Ahmed Ouyahia " la bête politique"

[okba30]

après l'arrivée de Bouteflika la carte politique en Algérie a changé et elle est en cours de transformation ....

On l’espère car tout est coincé, malgré la belle route libre devant nous le rond-point qui y mène est sur-achalandé.
En Algérie aujourd'hui on se réveille sur des politiques-pions qui ne savent faire à part du barrage aux opposants.
Malheureusement pour les gens du centre qui veulent avoir leur président Ahmed Ouyahia n'a pas grandi comme gestionnaire mais plutôt comme tombeur des autres et exécutant des sales besognes au profit du patronat et quelques autres intérêts occultes...
Sera-t-il un bon rassembleur ou juste un vulgaire barreur de chemin aux virtuels islamistes !

[hben]

Détestés par les uns, adulés par les autres. Ahmed Ouyahia ne laisse pas indifférent ! Cet enfant de Bouadnane comme le répétait Lounés Matoub allah yerahmou a toujours interpellés le citoyen.

Ah! Bouadnane et ses enfants!
Ouyahia déclarait du temps de la fameuse, ou devrai-je dire fumeuse, loi sur l'arabisation:" Si arabiser veut dire reculer, alors reculons!..."

Et un autre enfant de Bouadnane, inénarrable Belaid Abdessalam de déclarer:
"Je suis Arabe parce que je suis Kabyle!..." Comprenne qui pourra!

Mais il ne faut pas désespérer de Bouadnane, c'est aussi le village qui a vu naître Amara Rachid paix à son âme!

[okba30]

Autre bon point pour Ouyahia : Il est loin d'épouser les revendications françaises de sa région.

[Sidib]

Azul.

Je n'ai pas tout lu, mais je tiens à donner mon avis par rapport à ce topic que je trouve intéressant..

Pour ma part, je souhaiterais présenter le sujet sous un autre angle : Dans le paysage politique actuel et tel qu’il se présente réellement, qui parait avoir le profil adéquat pour, éventuellement, devenir un jour, président de la république algérienne ? C’est qu’il faut relativiser donc.


Ainsi, c’est dans ce contexte que Ahmed Ouyahia me parait être le mieux placé de tous, sinon le seul, pour aspirer à cette responsabilité. Du moins, dans la logique des choses, telles que je les vois.


Il est vrai qu’il y a ceux qui ne le "supportent" pas et c’est normal, mais, à l’apprécier selon le tracé de sa carrière, le résultante ne peut apparaitre que positive.
Jeune, il a été sollicité par Zeroual pour être son conseiller et il s’est illustré dans la prise en charge des affaires de coulisses (négociations avec Abassi Madani, …), ce qui est important et un indicateur avéré pour un homme politique. Il l’a prouvé par la suite, à maintes reprises, particulièrement dans les négociations avec les 3rouchs d’Abrika et de la Kabylie.
Certains, sans doute pour d’occultes raisons, essaient de le dévaloriser et le taxent de serviteur, voire de lèche-bottes, d’anti travailleurs, … Dans la politique et lorsqu’on veut faire y carrière, il faut savoir être patient, travailler avec tous sans animosité même si on est contre et savoir saisir les opportunités.
En acceptant de travailler avec Bouteflika, Ouyahia démontre qu’il est très intelligent pour ne pas subir le même sort que Benbitour et Benflis. Pour l’anecdote, certains cadres du FLN disaient à leurs homologues du RND : Donnez-nous Ouyahia et nous vous donnerons Benflis ! Cela me parait très révélateur.


En prenant la décision de faire des ponctions salariales aux travailleurs, j’étais parmi ceux qui ont applaudi, voyant par là une action de solidarité entre travailleurs dans un moment ô combien difficile pour beaucoup d’entre eux dont les entreprises ont soit fermé ou recourant au licenciement collectif. Pourtant, ces ponctions ont été remboursées avec intérêts, mais, parce que la décision a été prise sans consultation de l’UGTA, celle-ci, avec la complicité d’une certaine presse écrite, a fait tout un tapage médiatique pour lui donner un aspect négatif.



Attendre à ce que Ouyahia règle les problèmes de l’Algérie est un leurre lorsqu’on sait que : d’abord, ses prérogatives sont limitées dans la mesure où il est chargé d’appliquer le programme du Président de la république et, ensuite, certains problèmes dont la corruption, sont très enracinés dans les rouages de notre bureaucratie, qu’il faudrait une sorte d’ "Eliot Ness avec ses incorruptibles" pour en venir à bout, encore faudra-t-il que les conditions le permettent.


