"Le pardon requiert la mémoire absolument vive de l'ineffaçable, au-delà de tout travail du deuil, de réconciliation, de restauration, au-delà de toute écologie de la mémoire" J. Derrida
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Yasmina Khadra : « Mon pays, l'Algérie, est aussi le pays des pieds-noirs »
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Yasmina Khadra, cadet de la révolution et ancien officier, n’a pas de leçons à recevoir en matière de patriotisme. C’est un écrivain qui aborde les drames humains de la période coloniale. Les algériens sont les premiers à avoir souffert de cette période mais les pieds noirs également. Ils ont fuit leur pays natal l’Algérie dans un mouvement de chaos et de peur en laissant derrière eux leurs biens, cimetières et souvenirs.Dernière modification par shadok, 18 mars 2010, 11h06.Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien
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je pense que le manichéisme en general et en histoire en particulier est tne chose a combattre. or pour la plus part d'entre nous ; nous avons ete elevés et eduque dans un manichéisme pervers : les bons d'un coté et les mechants de l'autre ...en oubliant une chose ...c'est qu'en travers des systemes ...il y a les individus ..qui echappent forcement a ces ce types de jugement binaires ...yasmina khadra ...lui n'y tombe pas ...il est extrêmement lucide et en cela il rejoint l'universel humain ....
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Je me demande s'il ne fait ce genre de déclaration pour mieux vendre son nouveau livre en ces temps de crise.
Les pieds-noirs qui ont fui l'Algerie après l'indépendance avaient bien des choses à se reprocher. On oublie vite que beaucoup d'entre eux ont combattu pour l'Algérie Française, sans oublier l'OAS qui a été soutenu à fond par les pieds-noirs!
Parler de 2 ou 3 cas de bons voisinages ou de mariage pour faire une généralité c'est indigne."If you can't say anything nice, don't say anything at all."
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Ils ont fuit leur pays natal l’Algérie dans un mouvement de chaos et de peur en laissant derrière eux leurs biens, cimetières et souvenirs.de l'Algérie fraternelle et pas française dont il parle
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Les algériens sont les premiers à avoir souffert de cette période mais les pieds noirs également.tu tombe je tombe car mane e mane
après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur
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Brume
Détrompe toi, tout ceux qui ont connu l'Algérie la pleurent et sont catastrophés par tous les malheurs qui lui sont arrivés depuis 1962. Dans bouillon de culture, tu trouveras des topics qui montrent que pieds noirs, juifs, musulmans ou athés vivaient en parfait harmonie jusqu'à l'arrivée de l'armée française qui n'a fait qu'utiliser les pieds noirs pour faire leurs basses oeuvres. Les pieds noirs ne se sont rien octroyés c'est le bureau des "indigènes" qui décidaient et les mettaient là où ils avaient utilité. Les pieds noirs c'est un peu comme les Hilaliens, des personnes dans la misère qui fuyaient l'Europe croyant aller vers une terre promise, l'Algérie, où tout était à reconstruire.
On oublie vite que beaucoup d'entre eux ont combattu pour l'Algérie Française, sans oublier l'OAS qui a été soutenu à fond par les pieds-noirs!Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
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Je suis un romancier de cœur, un homme de cœur, et il n’y a pas de place chez moi pour la haine. Pour certains responsables algériens, la colonisation est un fonds de commerce : il y en a qui sont prêts à tout dévaster et ne veulent rien reconstruire, même dans leur cœur. Ce n’est pas sain. Ils font du chahut pour bloquer une société qui ne rêve que d’une chose : se reconstruire. Le monde ne repose pas seulement sur le politique et heureusement !
N’allez-vous pas vous faire de nouveaux ennemis en Algérie ?
J’ai l’habitude. Je suis sans cesse attaqué : la morsure prime la caresse en ce qui me concerne…Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent
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Sinon, dites moi, est-ce que vous considerez ceux qui ont assassine 200 000 algeriens dans les annees 90 comme algeriens ou pastu tombe je tombe car mane e mane
après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur
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Citation :
AAnis : Sinon, dites moi, est-ce que vous considerez ceux qui ont assassine 200 000 algeriens dans les annees 90 comme algeriens ou pas?
Moi j'ai une autre question : esceque ces gents la qui ont assassiné les algeriens pauvres dans les années 90 étaient des Algeriens ou bien des militaires?
kol 3otla fiha khiron ne peux pas en etre partisan sans en etre artisan
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Ben voila, l'islamiste fait partie de la communaute nationale malgre ses crimes parce que musulman, mais le pied-noir ou le juifs sont exclus memes s'ils n'ont rien fait.
