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Non, Boumediene n'a jamais construit un Etat (1ère Partie)

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  • #46
    Lorsque le taureau est á terre, les poignards se multiplient.
    ......bien imagé

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    • #47
      Boumediène est de la trempe de Abbane et de Ben m'hidi, des hommes d'état,des visionnaires qui n'avaient qu'un seul amour: L'ALGERIE.
      Abbane est mort assassiné par ceux qu'il pensait être ses frères!
      Boumèdienne est devenu un fléau pour l'Algérie, il a bâtit son pouvoir sur le meurtre!
      Inutile de vous en dresser la liste!
      RIEN A VOIR!!!
      "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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      • #48
        Mais pour faire plaisir aux cyniques:
        non, Boumediène n’a pas fait de coups d’Etat, non, ce n’est pas lui qui a fait couler le sang des Algériens en 1962 mais les wilayas de l’intérieur prises de folie qui se battaient entre elles ; non son idole n’a pas fait exécuter le colonel Chabani alors que, frappé de dysenterie, il ne pouvait même pas se tenir debout quand il fut traîné au poteau ; non, Krim Belkacem n’a pas été assassiné à Francfort, il s’est étranglé avec sa cravate en faisant sa toilette ; non, Boumediène n’a pas tué Khider à Madrid ni Medaghri, ; non, il n’a pas donné l’ordre à des aviateurs soviétiques de bombarder des populations civiles à El Afroun en 1967 ; non il n’avait pas des millions de dollars à son nom à la Chase Manhattan Bank et non il n’avait pas, non plus, fait déposer, par Messaoud Zegagh, des milliards de dollars prélevés sur le Trésor public. Oui la gestion socialiste des entreprises et la mise en œuvre bureaucratique de la Révolution agraire sont des réussites politiques, économiques et sociales ; oui notre école est un modèle de performance. Oui, c’est l’opposition démocratique qui a ruiné le pays ; non il n’y a pas de fraudes électorales, non ses parrains ne détournent pas les moyens de l’État pour les campagnes électorales, non il n’y a pas de censure, non il n’y pas de corruption systémique, non il n’y a pas eu d’assassinats de dizaines de jeunes en Kabylie en 2001 par la gendarmerie…
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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        • #49
          Boumédiene, c'est du passé...
          Mais apres 50 ans, existe-t-il un réel état algérien ?
          Voyez comment se dépensent 286 milliards de dollars, vous avez la réponse..

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          • #50
            Houari Boumediene où l’histoire d’un destin contrarié

            Cette étude constitue une réflexion approfondie de la période 1965-1978 et apporte également un éclairage inédit sur certains aspects du parcours de Houari Boumediene depuis la création de l’EMG jusqu’à la maladie qui l’a emporté.


