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Vivre avec un/une Noir(e) en Algérie est un vrai défi

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  • #76
    Oui n'est-ce pas ?
    bah tous les algériens sont racistes j'ai rien a redire..

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    • #77
      bah tous les algériens sont racistes
      pour commencer entre eux !
      Mr NOUBAT

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      • #78
        et bien y'a pas de racisme entre nous..

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        • #79
          et bien y'a pas de racisme entre nous
          il suffit de parcourir les sujets sur les forums!
          Mr NOUBAT

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          • #80
            des rascistes il y en a dans tous les pays sans exception...parfois je me demande s'il y a plus de rascites que de non rascistes dans le monde :s

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            • #81
              il suffit de parcourir les sujets sur les forums!
              Maintenant que j'ai connu tes sources, je te remercie pour ta participation..

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              • #82
                Tout le monde est raciste au départ et c'est un apprentissage de ne pas l'être.
                [Cédric Klapisch]
                « Puis-je rendre ma vie
                Semblable à une flûte de roseau
                Simple et droite
                Et toute remplie de musique »

                Commentaire


                • #83
                  Maintenant que j'ai connu tes sources, je te remercie pour ta participation
                  les forums c'est une indication pour toi, qui semble vivre dans le meilleur des mondes.

                  mes sources c'est du vécu!
                  Mr NOUBAT

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                  • #84
                    Je n’aurai jamais cru que les Africains étaient racistes entre eux. Racisme. Le mot est fort et choquant. Pourtant, les Africains se comportent comme tel.
                    Et toi ! Le Noir ! Nigro ! Yal kahlouch! Ce sont les termes utilisés par les Algériens pour s’adresser aux Africains. Comme s ils n étaient pas Africains eux-mêmes. Comme s’ils étaient supérieurs.
                    Djabraïl a développé une forme d autisme. Tellement il a entendu des expressions à la limite du racisme. Face à cette situation, il ne veut plus rien entendre des Algériens. Djabraïl vit à La Casbah avec ses compatriotes maliens. Ils payent 100 DA la nuitée dans une maison vétuste, alors qu ils gagnent 150 DA par jour. C est le seul endroit où on est acceptés, la majorité des hôtels refusent de prendre le risque de nous héberger”, confie-t-il. Djabraïl est un peu surpris lorsque nous lui avons posé cette question : Comment se conduisent les Algériens avec vous ? Il esquisse un sourire moqueur : Je ne parlerai pas de la méchanceté des adultes. Nous y sommes habitués. Ce qui m'effraie, c'est le comportement des enfants. Que d insultes dans leur bouche ! On ne peut plus marcher seul dans la rue, on s’arrange pour circuler tout le temps en groupe. Trop de haine. Trop d'agression. Je suis tellement scandalisé que je ne réponds plus à leur remarque.Son copain Abedou-Allah rougit quand nous lui avons demandé de nous répéter les injures qu ils subissent au quotidien. Ces insultes raisonnent encore dans mes tympans, mais il m est difficile de redire ces horreurs surtout devant une femme. C est inimaginable de voir des anges débiter un tel venin. Je blâme leurs parents qui les ont éduqués dans la haine et l intolérance.
                    Notre présence devient ainsi une occasion pour ces clandestins de raconter leur vie ici en Algérie. Un groupe d'immigrants de divers pays nous entoure. Ces personnes nous racontent à tour de rôle l inhospitalité algérienne à laquelle ils sont confrontés. J étais en train de marcher lorsqu un policier m a interpellé pour une simple vérification de papiers. Je lui ai montré mon certificat de demandeur d asile, il l a déchiré puis il me l a jeté au visage avant de m embarquer en me bousculant. Il a fallu faire appel à l UNHCR, qui a dû engager une avocate pour me sortir de prison , confie l un d eux. Un Sénégalais abonde dans le même sens : Je suis passé l'autre soir dans une ruelle, il y avait dans un coin un groupe d'adolescents. J'ai dit salam alikoum. Personne n'a daigné me rendre mon salut et certains me l'ont rendu avec des pierres .Bouba, un Nigérien, dit : Dans le bus, les gens semblent mal à l'aise en notre présence. Quand on entre dans un magasin pour acheter quelque chose, un article de 40 DA grimpe à 50, c est à n y rien comprendre ! Il nous parle longuement de sa galère dans les hôtels. On se permet de fouiller notre petit bagage à notre insu. Souvent, on nous vole. Certains se retrouvent sans aucun sou. Leur argent est souvent volé durant la traversée. À Dély Ibrahim, à quelques encablures du centre universitaire, des manuvres et des travailleurs algériens nous accostent. Engagez-nous, ne faites pas confiance aux Africains. On fait un meilleur boulot, déclare un maçon algérien. Il précise qu avec larrivée des immigrants, le marché de la maçonnerie a baissé. On gagnait jusqu'à 1 200 DA par jour. À cause de ces Africains, le marché de la main-d uvre est tombé de moitié”, poursuit-il. Interrogé sur le lieu de regroupement des manuvres étrangers, il refuse de nous indiquer l endroit. Je ne sais pas où ils se trouvent. Pourquoi vous insistez pour les voir ? interroge-t-il. À quelques pas, dans une petite ruelle isolée, loin du regroupement des Algériens, les Africains se sont rassemblés. Auparavant, on restait près de la fac pour se faire recruter à côté des manuvres algériens, mais ils ont fini par nous chasser comme si c’était un endroit réservé pour eux. Nous nous sommes déplacés du côté de la supérette. Nous avons eu droit à une douche chaque matin pour nous éloigner, dit Clément. Alors que le man uvre algérien touche 700 DA la tâche, le travailleur africain n a que 300 DA pour la même tâche. Actuellement, je n emploie pas d Africains mais je fais appel à eux de temps en temps. Ils sont robustes, travailleurs et n exigent pas un salaire excessif. Je les paye 25 DA par sac transporté, ça leur fait 150 Da par jour. C’est bien ! déclare Nacer, entrepreneur à La Casbah. Djabraïl travaille en ce moment chez khalti Zineb. Il nous confie qu après avoir été exploité, il s est fait embaucher par une dame. Elle s’occupe de moi comme si j étais un membre de sa famille, elle me donne à manger et me paye même les jours de repos , confie-t-il. Khalti Zineb nous révèle qu elle a engagé le jeune Malien, le temps de restaurer sa maison à La Casbah. C est mon fils qui l a ramené suite au départ de notre man uvre. Il travaille bien et moi je lui donne ce qu il mérite. Je le paye 50 DA pour chaque course, sans oublier les travaux à l intérieur de la maison. Il arrive à gagner jusqu'à 700 DA, comme notre ex-employé , dit-elle. Par manque de pot, Youcef n a pas eu la même chance. Il a travaillé chez un entrepreneur qui l a exploité durant des mois avant de le livrer à la police. Après un bref séjour en prison, j ai été relâché. On se sent plus dépaysé en Algérie qu en Europe , conclut-il.

