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Dans l’intimité d’une maison close algérienne

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  • #16
    Et puis, il y a ceux qui demandent aux filles de leur faire des choses contraires à la morale. Ceux-là, je leur interdis, pour toujours, l’accès à l’établissement. »
    On aurait tout entendu, comme quoi on respecte la morale dans les maisons closes.
    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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    • #17
      La démarche altière dans sa robe bustier parme, Malika, 50 ans, tourne en rond en écoutant cheb Hasni. Elle attend un client, et pour elle les journées sont devenues longues. Soudain, des pneus crissent. Une voiture emprunte le chemin caillouteux de la rue des Jasmins, ex-rue Lac Duc, dans le quartier de Derb, à Oran. La voiture s’arrête devant une bâtisse de trois étages qui a sûrement connu des jours meilleurs, dans un passé pas si lointain. Dans les années 90, tout le long de la ruelle, neuf maisons closes réglementées étaient, encore, ouvertes. Elles dataient toutes de la période coloniale.

      A l’époque, c’étaient les seules à accepter des Algériens, alors que les autres maisons, plus huppées, situés dans le centre-ville d’Oran, étaient réservées aux Français. Rue des Jasmins, les maisons closes n’avaient pas de nom, juste un numéro qui permettait de les différencier et que les clients s’échangeaient entre eux. C’était l’époque où le sexe tarifé avait permis à toute une génération de connaître ses premiers émois sexuels. Cette époque, Khalti Fatma, qui travaillait dans l’une des maisons closes, l’a bien connue. Elle se rappelle cette folie joyeuse qui régnait dans le quartier. De ces habitués qu’on croisait si souvent, qu’on en venait à connaître leurs prénoms. Aujourd’hui, seule la « 2 » est encore ouverte, les autres ont dû fermer, laissées à l’abandon par des héritiers trop honteux de récupérer une activité que leur mère avait exercée et qui ont préféré se débarrasser, au plus vite, de la bâtisse en la revendant ou en l’abandonnant. Depuis, Khalti Fatma, 50 ans, s’est, elle aussi, reconvertie. Elle est devenue physionomiste.

      Bas résille noirs

      Visage émacié, un foulard autour de la tête et une longue tunique qui cache un corps qu’elle ne peut plus exposer au regard des hommes, elle reste assise sur un cageot, toute la journée. Elle filtre les entrées en faisant payer 50 DA à ceux qui sont admis à pénétrer à l’intérieur, et refuse les mineurs et ceux qui ne lui inspirent pas confiance. « C’est moi qui dis qui entre et qui reste dehors, affirme t-elle, ce n’est pas parce que c’est une maison close qu’on doit laisser entrer n’importe qui. Je dois rester vigilante parce que les filles ont parfois affaire à des hommes qui ont un comportement violent une fois à l’intérieur. Et puis, il y a ceux qui demandent aux filles de leur faire des choses contraires à la morale. Ceux-là, je leur interdis, pour toujours, l’accès à l’établissement. » A l’intérieur, une grande pièce à colonnades.

      Au fond, un petit comptoir de bar où les hommes peuvent siroter une gazouz en attendant leur tour, tout en écoutant le raï que diffusent des haut-parleurs. Le long du mur, des chaises en plastique blanc. Deux femmes de 35 ans sont assises. Karima, cheveux peroxydés et rouge à lèvres intense, porte une nuisette rouge qui laisse deviner ses formes plantureuses et des bas résille noirs, tandis que sa copine Safia est juste vêtue d’un petit peignoir bleu clair, légèrement entrouvert sur la poitrine qui laisse apparaître un petit bout de sein. Toutes les deux sont chaussées de pantoufles, comme pour souligner le caractère familial de l’endroit. Elles papotent gaiement sans trop accorder d’attention aux deux hommes qui leur font face et qui les reluquent en silence. « Ce sont des habitués, confie Karima, ils attendent que les filles avec qui ils ont l’habitude d’aller, terminent avec un autre client. »
      joliment écrit
      on fait avec..........

