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  • @Ott,

    ...
    le président de la court des comptes a été récompensé par la villa même de Bouteflika qu'il a vendu en urgence en 98, aux rumeurs de retour aux affaires de l'ancien MAE....
    Ce mensonge, je l'ai déjà fait crevé dans un autre post ( http://www.algerie-dz.com/forums/sho...5&postcount=44 ). La villa de Bouteflika a été octroyée à celui que l'on surnomme " Sergent Garcia " de son vrai ZITOUNI qui était diplomate et non président de la cour des comptes. Cette villa a été récupérée par ce Bouteflika dès son premier mandat.

    P.

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    • @ Pangeen

      Une rumeur que tu fais bien de corriger. Voici plus de précisions sur "l'affaire" en question. Certains disent que ce fut une caisse noir utilisée à divers besoins, d'autre parlent d’enrichissement personnel...

      ...
      Le 22 décembre 1981, Bouteflika est poursuivi pour « gestion occulte de devises au niveau du ministère des Affaires étrangères» (entre 1965 et 1978) par la Cour des comptes.
      Dans son arrêt définitif du 8 août 1983, la Cour des comptes donnait son verdict : « M. Abdelaziz Bouteflika a pratiqué à des fins frauduleuses une opération non conforme aux dispositions légales et réglementaires, commettant de ce fait des infractions prévues et punies par l’ordonnance n° 66-10 du 21 juin 1966 et les articles 424 et 425 du Code pénal. » (El Moudjahid du 9 août 1983.)
      La Cour des comptes évaluait à « plus de 6 milliards de centimes » (l'équivalent de 100 milliards de centimes actuels) le montant dont Bouteflika restait redevable auprès du Trésor.
      «Agissant alors en qualité de ministre des Affaires étrangères, M. Abdelaziz Bouteflika avait successivement ordonné aux chefs de missions diplomatiques et consulaires, par instructions n° 20 du 14 février 1966, n° 33 du 1er décembre 1966, n° 36 du 1er mai 1967, n° 68 du 1er octobre 1969 :
      • en 1966, de conserver au niveau des postes les soldes disponibles qui devront faire l’objet d’instructions ultérieures particulières ;
      • en 1967, d’ouvrir des comptes particuliers devant abriter ces disponibilités ;
      • en 1969, enfin, de procéder au transfert des reliquats disponibles vers deux comptes bancaires ouverts auprès de la Société des banques suisses, les reliquats des exercices ultérieurs devant désormais avoir la même destination. » (El Moudjahid du 9 août 1983.)
      La Cour observait que « le gel de cette importante trésorerie, qui a notamment profité à un établissement bancaire étranger, n’a donc obéi à aucun texte législatif ou réglementaire et sa gestion échappait totalement au contrôle du Trésor ».
      Pour sa défense, Bouteflika invoquera aux magistrats de la Cour des comptes la construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères pour laquelle il destinerait la trésorerie amassée sur les comptes suisses. la réponse de la cour : « Ce motif fallacieux ne peut être pris en considération sachant qu’une opération d’investissement obéit à des règles bien précises qu’aucun ordonnateur ne peut ignorer et que l’éventuelle construction d’un nouveau siège du ministère des Affaires étrangères doit être financée par des crédits normalement inscrits au budget de l’État.» (El Moudjahid du 9 août 1983.)
      Bouteflika ne remboursera jamais ses dettes, il sera même acquitté, par contre ses collaborateur Senouci et Boudjakdji seront emprisonnés.
      Othmane BENZAGHOU

      Commentaire


      • @Ott,

        Une rumeur que tu fais bien de corriger. Voici plus de précisions sur "l'affaire" en question. Certains disent que ce fut une caisse noir utilisée à divers besoins, d'autre parlent d’enrichissement personnel...
        Ceci n'est qu'un sous dans l'escarcelle de boutesrika.

        Cette pratique qu'il avait mise en place pour alimenter une caisse noire qui servait à des opérations mafieuses dure toujours. Je peux te dire que toutes les semaines des voitures partaient de tous les consulats algériens de France pour aller déposer l'argent du racket ( Jusqu'à 2010, les frais de timbre dans les chancellerie n'étaient pas ceux de la loi de finance calculés sur la base du taux de change mais ils étaient fixés de façon arbitraire avec des montants trois fois élevés payables uniquement en espèces. Tous les émigrés ont été ainsi rackettés au moins une fois tous les cinq ans ) dans les coffres suisses.

        L'autre pratique mafieuse qui avait eu l'approbation du pouvoir despotique était la fameuse commission de 20% payable par le trésor algérien, en devise, sur tous les contrats signés par l'Algérie avec des sociétés étrangères. Cette commission était également versée dans cette caisse noire.

        Fin des années 70, je me rappelle d'un prêt de la banque mondiale à Sonelgaz dans le cadre de l'électrification rurale. 20% du montant de ce prêt sont allés dans la caisse noir.

        cette commission ayant été décidée par le pouvoir despotique, boutesrika ne pouvait pas être poursuivi pour ce détournement même si une grande partie des sommes ainsi détournées s'est retrouvée sur ses comptes.

        Il faut savoir que cette caisse noire a financée l'assassinat d'enfants de la patrie et le terrorisme international. Carlos en avait largement bénéficié par le truchement de boutesrika.

        Pour faire le tour de la méthode d'escroquerie de boutesrika, c'est un livre qu'il faut écrire. Ce sera une très bonne idée pour une suite au livre de Benchicou " Bouteflika, une imposture algérienne ".

        P.

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        • @ Pangeen

          Les caisses noires sont utilisées par tout les pays du monde, les plus démocratiques et vertueux, avec des contrôles extrêmement limités, voir inexistants. Il faut faire la différence entre l'enrichissement personnel, et la politique étrangère officieuse...
          Othmane BENZAGHOU

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