C'est un menteur, à l'époque coloniale elle était ado, après l'indépendance elle a épousé l'avocat Me Verges, celui qui défendait les membres du FLN.
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Dans l’intimité d’une maison close algérienne
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C'est possible qu'il soit juste un menteur.
Pour Bouhired, je ne savais pas qu'elle était l'épouse de J. Verges. C'est Ighil Ahriz sa femme non ?Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay
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3,5 millions d'hab alger + banlieue.si on enleve 52% de femmes soit 1,8 million il reste 1,7 millions d'hommes.
si on enleve les bébés + enfants + ados et les vieux de plus de 70 ans (andropose) il doit rester moins de 800 000 hab capables d'aller dans ces maisons.
si on enleve le vrai croyants soit 50% environ il resterai 400 000 hab potentiels environ.
soit 1 maison close pour 50 habitants mdrrr
a moins que ces maisons ne comptent que 1 prostituée je vois comment on peut avoir 8000 maisons.
a mon avis 8000 c'est pour toute l'algerie.
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Envoyé par RobocopMais comment elle a fait, elle a envoyé du courrier aux habitants d'Alger et qui ont répondu, elle a fait du porte à porte, j'aimerai bien connaitre sa méthode, yaw c’est digne d’un recensement, 8 000 mais tu te rends compte du chiffre et sur combien de maison elle a fait son sondage.
Ceci dit, dans l'article paru dans El Khabar à l'époque, Mme Benbraham insistait surtout sur les bidonvilles. C'est là que se trouvait le plus gros des "maisons".
Envoyé par LoubiaSi on pend un minimum de 5 clients par jours dans chaque maison, ça voudrait dire que plus de 1 millions d'algériens voient des prostituées chaque mois. Et tout ça, bien sûr, seulement à Alger. ..
Envoyé par samarkand777il resterai 400 000 hab potentiels environ.
soit 1 maison close pour 50 habitants mdrrr
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P.S: J'ajouterai ce chiffre communiqué par le Ministère de la Solidarité nationale: 3 000 naissances hors mariage sont enregistrées chaque année en Algérie. Pour moi, ce chiffre à lui seul, même loin de refléter la réalité, est suffisamment révélateur du drame.
Quant à l'inceste, n'en parlons pas:
Pour Abderahmane Arar, président du réseau «Nada», la situation est alarmante. En 2010, pas moins de 1359 enfants ont subi des violences sexuelles dont 781 sont des filles.
http://www.horizons-dz.com/actualite/16058.html"Notre société développe des mécanismes de défense de type projectif : les tares appartiennent aux tarés, aux autres sociétés (...)"
"Dans ce conteste culturel et social d’interdits et de non-dits, aucune statistique fiable n’a vu et ne verra probablement pas le jour", dira le Dr. Ben Abdellah pour qui l’inceste reste, malgré tout l’étendue dramatique qui l’entoure "un épiphénomène" mais loin d’être une fantaisie passagère car prêtant gravement à conséquence pour la cohésion des structures familiales et l’avenir psychique et social des "victimes".
http://www.algerie-dz.com/article23.htmlFortuna nimium quem fovet, stultum facit.
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bureau à Alger. Elle ne vit pas sur une autre planète,
C'est très compliqué, à moins que tu aies une adresse mél à me communiquer.
Bon, ma petite idée à moi est qu'elle a sûrement eu accès à des documents officiels (sécurité, gendarmerie, etc), soit parce qu'elle a des contacts solides dans ces milieux, ce qui n'est pas à écarter au vu de sa longue carrière d'avocate établie, soit qu'il y a eu fuite délibérée d'une instance quelconque qui voulait attirer l'attention sur l'ampleur du phénomène, sans trop se mouiller.
On va raisonner par analogie, combien il y a de délinquants derrière les barreaux et combien sont-ils dans la nature ?
Donc si les services ont recensé 8000 maisons de rdv, de ce fait, ils ont arrêté les locataires des lieux, maintenant combien ont échappé aux mailles du filet ?