                    N. A (Nabila Afroun )
                    « Puis-je rendre ma vie
                    Semblable à une flûte de roseau
                    Simple et droite
                    Et toute remplie de musique »

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                    • #85
                      j'ai vécu assez en Algérie pour connaitre tout et vraiment tout et quand je dis tout et bien le tout du tout..

                      Tout le monde est raciste au départ et c'est un apprentissage de ne pas l'être.
                      [Cédric Klapisch]
                      tu sais y'a des citations nulles et cella est nulle parce qu'elle est fausse..

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                      • #86
                        @tribun

                        citation
                        j'ai vécu assez en Algérie pour connaitre tout et vraiment tout et quand je dis tout et bien le tout du tout..

                        ben je trouve que finalement la citation que tu nous a posté te va bien :

                        L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûr d'eux et les gens sensés pleins de doutes. [ Bertrand Russel ]
                        « Puis-je rendre ma vie
                        Semblable à une flûte de roseau
                        Simple et droite
                        Et toute remplie de musique »

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                        • #87
                          ben je trouve que finalement la citation que tu nous a posté te va bien :

                          L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots sont sûr d'eux et les gens sensés pleins de doutes. [ Bertrand Russel ]
                          les idiots sont sûr d'eux ne veut pas dire que les gens qui sont sûr d'eux sont des idiots..

                          faut comprendre le sens des mots..

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                          • #88
                            Si encore nous n'étions que racistes, après tout libre à chacun d'aimer ou de ne pas aimer qui il veut, mais on le montre, on l'exprime et on en est même fiers.

                            Commentaire


                            • #89
                              Moi je sais que je ne sortirai jamais avec une noire, parce que physiquement elles ne m'attirent pas, suis-je pour autant raciste ?
                              J'ai pourtant beaucoup d'amis noirs, et je m'entend très bien avec...

                              Nuance donc...

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                              • #90
                                Il y avait la même au Maroc jusqu'à il y a quelques années, puis ça a disparu.
                                Le seul facteur discriminant maintenant c'est la réussite sociale.
                                La guerre, c'est la guerre des hommes ; la paix, c'est la guerre des idées. V. Hugo

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