Je ne veux pas tarder en restant à faire ses éloges et je termine en disant que si Ouyahia ne serait pas élu Président de notre Algérie après Bouteflika, je croirais à ce qu’un kabyle ne le deviendra jamais et, par conséquent, le régionalisme est toujours de mise.

N.B./ J'ai oublié d'ajouter une de ses caractéristique: Il est contre et intransigeant avec les islamistes obscurantistes, ce qui fait leur ennemi juré.

[naw08]

salam

"rajol elmohimat elqadira" ça lui va très bien, ya pas plus opportuniste que cet homme!!! une vrai catastrophe, d'ailleurs être du RND suffit pour etre opportuniste, corrompu et incompétent

[Chegevara]

Ouyahia est un modele a suivre pour tous les jeunes algeriens,il a merité et non herité sa place,il a fait le parcours du combattant pour s'imposer en homme d'etat respecté par tt le monde,il a toujours repondu present a l'appel de la patrie...il est le favori pour la releve.

[orrano]

Ahmed Ouyahia tout le monde avait besoin de lui:L'armee,les politiques et les presidents.Franchement il est tres competant,avec une grande experiance je trouve qu'il a du carisme.Son defaut il ne laisse personne parlercomme fesais (SAG) avant lui.Il pourra faire 1 bon president prochainement et c'est lui le prochain juste qu'il est impopulaire...

[ott]

Ouyehia est considéré un homme de dossier, très fidèle serviteur du système, qui pèche selon certains par manque de concertation et une vision administrative de l'économie, fidèle élève de l'école nationale d'administration. Ces passages à vide sont notables, à l'image des mesures prises à la veille de son départ de la chefferie du gouvernement en 1998, de son retrait du RND, rapidement démenti après son échec aux législatives de 2002, des mesures surprises prises en 2009 lors de la LFC, dites de redressement, sans concertation, avec précipitation et brutalement, du dossier Djezzy géré en petit caporal de l'économie algérienne, des petits règlements de comptes personnels à l'image du départ de la Deutch Bank, des causes des émeutes de 2010 causé par une vision administrative bunkerisé, et le comble de la méprise, de son intervention télévisé en mai 2010 où il affirme aux algériens sans honte bue que l'Algérie ne vie pas de crise politique, mais une crise sociale. Certaines erreurs politiques sont graves, et pouvait embarquer le pays vers des voies dangereuses. Il est probablement considéré par le système, de part sa fidélité, le plus apte à prendre le règnes de pays, enfin, en toute fidélité.

[Sidib]

ott.

...et le comble de la méprise, de son intervention télévisé en mai 2010 où il affirme aux algériens sans honte bue que l'Algérie ne vie pas de crise politique, mais une crise sociale. Certaines erreurs politiques sont graves, et pouvait embarquer le pays vers des voies dangereuses...

Peux-tu développer un peu plus ces 2 points, s'il te plait? Je voudrais bien apprendre.

[ott]

Bonjour sidib,

http://www.youtube.com/watch?v=iT16BT2VySU

Ouyahia était passé à la télé lors d'une émission Hiwar du 30 mars 2011 (erreur pas 2010), et avait affirmé qu'il n'y a pas de crise politique en Algérie, ce qui veut dire qu'il n'y a pas besoin de réformes politiques, et qu'une action sociale suffisait. On peut bien se rendre compte aujourd'hui, de ce que risque notre pays, et notamment si aucun processus de réforme politique n'avait été mené.

[Sidib]

Bonsoir, ott. Tu n'as pas répondu à ce que je voulais. Je reste sur ma faim.

[ott]

Désolé de te décevoir, mais une réforme politique d'un système politique en manque de légitimé est nécessaire, pour éviter de nouveaux chocs qu'a tant vécu notre pays. Certains diront que la réforme n'est pas possible, d'autres diront que les réformes engagés sont de la poudre aux yeux, et il y en a même qui disent, comme Ouyahia, qu'il n'y a pas besoin de réforme politique... Cette posture pouvait mettre le feu au poudre à tout moment en Algérie...

[Sidib]

Je croyais que tu parlais d'une crise politique, d'où mon voeu à ce que tu me l'expliques. Tel que tu présentes la chose, ne confonds-tu pas par hasard les prérogatives du Président avec celles du Chef du gouvernement?
Et si feu il y a, ce sera la rue, mais jamais nos politiques que nous connaissons fort bien.

[ott]

Le système institutionnel algérien est tel que la question des prérogatives est très sensible. Cependant, en tant qu'homme politique qui attend son destin, c'est une grave faute politique que de déclarer dans une période d’ébullition politique, circulez, y a rien à voir... Le lendemain, des voix dites proches de la présidence ont pris leurs distance avec la déclaration de Ouyahia... la suite on la connait...