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Production de l'électricité : l'Algérie n'a d'autre alternative que de développer le nucléaire

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  • #31
    Non, ce n'est pas déraisonnable.
    L'Algérie doit au moins avoir une mini centrale comme le Québec pour développer une maitrise dans le savoir faire...

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    • #32
      L'Afrique du nord est sujette à de grandes sécheresses périodique.
      Dans les grandes villes l'eau potable est rationnée.

      Pour refroidir un réacteur, il faut des milliers de m3 par jour.Ou va-t-il les chercher .

      Il dit n'importe quoi ce ministre.

      L'avenir est au solaire et aux éoliennes .
      " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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      • #33
        iSKA,

        Mais on doit développer l'arme nucléaire au moins. On serait plus respecté.

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        • #34
          ce bonhomme me semble bizarre

          avec le solaire , toutes les villes et villages d'Algerie peuvent être eclairées...et ce n'est qu'une partie des choses faisables


          Y a de nombreuses applications ....Ce bonhomme doit lire

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          • #35
            Le solaire, l'Éolien ne peuvent etre que des energies d'appoint car l'énergie électrique ne se conserve pas.
            Restent les energies thermiques. Le fait qu'elles soient non renouvelables et à moyenne ou longue échéance, on doit prendre d'autres sources.
            Les énergies hydrauliques, en Algérie, on ne peut y penser...

            Que reste-t-il à envisager d'autre que le nucléaire ?

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            • #36
              Les énergies hydrauliques, en Algérie, on ne peut y penser...
              C'est le probléme n°1 de toute, l'Afrique du Nord.

              Que reste-t-il à envisager d'autre que le nucléaire ?
              Sans eau pour le refroissement, le nucléaire chez nous est hasardeux et dangereux .
              " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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              • #37
                Bien sûr et c'est coûteux aussi...
                Mais quel autre choix possible pour, disons 50 ou 60 ans ?

                Je ne vois rien d'asutre que le nucléaire.
                Aussi, il faut s'atteler à des projets pilote, apprendre à gérer ce type de centrale...

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                • #38
                  Il faut aussi sensibiliser les gens à économiser l'énergie
                  Les habitations sont de vraies passoires, il faut améliorer l'isolation.. ceci bien entendu est pour ce qui est du chauffage/clim, pour l'éclairage il faut encourager l'utilisation du LED

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                  • #39
                    Il faut aussi sensibiliser les gens à économiser l'énergie
                    Les habitations sont de vraies passoires, il faut améliorer l'isolation.. ceci bien entendu est pour ce qui est du chauffage/clim, pour l'éclairage il faut encourager l'utilisation du LED
                    l'Isolation seule peut réduire la facture de l'energie par 30% ou plus. Les maisons en Algéries sont construites sans le respect de l'isolation thermique.

