine, de pillage et d'exploitation des habitants accablés d'impôts et pour qui la moindre révolte était réprimée dans le sang.

                  L'Algérie actuelle n'est pas plus sanguinaire que ne l'est la France, mais elle en reste à une économie de cueillette par son pétrole. L'appareil administratif est bon, mais il tourne à vide. Il n'a de prise sur la société que par les subsides et prébendes. C'est presque le système du pain et des jeux.

                  Pour l'Algérie, il faut internationaliser sa société, et revoir certaines valeurs que je relève de ci-de-là qui ne sont plus d'actualité. Pour moi, elle est sur les startings blocs, et ça peut aller loin avec un nouveau coatch.

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                  • #24
                    Mais ma parole vous êtes en train de faire et de défaire notrepays.
                    Aprés les bienfaits de la colonisation, voilà maintenant les conseils et supputations de ce que doivent faire les algériens.
                    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                    • #25
                      pas la peine bachi tu trouvera rien
                      sauf que je pourrait dire quelque chose quand meme pendant le premier mandat de bouteflika said etait vue de jour comme de nuit avce son frere et l'accompagné partout
                      des voix se sont un peu elevé pour demander ce que ca veut dire ca ????
                      durant le deuxieme mandat said avait completement disparu de la scene (enfin du moins en apparence )car je pense que son frere le lui a demander mais il est rester avec lui et dirigé encore le bateau mais dans l'ombre et pendant ce temps la les voix qui s'etaient un peu elevé furent carrement sauté , pendant ce mandat said veiller toujour et encore aux affaires mais dans l'ombre.
                      la ce qui etait des histoires de journalistes pour certains et des reves de chimeres pour d'autres est bel et bien entrain de se realiser
                      abdelaziz a bien preparé son frere a sa succesion et cela depuis le premier jour j'imagine.
                      A ceux qui croit que c'est quelqu'un de modéré faudrai attendre de le voir au pouvoir et la on en reparlera deja que beaucoup de gens qui le connaissaient disent qu'il a changé maintenant si c'est lui le president bonjour les degats pire que le I er
                      mais le temps nous dira celui qui a raison et celui qui a tort
                      cependant moi je reste sceptique vis a vis de ce personnage sorti de nul part et vivant dans l'ombre de son frere et qui pretend a la presidence
                      PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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                      • #26
                        Saïd Bouteflika tient tout son pouvoir de sa qualité de frère du président. C'est celui-ci qui est le garant de la pérennité du système et des intérêts des groupes qui en forment le noyau central. Jusqu'à présent, toutes les allégeances, toutes les alliances et relations qu'il a tissées, Saïd Bouteflika ne l'a fait que par procuration, mandaté par son frère et par groupe qui le soutient.

                        Un parti permettra à Saïd Bouteflika de bénéficier d'une certaine visibilité publique et de se façonner une notoriété d'homme politique. Mais pourra-t-il, avec un tel parti-éprouvette, se construire une légitimité quelconque qui pourrait, le cas échéant, justifier l'usage de la violence brutale pour la prise du pouvoir ? Ira-t-on jusqu'à lui confectionner un passé "révolutionnaire" et les états de service qui vont avec ?

                        Après le départ de son frère, de quelque façon que ce soit, que restera-t-il du personnage Saïd Bouteflika ? Quelle pourrait être son poids dans les cercles du pouvoir ? Sera-t-il capable de contrôler les leviers du pouvoir, notamment les services de sécurité ? La restructuration annoncée des services de sécurité avec un commandement unique (de Zerhouni ?) participe-t-elle à baliser le chemin à une "succession dynastique" ?

                        ...
                        Mon avis est que cette affaire est une tentative pour détourner l’attention des oppositions à « l’approfondissement de la réconciliation nationale » vers des polémiques sans intérêt.


                        -
                        "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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                        • #27
                          Je ne peux pas dire si Said Bouteflika est un réformateur ou non, je ne l'ai jamais entendu faire un discours ou intervenir dans un débat.
                          chaque citoyen a le droit de se porter candidat et de créer un parti pour porter haut et loin son projet et le faire partager à l'ensemble des citoyens de manière démocratique et en toute transparence, tant que les règles ne sont pas faussées dans le strict respect de la loi.
                          Pour le cas de Said Bouteflika, il s'agit de savoir si oui ou non il ya utilisation des supports du frère président et de ses réseaux pour financer la campagne médiatique de ce nouveau parti?