            1) Le contexte historique de la prise de pouvoir par Houari Boumediène

            - 1. Alors que l’Algérie traverse une phase particulièrement difficile de son histoire, un Conseil de la révolution, constitué de 26 membres, ayant à sa tête l’ancien chef de l’EMG de l’ALN, le colonel Houari Boumediene renverse le 19 juin 1965 le président de la République, Ahmed Ben Bella (élu le 8 septembre 1962 au suffrage universel) et prend le pouvoir.
            - 2. Les raisons alléguées pour justifier le coup d’Etat, qualifié par l’historiographie officielle de « sursaut révolutionnaire », sont en substance les suivantes :
            - « mettre fin à la mauvaise gestion du patrimoine national »,
            - « faire cesser la dilapidation des deniers publics »,
            - « lutter contre l’instabilité, la démagogie, l’anarchie et l’improvisation comme procédés de gestion », cependant que les mesures de redressement annoncées visent à :
            - a) « assurer le fonctionnement des institutions en place et la bonne marche des affaires publiques » ;
            - b) « réunir les conditions pour l’instauration d’un Etat démocratique sérieux, régi par des lois et fondé sur une morale. Un Etat qui saura survivre aux événements et aux hommes. »
            - 3- Les signes avant-coureurs de la crise étaient décelables dès 1963, à travers l’insurrection de la Kabylie fomentée par le leader historique Hocine Aït Ahmed, le conflit frontalier avec le Maroc, la dissidence du chef de l’ex-Wilaya VI (devenue à l’indépendance la 9e Région militaire), le colonel Chaâbani, l’organisation de l’opposition autour du FFS et du PRS (dirigé par Mohamed Boudiaf), sous l’appellation de Comité national pour la défense de la révolution, cependant que se dégradait la situation économique et sociale. Révélant au grand jour l’incapacité du régime à y porter remède.
            - 4. Plus profondément, « le sursaut révolutionnaire » du 19 juin 1965 correspond à une situation de blocage entre les groupes en concurrence pour l’exercice du pouvoir d’Etat. Le consensus tactique qui liait les dirigeants du FLN, divisés en clans et en factions, ne pouvait survivre à la proclamation de l’indépendance. Bien que handicapé par une légitimité historique controversée mais détenteur au cours des dernières années de la Guerre de libération nationale du « leadership instrumental », le colonel Houari Boumediene semble être la seule autorité à pouvoir faire cesser le début d’anarchie qui affecte les rouages de l’Etat et mettre fidèlement en œuvre les idéaux de la révolution de 1954. L’Etat n’est plus en mesure d’assurer sa propre continuité et il confie la direction du pays à un homme qui saura s’affranchir des relents du wilayisme encore à l’œuvre au sein des élites politiques et qui était déjà préparé dans le sillage du combat contre le colonialisme à assumer la conduite des affaires publiques dans la paix et la stabilité retrouvées.

