Empêché d’intervenir dans un séminaire : le P/APW de Tizi Ouzou dénonce « un cas de censure »
Imene Brahimi (TSA)
Le président de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi Ouzou a été empêché, dimanche 6 juin, de prendre la parole lors d’un séminaire sur l’environnement organisé par l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Dans une déclaration intitulée « halte à la censure », Mahfoud Belabbas dénonce « vigoureusement (des) pratiques télécommandées et destinées à m’empêcher d’exprimer une nouvelle fois notre détermination à faire face aux manœuvres d’isolement qui frappent notre wilaya".
« Invité officiellement, en ma qualité de P/APW, à l’ouverture du séminaire national sur l’environnement organisé par l’université de Tizi Ouzou, je m’étais naturellement préparé à prendre la parole, le sujet étant d’actualité et mobilise la population de la Kabylie, surtout après le scandaleux blocage par le ministère des Affaires étrangères du projet du PNUD destiné à notre région », rappelle l’élu du RCD qui déclare que « les organisateurs, sans doute sur injonction d’Alger, ont choisi de m’empêcher d’intervenir".
Pour le responsable de l’assemblée régionale, « ces pratiques d’une époque qu’on croyait dépassée ne nous dévieront jamais de nos responsabilités et engagements. » « Nous ne sommes dupes de rien », estime-t-il encore avant de conclure que « cette censure, 30 ans après Avril 1980, nous rappelle que la vigilance est de mise, notamment en Kabylie qui fait l’objet d’ostracisme et d’anti-kabylisme. »
A l’ouverture des travaux, les organisateurs du séminaire n’ont donné la parole qu’à la ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique.
Imene Brahimi (TSA)
Le président de l’Assemblée populaire de wilaya (APW) de Tizi Ouzou a été empêché, dimanche 6 juin, de prendre la parole lors d’un séminaire sur l’environnement organisé par l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. Dans une déclaration intitulée « halte à la censure », Mahfoud Belabbas dénonce « vigoureusement (des) pratiques télécommandées et destinées à m’empêcher d’exprimer une nouvelle fois notre détermination à faire face aux manœuvres d’isolement qui frappent notre wilaya".
« Invité officiellement, en ma qualité de P/APW, à l’ouverture du séminaire national sur l’environnement organisé par l’université de Tizi Ouzou, je m’étais naturellement préparé à prendre la parole, le sujet étant d’actualité et mobilise la population de la Kabylie, surtout après le scandaleux blocage par le ministère des Affaires étrangères du projet du PNUD destiné à notre région », rappelle l’élu du RCD qui déclare que « les organisateurs, sans doute sur injonction d’Alger, ont choisi de m’empêcher d’intervenir".
Pour le responsable de l’assemblée régionale, « ces pratiques d’une époque qu’on croyait dépassée ne nous dévieront jamais de nos responsabilités et engagements. » « Nous ne sommes dupes de rien », estime-t-il encore avant de conclure que « cette censure, 30 ans après Avril 1980, nous rappelle que la vigilance est de mise, notamment en Kabylie qui fait l’objet d’ostracisme et d’anti-kabylisme. »
A l’ouverture des travaux, les organisateurs du séminaire n’ont donné la parole qu’à la ministre déléguée chargée de la Recherche scientifique.