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Un autre plan spécial pour le Sud

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  • #61
    Dans tous les sytémes d'irrigation , il y a une forte évaporation.
    Seule le goutte à goutte permet de limiter les dégats.
    Cela se fait dans les nouvelles mises en valeur dans le sud, pour le palmier, et tout recemment pour l'olivier.
    A titre d'info: les olives de la wilaya de Béchar ne trouve pas preneur.
    Aussi , un gars venu de Kabylie, avec un moulin "ambulant" est en train de sauver la récolte, en faisant de l'huile.

    Dans les wilaya d'Adrar des milliers d'ha sous serres donnent de trés bons rendements , en légumes (toutes sortes),irrigués au goutte à goutte.
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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    • #62
      c'est clair adrar est devenu le verger de l'algerie. surtout que la nappe est peu profonde a cet endroit et que les terres se pretent bien a leur mise en valeur.

      faut savoir qu'on peut pas planter tout et n'importe quoi au sahara.

      dans le hoggar par exemple l'agriculture ne pourra jamais égaler celle d'adrar. le massif cristalin est dur et empeche d'avoir des reservoirs d'eau comme adrar ou biskra.

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      • #63
        T'as tout à fait raison Iska !

        Le goutte à goutte est plus indiqué pour les cultures maraichères et l'arboriculture.

        De plus en cette zone aride très éloignée, les choses ne sont pas si facile qu'on le pense !

        En effet, l'état algérien a beaucoup investit dans la région d'Adrar entre les années 70 à 90. Des programmes volontaristes d’intensification et de modernisation agricoles, ont été mis en place par une nouvelle démarche de développement. C’est ainsi qu’a été introduite et généralisée la tomate de "contre saison" en zone oasienne, véritable révolution technique.

        Mais, ces programmes n’ont pu cependant se développer convenablement, faute de suivi et d’encadrement technique, commercial et financier.

        En effet, il y a 20 ans, je connaissais un ami jeune agriculteur de la région de Sebdou qui a vendu tous ses biens et son héritage pour aller investir à Adrar ( programme d'accession aux terrains si mise en valeur).

        Il s'est donc lancé (avec des aides techniques et financières de l'état, ainsi que celle de la banque mondiale BIRD) dans la mise en valeur de terre pour la production de Tomates.

        Les choses ont été trop dures pour lui (non habitué à la chaleur et cette zone aride).

        A la troisième année, il s'est retrouvé avec une très très grosse récolte de tomates sur les bras.
        Les transporteurs et la société (Enafla, unsine de reggane...) qui devaient recevoir la récolte ont été tous défaillants. :22: !
        Et il n'était pas le seul dans ce cas. Il y avait quelques 4000 à 5000 producteurs dans la région et les kseurs d'Adrar.

        De plus, vers le milieu des années 90, il y a eu un retrait, parfois brutal, des réseaux d’aide de l'état. Ajouté à divers problèmes comme les difficultés des approvisionnement en inputs, soutien technique, transport, commercialisation, système de prix mal étudié, ... etc

        Depuis ce temps, certains ont pu se débrouiller tous seuls et redresser la barre.
        D'autres se sont lancés sur d'autres créneaux comme la culture de l'oignon, le melon...l'élevage ...etc
        D'autres encore, ont tous simplement abandonné ces terres.

        De ce fait, une politique volontariste de la part de l'état n'est pas suffisante pour relever ce défi.

        Un REX-AT (retour sur les expériences passées) et un suivi rigoureux de la chaine logistique de ces producteurs par les autorités et par des spécialistes sur le terrain, sont obligatoires pour la réussite de ce programme.


        Dernière modification par absent, 31 mai 2011, 16h03.

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