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            • #51
              - 5. Il est peu contestable que l’accession au pouvoir de Houari Boumediene ne s’est pas opérée sans que fut malmenée la légalité existante, à laquelle succédera une nouvelle organisation institutionnelle qui sera mise en place le 10 juillet 1965. Pour autant, les options fondamentales consacrées par le programme de Tripoli (1962) ainsi que par la Charte d’Alger (1964) sont réitérées et sauvegardées. Dans le même temps où il jette les bases d’une nouvelle organisation des pouvoirs publics, le président Houari Boumediene en appelle aux masses populaires qui n’avaient guère pu participer au changement institutionnel de juin 1965, et qui, alors même qu’elles se trouvent dessaisies de toute expression politique ne vont pas moins approuver le coup d’Etat et surtout les décisions institutionnelles qui seront prises ultérieurement. C’est ainsi que le rôle prépondérant dans la conduite du processus révolutionnaire qui devait échoir à une petite bourgeoisie hétérogène ayant encadré le mouvement national lui sera restitué alors qu’elle se trouvait en butte à la menace des décisions historiques sur l’autogestion (22-28 mars 1963) et la pression très forte exercée par un sous-prolétariat numériquement important issu des masses paysanes.
              - 6. Il est impossible d’évoquer le coup d’Etat du 19 juin 1965 sans traiter de la question de la légitimité historique. La place nous manque ici pour aborder le sujet avec quelques soins (nous renvoyons le lecteur à notre ouvrage à paraître fin 2007 sur « Contribution à un généalogie de l’Etat algérien des XIXe et XXe siècles. Essai sur l’archéologie du pouvoir d’Etat dans la société algérienne post-coloniale »). H. Boumediene était-il moins légitime que Ahmed Ben Bella, Hocine Aït Ahmed, Mohamed Boudiaf, et surtout que Ramdane Abane, Larbi Ben M’hidi, Boudjemaâ Souidani, le colonel Lotfi, etc ? La question est trop complexe pour être traitée ici autrement que sous forme de quelques rappels que beaucoup d’historiens se gardent de faire par souci de discréditer l’armée des frontières et surtout son chef. Cette vision ne procède pas d’une démarche objective. Quelques brèves observations à se sujet.
              - a) La notion d’historique est une chimère. Pour qui a un tant soit peu lu la littérature consacrée à la genèse du mouvement national, entamé dès les années 1920, aucun dirigeant du FLN ne peut se targuer de la qualité d’historique, sauf à nier injustement les sacrifices énormes consentis par des dizaines de milliers d’Algériens que la clandestinité avait contraint à l’anonymat. Seuls ceux qui ignorent l’histoire réelle peuvent se satisfaire des grilles de lecture de l’historiographie officielle mettant en avant des hommes dont le mérite était souvent inférieur à celui de beaucoup de militants (en tout premier lieu ceux du PPA-MTLD) et de moudjahidine anonymes.
              - b) Le président Boumediene a toujours été respectueux de la légalité révolutionnaire. Et la création de l’Armée des frontières ne relevait pas d’une dérive prétorienne du mouvement national qui aurait été délibérément voulue aux fins de saper l’autorité des institutions de la révolution (CNRA, GPRA ou CIG), à l’inverse de ce qu’affirme la thèse d’un éminent historien du mouvement national (Gilbert Meynier). Aucun historien ne peut se dissimuler qu’à partir de 1959-1960, ni le GPRA ni le CNRA ne disposent des moyens de commander aux événements faute d’autorité morale, politique et bien évidemment militaire, cependant que les combattants des wilayas de l’intérieur sont totalement abandonnés et la négociation de l’indépendance avec l’Etat colonial envisagée sans leur participation. Au même moment se structurent de clans et des factions sous la supervision de nombre d’« histoires » qui sont uniquement soucieux de se constituer des clientèles et dont le sort de l’Algérie ne constitue pas la préoccupation principale (V.M. Harbi dans l’ensemble de ses travaux).
              - c) Se tenant en retrait de cette funeste comédie, H. Boumediene observe, analyse, évalue. Il acquiert assez rapidement la conviction que si le pouvoir échoit, au lendemain de l’indépendance à des coteries et des camarillas, il en sera fini de la révolution algérienne, que s’installeront rapidement les prodromes de la guerre civile et que le chaos se généralisera à l’ensemble du territoire. Or le président Boumediene est le seul homme puissant grâce à l’armée qu’il a constituée lui-même (il s’agissait d’un stratège militaire hors du commun et d’un visionnaire incomparable) à pouvoir incarner la continuité de la révolution algérienne. Sur ce point, qu’il soit permis à l’auteur de ces lignes d’avancer une thèse inédite en la matière qui entend couper court à l’idée trop souvent reçue que H. Boumediene était de ceux (à l’instar de Boussouf, Bentobal ou Krim) qui voulurent inverser le paradigme ramdanien de la supériorité du politique sur le militaire. Rien n’est plus inexact s’il y a bien un homme qui sut appliquer à la lettre la règle d’or posée par Abane au Congrès de la Soummam. Celle de la subordination du militaire au politique, c’est bien H. Boumediene. Pour l’ancien chef de l’EMG, l’armée n’est qu’une institution au service du politique, pour autant que celui-ci soit légitime et poursuive la réalisation de l’intérêt national. C’est au politique de fixer les fins de l’action de l’Etat, les militaires ne devant que s’y plier. Que ce soit durant son combat contre l’armée coloniale ou après sa prise du pouvoir en 1965, H. Boumediene veillera constamment à ce que l’élaboration et la conception de la politique de la nation soient définies par les politiques et seulement par eux. N’est-il pas d’ailleurs symptomatique que les politologues algériens les moins suspects de sympathie à l’égard de Boumediene (M. Harbi ; L. Addi) aient systématiquement récusé la qualificatif de « dictature militaire », appliqué à cette période (cette prise de position constante les honore du point de vue de la rigueur intellectuelle).