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                          • #28
                            Par notre passivité à la réélection de Bouteflika, nous avons permis la destruction d'un acquis démocratique important, l'Algérie s'est encrée dans une dictature à la soviétique ou le président ne quitte sa fonction que par la volonté divine. Si aujourd'hui nous restons passif à la prise de pouvoir de Said Bouteflika, nous allons être responsables de l'ancrage de notre pays dans une dictature dynastique, une nouvelle république monarchique, une de plus.

                            C'est le principe même d'une succession familiale au pouvoir qui est à combattre car elle donnerait un précédent qui serra perçu comme normal dans les meurs politiques de notre nation et qui servira d'exemple pour les générations futures. Si cette succession se concrétise, nous reviendront au temps des coups d'états et successions sanglantes car ce serra le seul moyen d'arriver au pouvoir.

                            Pour le cas de Said Bouteflika, il s'agit de savoir si oui ou non il ya utilisation des supports du frère président et de ses réseaux pour financer la campagne médiatique de ce nouveau parti?
                            Je pense que le temps des illusions est révolu. Non seulement Said Bouteflika vas user de l'influence de son frère pour arriver au pouvoir, mais il en plus utiliser les moyens de l'état pour contrer ses opposants.

                            La situation de l'Algérie présente me fait penser à la Régence turque d'Alger qui vivait de rapine, de pillage et d'exploitation des habitants accablés d'impôts et pour qui la moindre révolte était réprimée dans le sang.
                            Je ne pense pas qu'il faille chercher des analogie historiques à une situation inédite. Cette situation, nous ne l'avons jamais vécu et c'est ce qui permet à SB d'avancer sans faire trop de remous, les gens se disent que c'est impossible, pas en Algérie, ça lui laisse le temps de se préparer sans que l'opposition ne se prépare.

                            Pour l'Algérie, il faut internationaliser sa société, et revoir certaines valeurs que je relève de ci-de-là qui ne sont plus d'actualité. Pour moi, elle est sur les startings blocs, et ça peut aller loin avec un nouveau coatch.
                            Je ne pense pas que la société algérienne soit renfermée sur elle même, bien au contraire, c'est une société très tournée vers l'internationale, quatre millions d'algériens vivent à l'étranger (plus de 10% de la population algérienne). Le problème viens d'une classe politique qui ne pense qu'à ses intérêts momentanés et qui oublie que la république n'a que 47 ans et que des meurs politiques solides et saines doivent être instaurés dès maintenant.
                            « la libération de l'Algérie sera l'œuvre de tous », Abane Ramdane 1955.

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                            • #29
                              les gens se disent que c'est impossible, pas en Algérie, ça lui laisse le temps de se préparer sans que l'opposition ne se prépare.
                              C'est le reproche que je fais à l'oppostion. En dehors de gesticulations et brasssage de vent en période électorale, elle brille par son absence sur la scène politique.

                              Si elle faisait correctement son boulot, elle serait déjà occupée à miner le terrain. Mais non, on va se retrouver comme d'hab, avec une opposition qui n'aura rien vu venir, qui va nous faire le coup de l'indignation de bazard avec des tremolos dans la voix et des larmichettes de croco parce que SB aura tissé sa toile et mis ses pions en place.

                              En attendant, les barbus reprennent l'ascendant. Et les seuls à maintenir vaille que vaille l'ordre sont encore ceux qui sont en place.

                              Et si tout ça se confirme, ça me fera royalement c**** mais j'aime mieux avoir à la tête de l'Etat quelqu'un qui aura su mener sa barque plutôt que des intégristes ou des imbéciles qui s'imaginent que l'opposition consiste à s'époumoner dans le vide !
                              « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                              • #30
                                Zakia, je t'invite à nous dire concrètement ce qu'une opposition devrait faire.

                                éclaire nous stp !!
                                Rebbi yerrahmek ya djamel.
                                "Tu es, donc je suis"
                                Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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