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                    • #40
                      FlexBlue : la France lance les centralesnucléaires sous-marines !
                      21 janvier 2011 - 14:16
                      Outils :
                      20 janvier 2011 (Nouvelle Solidarité) — Le 19 janvier, lors d’une conférence de presse, Patrick Boissier, PDG de DCNS, l’entreprise de construction navale française fondée il y a 350 ans par Richelieu, crée la surprise en dévoilantFlexBlue, un concept très innovant de mini-centrale nucléaire sous-marine à usage civil. « Avant de présenter ce concept, nous avons vérifié avec les experts de l’Autorité de sûreté nucléaire qu’on n’était pas en train d’imaginer quelque chose d’aberrant », précise M. Boissier.
                      En réalité, dans le plus grand secret, le groupe naval, qui a intégré en 40 ans 18 chaufferies nucléaires sur les bâtiments de la Marine nationale et cherche à se diversifier sur le nucléaire civil, travaille depuis deux ans et demi sur cette innovation majeure.
                      Jules Verne aurait pu l’imaginer. Installer au fond des océans des centralesnucléaires afin d’alimenter en électricité les villes côtières, voilà une idée simple. Rappelons que les deux tiers de la population mondiale vivent à moins de 80 km des côtes. « C’est un projet qui peut paraître assez fou mais qui, lorsqu’on l’analyse attentivement, est parfaitement rationnel », affirme Bruno Tertrais, maître de recherche à la Fondation pour la recherche stratégique.
                      FlexBlue se présente comme un module cylindrique de 100 mètres de long et 15 de large abritant un réacteur d’une puissance de 50 à 250 MW, capable d’alimenter en électricité cent mille à un million d’habitants via un câble électrique sous-marin, soit « une ville de la taille de Tanger ou une île comme Malte », précise M. Boissier.
                      Jusqu’ici la France s’obstinait à vendre des grosses centrales de type EPR. Cependant, cette imposante machine, d’une puissance de 1650 mégawatts (MW) a essuyé un camouflet majeur lors d’un appel d’offres de 20 milliards de dollars à Abou Dhabi en décembre 2009. Coûteux, ce réacteur ne convient pas à tous les pays, notamment ceux dont les réseaux électriques sont peu développés. Pour répondre à la demande, les Etats-Unis, la Russie et le Japon, travaillent d’arrache-pied sur des réacteurs de faible puissance. Les entreprises, comme celle de Bill Gates, s’intéressent elles aussi à la miniaturisation de l’atome, y compris aux centrales « transportables », véritables « piles nucléaires » capables de venir au plus près des besoins énergétiques des populations.
                      Pour sa part, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) vient d’initier un programme de soutien au développement de ce type de structures. Et plusieurs idées ont germé et certains sont passés à l’action,notamment la Russie qui a lancé le 1er juillet 2010 sa première centralenucléaire sur barge, capable, non seulement de produire 150 MW d’électricité, mais de dessaler l’eau de mer.
                      Du côté français, DCNS a cherché à valoriser son savoir-faire dans le domaine des sous-marins à propulsion nucléaire en imaginant une solution immergée, qui présente un certain nombre d’avantages.
                      D’abord, par rapport à une centrale fixes, le réacteur disposera, grâce à la mer, d’une source de refroidissement naturelle abondante. Ensuite, on estime que la solution immergée permet de mettre la centrale à l’abri d’aléas climatiques ou de catastrophes naturelles, comme une tempête, un tsunami, une sécheresse (dont le principal inconvénient est de tarir les cours d’eau servant au système de refroidissement) et même un tremblement de terre. En effet, le module FlexBlue est simplement posé et ancré sur le fond, ce qui devrait limiter considérablement l’impact d’un éventuel séisme par rapport à une structure terrestre, directement en prise avec le sol.
                      D’un point de vue économique, le concept est intéressant car il permet de se dispenser des coûts très importants liés au génie civil (travaux de terrassement, béton armé, etc.). De plus, grâce à sa capacité à être positionné au plus près des zones de consommation, il évite d’avoir à installer sur de longues distances des lignes à haute tension.
                      Et enfin, FlexBlue présente une empreinte très réduite sur le milieu naturel, étant notamment invisible depuis la côte et, selon ses promoteurs, sans impact sur la faune et la flore marine.
                      Côté technique, FlexBlue n’intègre que des technologies bien connues et éprouvées, ce qui faciliterait grandement sa réalisation et permet d’espérer une mise en service rapide. A l’intérieur du module, un réacteur produirait la vapeur faisant tourner un groupe turbo-alternateur, ainsi qu’une usine électrique. Doté de ballasts pour se déplacer verticalement, le module, dont l’intérieur est bien évidemment au sec, serait accessible pour toute intervention humaine via un mini-sous-marin de transport. Communiquant avec le module par un sas étanche, il permettrait, en cas de besoin, d’acheminer à bord du personnel. Flexblue dispose d’un poste de commandes mais l’objectif n’est pas de concevoir une centrale sous-marine habitée. Il s’agit, véritablement, d’aboutir à une unité télé-opérée depuis une installation de contrôle à terre.
                      Immergé entre 60 et 100 mètres au dessous de la surface de la mer, le module serait positionné entre 5 et 15 kilomètres du littoral. Quant à l’énergie produite, elle serait tout simplement acheminée vers la côte par câbles sous-marins. On notera que ce concept est également évolutif et peut monter en puissance en fonction, par exemple, de l’augmentation des besoins énergétiques. Ainsi, il est possible de mettre côte à côte plusieurs modules indépendants, offrant par ajouts successifs de la puissance supplémentaire. Cette configuration en forme de ferme sous-marine permet, aussi, de maintenir une production lors des périodes de maintenance de l’un des réacteurs.
                      Pour la maintenance, le module sera remonté à la surface comme un sous-marin et ramené vers le chantier spécialisé de son port d’attache. Ainsi Flexblue ne laissera aucune empreinte sur le site où il aura été exploité durant de longues années.
                      DCNS estime que la durée de vie des éléments combustibles peut être allongée, de manière à réduire la fréquence de rechargement du cœur. Alors que cette durée de vie est actuellement de l’ordre de 18 mois maximum pour les centrales terrestres, l’objectif pour Flexblue est de passer à 2, 3 ou même 4 ans.
                      Chef de file de ce projet, DCNS s’est rapproché, il y a quelques semaines, d’EDF et d’Areva. Trouvant un socle commun à leurs ambitions et réunissant leurs compétences, DCNS, Areva et EDF ont conclu un partenariat avec le Commissariat à l’énergie atomique (CEA) pour approfondir, ensemble, le projet. Après les études de préfaisabilité technique menées par DCNS, le concept va maintenant faire l’objet d’une validation des aspects techniques, industriels et économiques. Cette phase, prévue pour durer deux ans, mobilisera 100 à 150 ingénieurs chez les quatre partenaires et nécessitera plusieurs dizaines de millions d’euros d’investissements. Chacun apportera ses compétences propres, comme la conception de chaufferies pour Areva, l’intégration sur sous-marins pour DCNS ou encore l’expérience d’architecte et d’exploitant de centrales pour EDF.
                      Côté sécurité, notons que la solution immergée constitue, par essence, une parade à certaines actions terroristes, comme les attaques par avion ou un tir de missile. La profondeur pressentie, soit au moins 60 mètres, réduit considérablement les risques, un simple plongeur ne pouvant pas atteindre le module sans un solide entraînement et du matériel « lourd ». Malgré tout, lescentrales seront équipées d’une sorte de « cote de maille » de protection équivalante à celle utilisée par les sous-marins lorsqu’ils sont à l’arrêt. DCNS minimise l’impact des rejets dans l’eau de mer en assurant que la quantité d’eau plus chaude rejetée est faible et diluée rapidement.
                      Au début de l’année 2013, DCNS, Areva, EDF et le CEA devraient passer à la phase de commercialisation de FlexBlue et au lancement de la fabrication de la première unité. Le prototype étant toujours un peu plus long à réaliser il faut tabler sur une période de quatre ans. Réalisé à Cherbourg, le premier module pourrait donc être à l’eau en 2017. Si les commandes suivent, le site passera à la production en série.
                      Selon l’Agence internationale de l’énergie, 68 pays ont déclaré s’intéresser à l’énergie nucléaire. La centrale sous-marine française s’adresserait plus particulièrement aux pays primo-accédants et émergents. Selon une étude qui reste à affiner, le marché potentiel serait de 200 centrales sous-marines de moins de 300 MW dans les vingt ans à venir.
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                      • #41
                        VOILA pour les apprehensions sur le refroidissement
                        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                        • #42
                          Ca te rassurerait qu'elle soit au sud plutôt qu'au nord ? En cas d'accident, tu verras que la distance est très courte et en cas de sirocco les montagnes ne te serviront pas de protection.
                          il raisonne avec la même logique que les colons qui avaient contaminé notre sud avec les essais nucléaires!