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              • #52
                - II . Le projet global de société incarné par Boumediène : Fidélité à la proclamation du 1er novembre 1954 et aux autres décisions historiques du FLN-ALN

                - 7. On va voir qu’à travers les profondes réformes engagées sur le terrain, c’était tout un projet de société que H. Boumediene entendait mettre en œuvre. Quelque opinion qu’on ait du bilan du président Boumediene (nous y reviendrons plus loin), force est de constater que la récupération des richesses naturelles (1966 et 1971), la Révolution agraire, la participation des ????? à la gestion de leurs entreprises, la démocratisation de l’enseignement donnaient un contenu concret aux principes contenus dans la proclamation du 1er Novembre 1954 ; autrement dit H. Boumediene n’a eu de cesse de rester fidèle à la raison d’être même du combat mené par le peuple algérien pour se libérer de la domination coloniale et accéder enfin à la dignité et au bien-être.
                - 8. Afin de soumettre la bourgeoisie bureaucratique algérienne qui entendait conforter ses assises au lendemain de l’indépendance, sans se soucier de la question de sa légitimité populaire, le président Boumediene réorganise les institutions politiques de la Société civile, de façon à faire obstacle à la mainmise de cette bourgeoisie et de ses relais sur les leviers de commande de l’Etat et l’empêcher d’instaurer son hégémonie sur les institutions. Plus que la GSE, c’est la Révolution agraire (RA) qui constituera le test le plus significatif de la volonté politique de H. Boumediene de structurer la Société algérienne en s’adossant aux principaux acteurs du changement social : les fellahs, les travailleurs, les intellectuels et l’ensemble de forces sociales qui adhèrent au projet de transformation de la société algérienne.
                - 9. On se gardera de croire que le concept de RA a été forgé ex-nihilo par H. Boumediene. Ce concept figure expressis verbis dans le programme de Tripoli. Par RA, les pères fondateurs de la révolution algérienne entendaient à la fois la réalisation d’une vaste réforme agraire, l’instauration de nouveaux rapports de production dans l’agriculture et la sauvegarde du patrimoine foncier national. Le président Boumediene était en phase avec le programme de Tripoli qui insistait sur la nécessité de coordonner les efforts réalisés grâce au développement agricole avec le lancement de l’industrialisation qui constituait également une priorité de l’équipe dirigeante.
                - 10. L’échec de la RA, patent à la fin des années 1970, ne doit pas servir de prétexte pour instruire un procès en incompétence du président Boumediene, tentation à laquelle cèdent trop souvent les historiens contemporains. H. Boumediene avait d’emblée compris à quelles conditions la RA pouvait réussir dans sa prétention à transformer radicalement les conditions de vie et de travail des paysans et à servir de locomotive à l’industrie. En particulier, il redoutait l’emprise des appareils bureautiques sur les opérations de mise en œuvre de la RA au détriment des producteurs directs.
                - 11. Les convictions de H. Boumediene ne reposaient sur aucune dogmatique et n’étaient enfermées dans aucun carcan bureaucratique. Elles s’appuyaient sur des analyses scientifiques irréfutables à cette époque, selon lesquelles le développement du secteur industriel était conditionné par le développement d’une agriculture préalablement socialisée. En outre, la formule coopérative semblait la mieux adaptée à la situation de la paysannerie algérienne dans la mesure où elle conférait aux coopérateurs le maximum d’autonomie. Mais tout à l’opposé de ce schéma, les premières années de l’expérience de la RA ont fait apparaître de nombreux dysfonctionnements et insuffisances au niveau des institutions locales ainsi qu’au niveau de l’appareil judiciaire qui seront vigoureusement dénoncées par le président du Conseil de la révolution.
                - 12. Le président H. Boumediene voulait à la fois limiter la constitution d’une organisation pyramidale qui aurait fonctionné unilatéralement du sommet à la base et une planification de type autoritaire qui aurait fait bon marché des intérêts des producteurs et de leur autonomie de décision. A l’inverse, il n’était pas question, compte tenu de la portée assignée à la RA, de s’en remettre aux seuls paysans d’organiser les différentes étapes inscrites au programme de la RA en les livrant ainsi à leurs seules initiatives. Le centralisme bureaucratique tout comme la liberté anarchique n’avaient pas leur place dans la conception, l’élaboration et l’application d’une entreprise destinée à transformer de fond en comble le monde rural.