Pour ton info, tout est traçable, s'il y a une brebis galeuse parmi les services, qui divulgue des documents classés secret, elle sera vite repérée, c'est restreint et personne ne joue avec sa tête.
En ce qui concerne, les naissances hors mariage, c'est une autre paire de manches, je te donne un indice, car je ne veux pas m'étaler là-dessus, des filles qui arrivent chez le gynéco enceinte tout en étant pucelle, celui-ci est obligé de les dépuceler avec une pince et ce, avant l’accouchement, quand on jeu avec le feu entre ados et entre jeunes, on risque de se brûler les doigts, si tu vois ce que je veux dire.Dernière modification par RoboCop, 20 décembre 2010, 20h50.Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay
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Non, je n'ai pas son email, et même si je l'avais je ne vais tout de même pas le mettre sur un forum.
Par contre, tu peux tenter de la joindre via le bâtonnat d'Alger: http://www.avocats-alger.com/
Donc si les services ont recensé 8000 maisons de rdv, de ce fait, ils ont arrêté les locataires des lieux, maintenant combien ont échappé aux mailles du filet ?
Concernant la fuite de renseignements, je ne crois pas que ce soit le fait de "brebis galeuses", comme tu l'écris, mais que ça a été plutôt organisé. C'est un sujet délicat, et on voit mal un responsable venir annoncer à la télé qu'il y a 8000 maisons clandestines à Alger ! Cette façon d'agir des services (fuites organisées) n'est pas inhabituelle, du reste.
Enfin, je rappelle qu'après avoir remédié au vide juridique, on a vu le résultat, comme par exemple lors de l'éradicaion cet été du bidonville Aljazira à BEZ. Ce qu'on y a découvert confirme hélas ce que tout le monde savait déjà.
Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.
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Non, je n'ai pas son email, et même si je l'avais je ne vais tout de même pas le mettre sur un forum.
Si tu avais bien lu l'article d'El Watan tu aurais certainement noté que le problème capital qui se posait à ce moment-là c'était qu'il n'y avait pas de textes juridiques interdisant la prostitution entre majeurs. Les services disposaient de tous les renseignements, mais ne pouvaient agir dans l'illégalité. Il fallait des lois, d'où cette action de sensibilisation.
Je suis désolé, mais s'il y a une brigade des moeurs, ce n'est pour faire du défilé de mode, création de lieu de débauche, racollage, proxénétisme... Tout ces délits existaient depuis la nuit des temps dans les lois Algériennes.
Concernant la fuite de renseignements, je ne crois pas que ce soit le fait de "brebis galeuses", comme tu l'écris, mais que ça a été plutôt organisé. C'est un sujet délicat, et on voit mal un responsable venir annoncer à la télé qu'il y a 8000 maisons clandestines à Alger ! Cette façon d'agir des services (fuites organisées) n'est pas inhabituelle, du reste.Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay
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Dans l’intimité d’une maison close
Oran : Dans l’intimité d’une maison close
C’est un secret bien gardé. En Algérie, il existe encore une vingtaine de maisons closes réglementées. Sous la vigilance de la police et l’autorité d’une mère maquerelle, les filles gagnent plutôt bien leur vie. El Watan Week-end a poussé la porte de la dernière maison de tolérance encore ouverte à Oran…
La démarche altière dans sa robe bustier parme, Malika, 50 ans, tourne en rond en écoutant cheb Hasni. Elle attend un client, et pour elle les journées sont devenues longues. Soudain, des pneus crissent. Une voiture emprunte le chemin caillouteux de la rue des Jasmins, ex-rue Lac Duc, dans le quartier de Derb, à Oran. La voiture s’arrête devant une bâtisse de trois étages qui a sûrement connu des jours meilleurs, dans un passé pas si lointain. Dans les années 90, tout le long de la ruelle, neuf maisons closes réglementées étaient, encore, ouvertes. Elles dataient toutes de la période coloniale.