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                          • #43
                            La révolution silencieuse des centralesnucléaires flottantes
                            21 décembre 2010
                            Outils :
                            Par Karel Vereycken
                            Construire une centrale nucléaire de poche, flottante et capable d’être installée partout où l’on a besoin d’électricité… Le pari paraît fou ! Il est pourtant en train de se réaliser. En France, pays où l’on se plaît à répéter que l’énergie nucléaire est un atout stratégique majeur, l’information est presque passée inaperçue. Pourtant, depuis cet été, la Russie a relevé le défi de produire en série de petites centrales nucléaires sur barges flottantes.
                            Comme l’a fait savoir Vladimir Poutine à son homologue François Fillon, en visite à Sotchi en septembre, les compétences de la France en matière de gestion des déchets nucléaires intéressent les Russes, qui ont eux-mêmes un précieux savoir-faire sur les petits réacteurs, délaissés par Areva. Rosatom, l’établissement public russe du nucléaire, est demandeur depuis des mois d’un partenariat stratégique avec Areva qui se laisse désirer. Au lieu d’innover et d’œuvrer pour un nucléaire « citoyen » et du futur (miniaturisation, fusion, réacteurs de génération IV, etc.), la France se cantonne une fois de plus à la position des Romains du Bas-Empire : frileux, on s’efforce d’être « les meilleurs » dans ce qui existe déjà. Ainsi, en concentrant sa stratégie industrielle presque exclusivement sur la vente de gros réacteurs « haut de gamme » du type EPR, la France risque de rater le grand rendez-vous, non seulement avec la renaissance mondiale du nucléaire en cours, mais avec le développement de l’humanité tout court.
                            Histoire


                            Le Sturgis (MH-1A), une centrale nucléaireflottante américaine de 45 MW construite en 1967 par le Génie militaire américain pour approvisionner la zone du Canal de Panama.L’idée de centrales nucléaires flottantes, imaginées par les Américains dès les années 1960, a refait surface en 1990 lors d’une rencontre entre le professeur Larion Lebedev, le directeur Recherche & Développement de l’agence fédérale russe de l’énergie atomique Rosatom, et les Présidents du Guatemala, du Nicaragua et du Salvador. Alors que les Russes démilitarisaient un grand nombre de leurs sous-marins, ces chefs d’Etat ont souhaité en accueillir au large de leurs côtes… pour produire de l’électricité et de l’eau douce ! (Une idée pour la Bretagne ?)