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      • #18
        le journaliste semble découvrir ca


        ca a toujours existé. et ce dans dans toutes les grandes villes algériennes.


        celui de constantine a été fermé en 1991 par la municipalité barbue du FIS. c'etait tout un quartier.

        les filles payaient leur impots étaient suivies médicalement et n'entre pas qui veut chez elles. filtrage par el bouaba et pour les heureux qui rentraient ils ont interet a etre corrects sinon coup de telephone et il finit au commissariat
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #19
          Je savais pas que des maisons closes légales existaient chez nous. Elles se font discrètes apparemment, personne n'en parle.

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          • #20
            en terre d'islam ce n'est pas envisageable !!
            ça existe même en terre bouddhiste.

            Certains, à chaque sujet, pour argumenter ou rejeter ou adhérer, se réferent à l'islam. à la fin ça fait trop.

            L’islam c'est aussi la culture, la civilisation, voire le progrès. pourkoi toujours des interdits.

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            • #21
              Ce que je retiens de l’article.

              - Ce journaliste ne sait pas utiliser les virgules.

              Ou, si vous préférez :

              Ce, journaliste ne sait, pas, utiliser les, virgules.



              - La tentative de faire dans l'émotionnel (relevée par tamerlan) ; ça m'a fait rire.



              - Le respect de la morale (relevé par RoboCop) ; ça m'a fait rire (aussi).
              -
              Ce n’est pas un homme, c’est un champignon.
              -

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              • #22
                Cruel dilemme entre misère sexuelle et prostitution (légalisée). Autant choisir entre la peste et le choléra !

                Certains, à chaque sujet, pour argumenter ou rejeter ou adhérer, se réferent à l'islam. à la fin ça fait trop.
                D'acc avec ça. C'est pas parce que l'Islam interdit une chose que celle-ci n'existe pas. L'islam interdit l'alcool, et pourtant l'alcool coule à gogo. L'islam interdit le mensonge, et pourtant on ment comme on respire, même dans les mosquées, etc, etc.
                Fortuna nimium quem fovet, stultum facit.

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                • #23
                  Pour Malika, les temps sont durs. La doyenne des pensionnaires « ne rapporte plus », au grand désespoir de la patronne qui aimerait bien se débarrasser d’elle
                  quelle misére !
                  elle veut la jeter dans la rue à cet age , parcequ'elle ne lui rapporte plus assez d'argent ...
                  comme quoi il y'a toujours pire quelque part
                  "N'imitez rien ni personne. Un lion qui copie un lion devient un singe." Victor Hugo

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                  • #24
                    ex-rue Lac Duc
                    Je crois que l'ancien nom était "rue de l'aqueduc"
                    Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                    • #25
                      Les familles sont au courant, révèle une femme proche des filles. Il y a même des parents ou des enfants qui viennent à la maison close pour se faire remettre de l’argent. »
                      pourraient avoir le tact de pas faire venir les gamins!
                      on fait avec..........

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                      • #26
                        sont ratachés a quel ministere ces maisons closes?
                        je croyais que c'etait fermé depuis longtemps!!!
                        عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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                        • #27
                          pourraient avoir le tact de pas faire venir les gamins!
                          nous sommes precoce dans tout les domaines ,ils apprennent le metier dés leur plus jeune age .

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                          • #28
                            Comme a dis quelqu'un plus haut: On ne peut pas endiguer le phénomène..
                            donc je préfère qu'il y ait des maisons closes mieux contrôlé, canalisé, ou les filles ne se font pas agresser et/ou tuer (la Police veille et tant mieux, c'est mieux pour les filles)

                            Un mal pour un bien..
                            Les moralistes ne cherchaient pas à avoir le dessus, la société est comme ça..
                            L'offre réponds à une demande déjà bien présente dans la société (hommes célibataires, jeunes frustrés, hommes qui ont besoin de se changer les idées..etc).

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                            • #29
                              nous sommes precoce dans tout les domaines ,ils apprennent le metier dés leur plus jeune age .
                              on fait avec..........

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                              • #30
                                chè ministere de la jeunesse et du sport ,peut etre..
                                cest malheureux tout ca,malgres tout...ca doit etre crasseux dedans...
                                en plus jsuis restè souvent a derb et jamais jai su quil y avait une maison close...cest discret cest deja ca mais derriere il y bcp de souffrance...

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