Le droit de résèrve ne s'applique pas dans ce cas.
Un - Il est limité dans le temps.
Deux - Il ne concerne les affaires politiques internes et les dossiers sur lesquels les hauts-fonctionnaires ont travaillé.
Tu n'as jamais vu de généraux français intervenir dans les médias pour expliquer la nature des opérations (américaines en Irak par exemple) ? Des analystes affiliés aux services français expliquer à la télévision quels étaient les enjeux géostratégiques de tels ou tels Evénements ? Il existe même, En France, des revues universitaires et des groupes de recherches qui sont composées de militaires et de civils et qui ont pour dessein de penser les enjeux stratégiques ? Ouin rahou l'droit de réserve dont tu parles
Un - Il est limité dans le temps.
Deux - Il ne concerne les affaires politiques internes et les dossiers sur lesquels les hauts-fonctionnaires ont travaillé.
Tu n'as jamais vu de généraux français intervenir dans les médias pour expliquer la nature des opérations (américaines en Irak par exemple) ? Des analystes affiliés aux services français expliquer à la télévision quels étaient les enjeux géostratégiques de tels ou tels Evénements ? Il existe même, En France, des revues universitaires et des groupes de recherches qui sont composées de militaires et de civils et qui ont pour dessein de penser les enjeux stratégiques ? Ouin rahou l'droit de réserve dont tu parles
Venir transposer un vécu et des comportements dans un Etat de droit (exemples France/states)sur un Etat en déliquescence où les institutions officielles sont celles qui ne gouvernent pas, c'est faire preuve soit de naïveté politique soit de foutage de gueule.
Encore une fois, les militaires doivent s'exprimer dans les limites de leurs domaines de compétences. Mais tout cela doit s'inscrire dans le cadre d'une politique définie et gérée par un gouvernement légitime. En Algérie, il se trouve que le pouvoir officiel est illégitime et le pouvoir officieux exerce les prérogatives officielles d'un pouvoir constitutionnel.
Arrêtons donc ces comparaisons qui, en théorie, sont valables mais qui se fracassent au contact de la dure réalité du terrain politico-institutionnel chez nous.
Pour le reste "voie autorisée", "porte-parole de la grande muette", "DRS" et autres petits totems rhétoriques qui permettent de briller en société, et de donner l'apparence d'un initié en faisant l'économie d'une analyse sont des hochets. Si tu as des éléments qui permettent, juridiquement, d'étayer tes analyses ce serait déjà un peu moins léger...
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