Moi je pense que si l'Algerie n'avait pas accede a l'independance dans un tel climat de violence, les juifs et les pieds-noirs auraient pu rester. Les noirs d'Afrique du Sud ont souffert plus longtemps de la domination blanche que les musulmans algeriens, et pourtant Mandela n'a pas expulse les blancs et Jacob Zuma qui a pourtant la reputation d'etre un dur de l'ANC a declare que les Afrikaners (blancs d'origine neerlandaise qui ont majoritairement soutenu l'apartheid) sont d'authentiques africains.
Mais chez nous, il n'y eut ni de Mandela du cote des leaders FLN ni de DeKlerk du cote des leaders pied-noir. Au contraire, il y avait des Schiaffino et des Boumedienne.
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Khedra en échos à la voix de son maitre!
A quelque titre que l’on prenne les déclarations de Mr Moulleshoul, leur gravité et leur irrecevabilité sont incontestables.
Directeur d’une institution algérienne à l’étranger ; ancien officier de l’ANP, écrivain de renom ; ou simple citoyen Algérien; sont autant de qualités qui confèrent aux réponses à l’interview accordée au journal La Croix une gravité extrême.
Qu’importe que le journal Français aie la nostalgie de l’Algérie Française, « Algérie fraternelle où les pieds-noirs avaient leur place », et où les Français musulmans avaient aussi la leur bien distinct ! Mais, que Moulleshoul, déclame, avec audace, car il n’y peut y avoir aucune fierté dans des propos qui sont l’illustration parfaite d’une algériannité creuse, et sans substance, que « l’Algérie, (…) est aussi le pays des pieds-noirs.», que « Chaque pied-noir, pour [lui], est un Algérien, et [qu'il] ne dira jamais le contraire. » ; vous fait hérisser le cuir chevelu d’un chauve.
Pour « lutter contre les traumatismes historiques. », s’il le fallait, il aurait été bienvenue, d’abord, de connaitre l’histoire. Une telle connaissance permet, entre autre, de savoir que la question de la place des non « Français musulmans » (Pieds noir, et Juifs –différenciés du reste des algériens par la grâce des décrêts crémieux) était abordé avec clarté dans la proclamation du 1er Novembre 1954, qui énonçait que « Tous les français désirant rester en Algérie auront le choix entre leur nationalité et seront de ce fait considérés comme étrangers vis-à-vis des lois en vigueur ou opteront pour la nationalité algérienne et, dans ce cas, seront considérés comme tels en droits et en devoirs. ».
Il s’est trouvé, des non-« Français musulmans » qui se sont déterminés pour l’Algériannité, non pas à l’issue du combat ; mais dans le feu combat. Ceux d’entre eux qui sont resté en vie et leurs descendants n’ont pas dans l’Algérie indépendante le sort qu’ils méritent. Perçus comme étrangers, dans leur pays, pour particularisme de faciès ; ou condamnés à vivre leurs fois et coutumes dans le secret et la clandestinité ; voilà DES TRAUMATISMES HISTORIQUES qu’il faut avoir le courage de traiter.
Il s’est trouvé, aussi, des Français, et des Français-musulmans qui, dans le combat ou à son issue, ont fait le choix d’être Français. Leur seul traumatisme, à ceux-là, , est celui d’avoir vu notre peuple, avec ses musulmans, ses chrétien, ses juifs, ses européens, ses arabophones, ses berbérophones, avec ses héros et ses gueux, accéder à l’indépendance.
Mouleshoul se propose d’écrire «sur cette nostalgie(…)» pour « arranger les choses » et « vaincre (..) la dislocation atroce de (…) deux communautés amoureuses d’un même pays.». Qu’y –t-il à arranger ? Nous excuser du combat de nos ainés pour l’indépendance de l’Algérie ? Mais il serait malhonnête et injuste d’attribuer la paternité de cette vision vicié de l’histoire à Mouleshoul, et d’oublier que le premier à l’introduire dans le débat publique, avec les histoires d’invitation des pieds-noirs, et autres chanteur mécène du sionisme, s’appelle BOUTEFLIKA.Dernière modification par mob_dz, 19 mars 2010, 08h41.Si tu parles, tu meurs. Si tu te tais, tu meurs. Alors, dis et meurs
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