A l’époque, c’étaient les seules à accepter des Algériens, alors que les autres maisons, plus huppées, situés dans le centre-ville d’Oran, étaient réservées aux Français. Rue des Jasmins, les maisons closes n’avaient pas de nom, juste un numéro qui permettait de les différencier et que les clients s’échangeaient entre eux. C’était l’époque où le sexe tarifé avait permis à toute une génération de connaître ses premiers émois sexuels. Cette époque, Khalti Fatma, qui travaillait dans l’une des maisons closes, l’a bien connue. Elle se rappelle cette folie joyeuse qui régnait dans le quartier. De ces habitués qu’on croisait si souvent, qu’on en venait à connaître leurs prénoms. Aujourd’hui, seule la «2» est encore ouverte, les autres ont dû fermer, laissées à l’abandon par des héritiers trop honteux de récupérer une activité que leur mère avait exercée et qui ont préféré se débarrasser, au plus vite, de la bâtisse en la revendant ou en l’abandonnant. Depuis, Khalti Fatma, 50 ans, s’est, elle aussi, reconvertie. Elle est devenue physionomiste.
Bas résille noirs
Visage émacié, un foulard autour de la tête et une longue tunique qui cache un corps qu’elle ne peut plus exposer au regard des hommes, elle reste assise sur un cageot, toute la journée. Elle filtre les entrées en faisant payer 50 DA à ceux qui sont admis à pénétrer à l’intérieur, et refuse les mineurs et ceux qui ne lui inspirent pas confiance. «C’est moi qui dis qui entre et qui reste dehors, affirme t-elle, ce n’est pas parce que c’est une maison close qu’on doit laisser entrer n’importe qui. Je dois rester vigilante parce que les filles ont parfois affaire à des hommes qui ont un comportement violent une fois à l’intérieur. Et puis, il y a ceux qui demandent aux filles de leur faire des choses contraires à la morale. Ceux-là, je leur interdis, pour toujours, l’accès à l’établissement.» A l’intérieur, une grande pièce à colonnades.
Au fond, un petit comptoir de bar où les hommes peuvent siroter une gazouz en attendant leur tour, tout en écoutant le raï que diffusent des haut-parleurs. Le long du mur, des chaises en plastique blanc. Deux femmes de 35 ans sont assises. Karima, cheveux peroxydés et rouge à lèvres intense, porte une nuisette rouge qui laisse deviner ses formes plantureuses et des bas résille noirs, tandis que sa copine Safia est juste vêtue d’un petit peignoir bleu clair, légèrement entrouvert sur la poitrine qui laisse apparaître un petit bout de sein. Toutes les deux sont chaussées de pantoufles, comme pour souligner le caractère familial de l’endroit. Elles papotent gaiement sans trop accorder d’attention aux deux hommes qui leur font face et qui les reluquent en silence. «Ce sont des habitués, confie Karima, ils attendent que les filles avec qui ils ont l’habitude d’aller, terminent avec un autre client.»
D’une prison à l’autre
Au «2», elles sont une quinzaine à travailler et à habiter sur place. Elles ont 35 ans de moyenne d’âge et ont toutes connu un passage par la prostitution clandestine avant de rejoindre une maison close réglementée. Elles en ont fait la demande auprès du commissariat de leur quartier de résidence qui, après enquête, n’autorise que les femmes divorcées et les mères célibataires à entrer dans une maison de tolérance. «Ici je suis bien, confie la brune et plantureuse Sabrina. Je suis en sécurité et je travaille avec préservatif, ce qui n’était pas le cas avant. Et puis, on mange bien ici. Il y a quelqu’un qui nous cuisine nos plats préférés ! L’ambiance est bonne, on s’entraide entre femmes.