                            Maquette d’une barge nucléaireflottante.De prime abord, cela pose de gros problèmes, notamment parce que les réacteurs de sous-marins ne sont pas conçus pour faire du suivi de charge, parce qu’un équipage ne peut vivre à longueur d’année dans un sous-marin et surtout parce que le combustible utilisé dans les sous-marins est enrichi à 95 %, ce qui est inconcevable pour une application civile, la limite supérieure étant fixée à 20%. Cependant, l’idée a fait son chemin. L’ingénieur naval Sergei Kirienko, actuellement à la tête de Rosatom, a fini par se laisser convaincre de la validité du projet et a soutenu le projet de barge auprès de cinq ministres successifs.
                            Quelques données techniques


                            Le 30 juin 2010, lancement à Saint-Pétersbourg del’Akademik Lomonosov, la barge de la centralenucléaire flottante russe.Lancée en grande pompe le 30 juin dernier, l’Akademik Lomonosov, la barge de la première centrale nucléaire flottante du monde, a pris la mer depuis Saint-Pétersbourg en Russie. Cette unité, d’une longueur de 144 mètres pour une largeur de 30 mètres, doit entrer en service d’ici avril 2012. Elle comporte de quoi héberger dans de bonnes conditions de confort un équipage de 58 personnes dont la relève sera effectuée tous les trois mois. Cependant, avant de prendre la direction de la péninsule du Kamtchatka, dans l’océan Pacifique, où le Lomonosov sera installé au large de la ville de Vilyuchinsk, lacentrale flottante devra faire une halte préliminaire à Mourmansk pour « faire le plein » d’uranium. On y embarquera un cœur de réacteur chargé ainsi que du combustible (enrichi à 14%) pour trois rechargements du cœur, soit suffisamment de carburant pour fonctionner une douzaine d’années, délai au-delà duquel la barge devra rentrer à son port d’attache pour déchargement complet et révision générale.
                            Au centre de la barge, deux petits réacteurs KLT-40S produisant chacun 35 MW (soit 70 MW en tout), c’est-à-dire vingt fois moins que les 1600 MW de l’EPR français non flottant, mais assez pour produire l’énergie thermique nécessaire pour dessaler 240 000 m3 d’eau de mer par jour ou approvisionner en électricité une ville de 200 000 habitants. La puissance maximale de réacteur susceptible d’être installée sur une barge pourra atteindre 300MW électrique. Au-delà de cette puissance, la taille du circuit primaire pose des problèmes de refroidissement considérables.
                            Les réacteurs KLT-40S bénéficient de l’expérience accumulée sur 460 sous-marins et 15 brise-glaces russes, certains de ces réacteurs ayant fonctionné pendant plus de 200 000 heures. Ils comportent 6 systèmes de sécurité active et 4 systèmes de sécurité passive. Les barges à double coque peuvent résister à l’attaque d’une torpille. La chute d’avion est également prévue. Lors de sa conférence du 25 janvier aux Arts et Métiers, à Paris, le professeur Lebedev s’est plu à rappeler que lorsque le sous-marin Koursk a sombré en mer de Barents, en août 2000, suite à une explosion qui ravagea le bâtiment, le réacteur s’était mis seul en sûreté. Après récupération de l’épave, on a constaté qu’il était en parfait état et aurait pu être remis en route.

                            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                            • #44
                              Avantages multiples
                              Offrir une telle mobilité à une source d’énergie performante offre des avantages inespérés et permet d’effectuer un « saut qualitatif » vers une « plateforme d’infrastructure supérieure ».
                              De nombreux sites géologiques difficiles, où l’homme opère mais se retrouve en quelque sorte « enclavé » par l’océan, pourraient ainsi disposer d’une source d’énergie performante capable de fournir de l’électricité, de l’eau et peut-être, dans une phase ultérieure, des radio-isotopes médicaux. Rappelons simplement que le réacteur de recherche BR-2 installé au centre de Mol (Belgique) n’a qu’une « faible » puissance de 100 MW mais permet de produire des radio-isotopes indispensables pour la médecine. Son successeur,Myrrha, en voie de construction, permettra de transmuter certains déchets et de produire des éléments électroniques haut de gamme, notamment pour l’industrie automobile.