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                • #53
                  - 13. Le parallélisme avec l’expérience chilienne tentée au début des années 1970 par le président Salvator Allende est très tentant, encore que l’on doive rappeler que le président Boumediene avait mis en garde le président chilien contre les illusions de sa stratégie de conquête du pouvoir pour imposer le socialisme. Toutefois, comme au Chili, H. Boumediene a voulu assurer un passage sans à-coups au socialisme. Au Chili, l’Unité populaire de S. Allende avait refusé les débordements du Mir et parié sur la neutralité de l’institution militaire, tout en s’efforçant de respecter les règles de la légalité bourgeoise. En Algérie, le président H. Boumediene n’a pas cherché à répudier en bloc les institutions officielles mais seulement, à pas comptés, les contourner par celles auxquelles il voulait faire jouer un rôle d’impulsion de la révolution socialiste (essentiellement les organisations de masse), et ce, en fonction des luttes sociales qui étaient engagées sur le terrain.
                  - 14. Pour autant, l’analyste doit faire justice du procès, trop souvent instruit contre H. Boumediene, qu’il n’aurait pas été un véritable homme d’Etat. Certes, le président algérien n’était pas omniscient et sans doute également n’avait-il pas eu la prescience des conséquences qu’allaient induire ses choix politiques du milieu des années 1960. Mais d’une part, tous les gouvernants, sans exception à travers l’histoire ont eu besoin de recourir à une doctrine pour donner sens et cohérence à leur action ; d’autre part, H. Boumediene était, à l’origine, l’otage des principes inaccessibles posés par la Révolution algérienne qui voulaient que seule la voie de développement non capitaliste pouvait garantir à l’Algérie, prospérité, richesse et croissance. Pour autant, la doctrine sur laquelle H. Boumediene s’appuiera et qu’incarnaient les « industrialistes » était complètement déconnectée des réalités nationales, dans la mesure où la mise en œuvre de l’industrialisation avait été conçue comme une greffe du modèle d’organisation économique et technique occidental sur des structures sociales inaptes à les recevoir. Il faudra attendre 1977 pour que fussent percées à jour les aberrations que charriait cette vision surréaliste des besoins et des moyens réels de l’Algérie.
                  - 15. Quant à la fidélité de Houari Boumediene aux lourdes tables de la loi que portaient la proclamation du 1er Novembre 1954, la plateforme de la Soummam d’août 1956, le programme de Tripoli et la Charte d’Alger, la question se pose de savoir quel jugement l’histoire aurait porté sur lui s’il avait décidé de s’en affranchir, et d’abord de quelle légitimité il eut pu se prévaloir pour imposer des choix économiques totalement en contradiction avec ceux ouvertement proclamés par les pères fondateurs de l’Etat virtuel algérien, à commencer par le plus légitime d’entre eux, à savoir Abane Ramdane. Le président Boumediene était socialiste dans la fidélité aux options idéologiques et politiques qui transcendaient largement ses choix subjectifs.
                  - 16. C’est sans doute ici le lieu de rappeler que le qualificatif de nationaliste populiste accolé au président Boumediene (H. Harbi) ne correspond que très imparfaitement à la réalité des choses. Même si la phraséologie de H. Boumediene empruntait trop souvent au mythe du grand soir (il s’agissait pour lui de mobiliser les populations), il restait avant tout soucieux de réalisations concrètes. Nombre d’esprits savants affectent de croire qu’il était facile au sortir d’une longue nuit coloniale de mettre en place des institutions efficientes de créer quasiment ex-nihilo des traditions économiques et industrielles, et d’entraîner toute une société recrue d’épreuves et d’humiliations. Le président Boumediene était indéniablement un homme d’Etat auquel avait fait défaut la plus précieuse et la plus rare des ressources dont aucun bâtisseur ne peut se passer, le temps.