Les seules fois où il y a eu des frictions, c’est à cause de l’argent. Certaines sont jalouses de celles qui ont plus de clients, donc qui gagnent plus.» Toutes les filles sont soumises à des règles drastiques. Elles ne peuvent quitter l’établissement sans une autorisation du commissariat. «On est soumises à un régime strict, révèle Hafida, la plus svelte des pensionnaires. On est fichées et on nous retire notre passeport dès qu’on entre dans une maison de tolérance. On n’a pas le droit de sortir de l’établissement sans être accompagnées par une personne et sans en informer le commissariat. De plus, on n’a pas le droit de fréquenter les endroits publics comme les discothèques ou les cabarets. Si une travailleuse du sexe est arrêtée, elle risque une lourde peine de prison.» Toutes affirment que leurs parents ne sont pas au courant de leur activité, mais la réalité n’est pas aussi simple. «Les familles sont au courant, révèle une femme proche des filles. Il y a même des parents ou des enfants qui viennent à la maison close pour se faire remettre de l’argent.»
Chinois radins
Chacune occupe une chambre qu’elle aménage selon sa convenance. D’énormes posters de Britney Spears tapissent les murs, de celle de Safia, mère célibataire de deux petites filles placées en nourrice à Annaba. Des produits de beauté sont alignés sur une étagère. Une corbeille pleine de préservatifs est posée sur la commode, un bidon est placé près du lavabo dans lequel sont jetés ceux qui ont été utilisés. Un petit peignoir à motifs chinois est accroché à une patère. «C’est un client chinois qui me l’a offert, confie Safia, je le porte quand ils viennent nous rendre visite. Ils arrivent escortés par la police. Ils sont très gentils, en revanche, ils sont radins ; ils ne laissent jamais de pourboire.»
Une télévision reste en permanence allumée sur Canal Algérie, même en présence d’un client. «Je baisse le son, précise Safia, mais pas question de l’éteindre.» Aucune photo ni objet personnel n’est visible dans la chambre. «Pas question que des clients voient la photo de mes enfants quand ils rentrent dans la chambre, affirme Safia. Ils payent pour mon corps. Tout le reste est secret.» A Oran, la maison de tolérance fonctionne selon le système du jeton. C’est une particularité des maisons closes oranaises, car ailleurs, la fille loue une chambre chez la propriétaire. Lorsqu’un client choisit l’une des filles, il achète un jeton pour 350 DA, qui lui garantit une prestation de cinq minutes. A partir de son bureau, la patronne surveille chaque prestation et actionne une sonnette qui retentit dans la chambre pour signaler que le temps est écoulé.
Pour pouvoir continuer, le client est tenu de payer un autre forfait. A la fin de la semaine, le nombre de jetons est comptabilisé et les gains partagés avec la propriétaire. Chaque travailleuse du sexe se fait entre 25 000 et 35 000 DA/mois, bien loin des sommes que gagnent les filles exerçant à Annaba ou Skikda dont les gains seraient de 150 000 DA/mois. Pour Malika, les temps sont durs. La doyenne des pensionnaires «ne rapporte plus», au grand désespoir de la patronne qui aimerait bien se débarrasser d’elle. Mais impossible de renvoyer une fille de la maison sans qu’elle ait commis une faute grave, seul argument valable aux yeux de la police. Un nouveau client fait son entrée. Après avoir déshabillé du regard la poignée de filles assises, il s’éloigne avec l’une d’elles. De la tristesse se lit dans le regard de Malika. On devine la jeune femme désirable qu’elle fut et qui souffre de ne plus l’être. Mais pour elle comme pour les autres, il y a rarement une vie après la maison close.
*Tous les prénoms ont été changés
Au service des autres
Kheira Batouche a décidé de consacrer sa vie au service des plus démunis. Dans le centre de salubrité publique, situé dans le quartier populaire de Derb, à Oran, elle soigne et aide les habitants du quartier, ainsi que les travailleuse du sexe, à qui elle a imposé l’utilisation du préservatif avec l’aide de l’association AIDS Algérie.
Salim Mesbah El WatanContrairement a la douleur, le bonheur ne s'écrit, pas il se vit... Moi je ne sais qu'écrire
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Spacialle,
Ben ouais...elles sont fonctionnaires !
Elles en ont fait la demande auprès du commissariat de leur quartier de résidence qui, après enquête, n’autorise que les femmes divorcées et les mères célibataires à entrer dans une maison de tolérance
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