Said Sadi S' Accroche A Une Branche Pourrie

[ferrailleur]

et dans un autre contexte si un tlemcenien n'a rien a faire de tamazight et je le conçoit très bien qu'est ce qu'un kabyle à a faire de l'arabe et pourtant on a été obligé de l'apprendre trouve tu

pourtant je suis sur que tu trouves normal qu'1 corse 1 breton apprenne le français .et que s'il refuse on lui envoie la troupe.

[Gironimoo]

pourtant je suis sur que tu trouves normal qu'1 corse 1 breton apprenne le français .et que s'il refuse on lui envoie la troupe.

tu as tout faux sur toutes la ligne ... je ne trouve pas normal que l'on envoi des troupes pour ça ... et je les encourage vivement a s'accrocher a leur langue d'origine
t'es médium ou quoi? soit déjà sure de toi ferailleur et n'essaye pas de deviner ce que je peut trouver normal ou pas
Moi je serai d’avis que le jour ou Tamazight sera officialisée qu’on laisse les Algérien choisir la langue qu’ils veulent apprendre soit Tamazight soit l’Arabe l’une des deux et avec possibilité d’apprendre les deux pour ceux qui le souhaite et a partir de la chacun prendra ces responsabilité

[kuchiki]

Akli, ton point de vue est défendable mais juste un truc, quand je parle avec mon grand pére, ma grand mére( du coté de béjaia), ma mére...il n'y en a aucun qui me dit qu'ils sont pour la laicité et au contraire ils sont assez dures mais le reste de ce que tu dis n'est pas faux. Géronimoo, je vois que tu es u athée convaincu mais la seule chose que je te demanderai c'est de ne plus critiquer les religions monothéistes. Pour les religions polythéistes, il me semble que l'on peut considérer les hindous comme polythéistes, les zorastiens etc... Si tu veux tu peux ouvrir un autre topic pour qu'on en parle

[zwina]

Envoyer les troupes à une population simplement parce qu'elle veut conserver sa langue, sa culture et son patrimoine historique cela s'appelle un crime contre l'humanité et ceux qui agissent ainsi ne valent pas mieux que les nazis et ceux qui cautionnent cela pareil Certains oublient que l'avenir de l'Algérie c'est sa jeunesse, nos parents ont fait leur temps, certains ont même vécu la guerre d'algérie et c'est maintenant à la jeunesse de prendre la relève et de décider de son avenir. La jeunesse algérienne majoritairement met la religion en second plan (laic ou musulman c'est le cadet de leurs soucis) ils veulent du travail et une augmentation des salaires pour pouvoir VIVRE. Qu'untel soit laic ou musulman ils s'en contrefichent, le temps où certaines commères regardaient ce qui se passaient chez le voisin est révolu. LIBERTE voilà plutôt le mot qui les intéresse que ce soit pour la circulation, la vie quotidienne et même et surtout la religion car ne croyez pas que les terroristes n'ont laissé aucunes séquelles sur la jeunesse. L'Islam en Algérie a une image à redorer en Algérie car pour beaucoup l'Islam a le visage de violeurs et d'assassins.......

[wang kai]

Origine du combat

Depuis l'indépendance, le language officiel, traduit dans les discours, a fait des confusions dramatiques sur les notions de "Personnalité = Chakhsiyya" et "d'identité==Hawiyya" de l'Algérie.
Cette définition identitaire de la « chakhsiyya » invente un Algérien arabe et musulman, doté d’un riche passé et d’une culture à développer. La langue arabe classique, importée du Proche-Orient, exempte de tout sabir doit devenir celle de la citoyenneté retrouvée, et a passé sous silence l’originalité linguistique du peuplement berbère. À l’unité d’action issue de la guerre doit succéder l’unité du peuple algérien dans l’édification du pays.
Il est probable que le Cheikh Ben Badis ait conceptualisé le premier la notion de personnalité, lors de sa réponse à Ferhat Abbas en avril 1936. Ainsi, on peut résumer sa pensée par le célèbre triptyque : « l’Islam est ma religion, l’arabe est ma langue, l’Algérie est ma patrie ». Cet aphorisme a été développé dans la « Déclaration nette » de l’association des Oulémas, qui est le point de départ, selon certains intellectuels, de la conceptualisation de la personnalité.
La reconnaissance officielle de la « personnalité algérienne », se fait par le prisme du pouvoir politique français et de son représentant. Elle prend d’abord la forme d’une légitimation orale avant de devenir écrite et parlementaire. La République française reconnaît donc une certaine spécificité, une particularité algérienne globale qui intègre colons européens et musulmans, dans une identité française plus large.
Cette dénomination identitaire enfantée sous la période coloniale, en réaction à l’occupant et à sa politique de déculturation ne pouvait offrir aux Algériens qu’une image caricaturale de leur essence puisque les Européens, les différents groupements berbères en étaient exclus.

En faisant le choix de cette identité, d’appellation ambiguë, les hommes politiques de l’indépendance espéraient peut-être éviter un déchirement entre les différents éléments de l’entité algérienne et créer ainsi une citoyenneté univoque, jacobine qui réunirait tous les habitants de ce vaste territoire de plus de deux millions de kilomètres carrés. En dépit d’un échec patent, l’expression est encore utilisée en 2003. Mais elle ne l’est qu’au prix de la reconnaissance d’une dernière composante, longtemps étouffée : la berbérité.

Synthese d'apres les Cahiers de la mediterranne Vol 66