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                  • #54
                    Mais pour faire plaisir aux cyniques:
                    non, Boumediène n’a pas fait de coups d’Etat, non, ce n’est pas lui qui a fait couler le sang des Algériens en 1962 mais les wilayas de l’intérieur prises de folie qui se battaient entre elles ; non son idole n’a pas fait exécuter le colonel Chabani alors que, frappé de dysenterie, il ne pouvait même pas se tenir debout quand il fut traîné au poteau ; non, Krim Belkacem n’a pas été assassiné à Francfort, il s’est étranglé avec sa cravate en faisant sa toilette ; non, Boumediène n’a pas tué Khider à Madrid ni Medaghri, ; non, il n’a pas donné l’ordre à des aviateurs soviétiques de bombarder des populations civiles à El Afroun en 1967 ; non il n’avait pas des millions de dollars à son nom à la Chase Manhattan Bank et non il n’avait pas, non plus, fait déposer, par Messaoud Zegagh, des milliards de dollars prélevés sur le Trésor public. Oui la gestion socialiste des entreprises et la mise en œuvre bureaucratique de la Révolution agraire sont des réussites politiques, économiques et sociales ; oui notre école est un modèle de performance. Oui, c’est l’opposition démocratique qui a ruiné le pays ; non il n’y a pas de fraudes électorales, non ses parrains ne détournent pas les moyens de l’État pour les campagnes électorales, non il n’y a pas de censure, non il n’y pas de corruption systémique, non il n’y a pas eu d’assassinats de dizaines de jeunes en Kabylie en 2001 par la gendarmerie…
                    prends au moins la peine de citer l'auteur de tirade assez comique qui est l'oeuvre du non moins comique député du RCD.
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                    • #55
                      non il n’avait pas des millions de dollars à son nom à la Chase Manhattan Bank et non il n’avait pas, non plus, fait déposer, par Messaoud Zegagh, des milliards de dollars prélevés sur le Trésor public.
                      Pour certaines critiques contre Boumediene proférées par Nordine Ait Hammouda j'ai répondu en me référant á des analystes politiques et á des historiens mais pour celle là (citation), je trouve que c'est de la débilité tout simplement.

                      Je voudrais bien croire ce qui se dit mais un minimum de preuves est indispensable, c'est vraiment irréspensable de diffamer de la sorte ceux qui ne peuvent plus répondre.

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                      • #56
                        prends au moins la peine de citer l'auteur de tirade assez comique qui est l'oeuvre du non moins comique député du RCD.
                        Toi qui trouve tout ça comique! Rigole donc un bon coup!... L'auteur en question est le fils d'un certain Amirouche! Mort au combat, trahis par ceux que tu adule aujourd'hui et qui ont passé la révolution, l'arme au pièd, bien planqué derrière la frontière!
                        Et qui aujourd'hui fanfaronnent qu'ils sont des "fhel"!!!

                        Je le disais bien que c'est pour les cyniques!
                        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                        • #57
                          c'est vraiment irréspensable de diffamer de la sorte ceux qui ne peuvent plus répondre.
                          Si c'est de la diffamation vas donc le trainer devant les tribunaux! Tu gagneras à tout les coup, eu égard à la justice léguée par Boumboum!!!
                          "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                          • #58
                            L'auteur en question est le fils d'un certain Amirouche! Mort au combat,
                            cours vite déposer un brevet t'as inventé le fil à couper le beurre. c'est tout ce qui est important dans ton post.
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                            • #59
                              cours vite déposer un brevet t'as inventé le fil à couper le beurre. c'est tout ce qui est important dans ton post.
                              Du vent! que du vent!
                              Aucun argument, aucun raisonnement!...
                              Dès qu'on vous pousse dans vos derniers retranchements vous montrez votre véritable nature! Al Khatfa*! c'est tout ce que vous savez faire!

                              *Le chapardage

                              Et ça se prétend Dimafhel!
                              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

                              Commentaire


                              • #60
                                Du vent! que du vent!
                                Aucun argument, aucun raisonnement!...
                                Dès qu'on vous pousse dans vos derniers retranchements vous montrez votre véritable nature!

                                On pourrait aisément te retourner tes propos.
                                On attend toujours ton argumentation, tes preuves et une ébauche de raisonnement.
                                Prend le soin de lire ce qui a été posté et si tu trouves encore des choses á dire sur Boumediene je serais ravi de te lire.

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