                              Centrale nucléaire flottante alimentant en eau et en électricité une plateforme pétrolière.Pour la Russie, engagée à explorer les ressources en hydrocarbures de l’Arctique, l’utilité est évidente. Chez nous, les grandes sociétés pétrolières, en charge d’approvisionner leurs plateformes de forage en mer ou au Canada, ont déjà manifesté leur intérêt pour ces centrales nucléaires flottantes, ou y travaillent discrètement elles-mêmes (Shell, Toshiba-Westinghouse, etc.).
                              Le cas de nombreuses îles est tout aussi flagrant. Si produire un KWh d’électricité au Cap Vert coûte aujourd’hui 0,2 dollar, un KWh d’une centralenucléaire flottante n’en coûtera que 0,05, c’est-à-dire quatre fois moins. Sur la base d’un prix de vente de 0,10 dollar le KWh, le retour sur investissement serait de l’ordre de 6 ans, ce qui en fait un investissement très rentable.
                              La question de l’eau est également un facteur décisif. Dans un précédent numéro, nous avons largement documenté le rôle que pourrait jouer une telle barge flottante dans le cadre d’un programme infrastructurel pour verdir les déserts de Tunisie et d’Algérie (voir le Plan Paumier-Roudaire, Nouvelle Solidarité n°20 du 5 novembre 2010).
                              A côté des réacteurs KLT40-S, destinés uniquement à des implantations en bord de mer, la Russie prévoit la finalisation d’un deuxième prototype. Faisant appel à 2 réacteurs moins puissants, les ABV-6M, une centrale nucléaireflottante pourra être déplacée jusqu’à l’intérieur des terres via le réseau fluvial. D’une puissance unitaire de 18 MW, ces centrales sont destinées à assurer l’approvisionnement en électricité et en chaleur des localités russes non connectées au réseau global. Une fois opérationnelles, trente unités de ce type doivent entrer en service entre 2013 et 2015. Rappelons qu’à l’heure actuelle, les deux tiers du territoire russe ne sont pas couverts par un réseau électrique centralisé.
                              Location
                              La construction d’une barge nucléaire du type Lomonosov est estimée à 227 millions d’euros, contre 4,5 milliards pour l’EPR actuellement en construction en Finlande. En pratique, c’est la location ou le leasing de ces barges qui semble la meilleure option. Par un traité reconnaissant l’extraterritorialité de telles barges, des pays n’ayant pas signé le protocole de non-prolifération ou ne disposant pas encore d’infrastructures lourdes pour équiper des centralesfixes, pourront néanmoins disposer de la puissance fournie par les centralesamarrées devant leurs côtes. Un tel accord assurera également que la matière radioactive (combustible, déchets, etc.) ne quitte jamais les barges et reste la propriété de la société russe partenaire du contrat. Comme n’importe quel producteur, cette dernière facturera l’électricité produite.
                              Les centrales nucléaires flottantes seront particulièrement utiles pour des pays en voie de développement ayant une façade maritime et ne disposant ni des moyens humains ni des moyens financiers leur permettant de construire et gérer des installations nucléaires en toute sécurité.
                              La Russie, qui va s’en équiper pour ses propres besoins, assure la promotion de son savoir-faire dans ce domaine. Une vingtaine de pays ont manifesté un intérêt soutenu, en particulier les pays d’Amérique latine précités, les îles du Cap vert, l’Afrique du Sud, la Namibie, l’Indonésie, les Philippines. Alors que l’Inde s’intéresse aux sous-marins nucléaires et que la Chine examine toutes les options disponibles pour s’équiper en énergie nucléaire, la France devrait se réveiller de toute urgence sur ce dossier.

                              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                              • #45
                                Il existe plusieurs possibilités avant de penser au nucléaire :
                                • pour les particuliers :
                                  • tout d'abord miser à fond sur l'isolation thermique (qui sert aussi d'isolation phonique pour certaines). Je prends juste le cas de la ouate de cellulose, c'est écologique et très performant. Ca réduit considérablement les besoins en chauffage et en climatisation l'été grâce à un temps de déphasage très long (temps que met la chaleur pour traverser la couche d'isolant).
                                  • le solaire thermique pour l'eau chaude sanitaire et chauffage
                                  • le photovoltaïque pour la production d'électricité
                                  • les mini éoliennes pour la production d'électricité. Dans ma boite on propose des solutions combinés avec 6 panneaux plus une mini éolienne et on couvre les besoins d'une famille.
                                  • géothermie
                                • pour le pays :
                                  • parcs éoliens
                                  • parcs solaires
                                  • énergie produite par la houle de l'océan
                                  • éoliennes sous marine
                                  • barrages hydrauliques
                                  • etc...

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