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Recherche scientifique : une chasse-gardée de hauts gradés !

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  • #16
    Quelle recherche pour quel pays ?

    Après la lecture des commentaires tous fondés, je pense que qlq éclaircissements sont nécessaires si le message est trop chargé e désir de faire ressortir plusieurs points que vit l’université Algérienne l'a emporté, mais l'effet obtenu par manque de professionnalisme dans la communication n’est pas tjrs ce que l’on souhaite.
    Je dirai qu'au point par point :
    L'article envoyé avec le même titre fut modifié par l'un des rédacteurs toutefois le contenu est préservé.
    Le fait de l'envoyer à plusieurs journaux c'est simplement pour avoir plus de chance d'être publié. Cela est déjà arrivé pour d’autres articles écrits par le même auteur n’étant pas un professionnel ni un correspondant régulier.
    La question est :
    Une personne (un universitaire) sans un minimum d’équipement peut ‘il vraiment faire de la recherche quelque soit son statut et ses compétences

    La recherche scientifique en Algérie comme partout dans le monde dépend de labos et d'équipements bien sur dans les domaines scientifiques, nos universités ne sont pas équipées pour.

    Quand un haut responsable annonce des sommes colossales et que nous ne pouvons même pas acheter un équipement de mesure décent ce n’est pas une question de compétence ni de niveau de recherche, ni de renommé du chercheur.
    C’EST TRAVAILLER mais AVEC QUOI ?

    Tout l'argent promis pour un minimum d'équipements pour les travaux de base de la recherche dépend d'une seule personne et elle a décidé de l'orienter dans le domaine PHYSICO-CHIMIQUE. Et aussi simplement que cela ces responsables ont fermé les portes à toutes discussions ou contestations.

    Un projet CNEPRU est un projet de recherche où l’équipe de recherche reçoit des indemnités 4000 DA par semestre, mais vous n’avez pas le droit à l’achat d’équipement et c’est avec des équipements pédagogiques que ces enseignants essayent de faire de la recherche (pour la plupart c’est des thèmes de simulations et il n’y a aucun moyen de valider en pratique).

    L’industrie ou autre secteur hors université ne collaborent pas réellement dans le perfectionnement ou dans la recherche. Ni l’industrie ni l’université ne sont équipées pour ce genre de travaux de recherche.
    Toutes les collaborations se font sur un échange de connaissances superficielles véhiculées par les étudiants dans la réalisation des mémoires ou des thèses.
    Dès qu’un projet passe à la phase réalisation, analyse ou mesure, personne n’investi et nous concluons avec des Thèmes se limitant à Etude, Conception par ordinateur avec le logiciel « solid work », simulation…… par logiciel « Matlab » etc.
    Voilà pourquoi il est plus facile de faire de la recherche à l’étranger que chez nous.
    Il n’y a pas de complexe locaux- externes il y simplement que nous n’avons pas les même conditions de travail et que nous souhaitons simplement avoir en Algérie le minimum et orienter la recherche par rapport à nos besoins.

    A quoi bon faire de la recherche dans le nucléaire ou d’étudier les conditions aux couches limites de la navette Discovery si nous n’aurons jamais de centrale nucléaire et ne construirons pas de vaisseaux.
    Faudrait savoir : quel type de recherche pour quel pays.

    La finalité de tout cela : nous manquons d’équipements pédagogiques et encore plus d’appareils de mesure et d’analyse pour la recherche. Et les personnes en charge son à coté de la plaque, intentionnellement ou pas, ils privent l’université Algérienne de se mettre à jour. En se moment nous en avons les moyens mais cela durera t’il longtemps ?
    Obligation d’étique et salaire après labeur et non qu’aux trouveurs personne n’ira dire le contraire mais nous dans nos universités on commence par quoi ?

    Pouvons-nous continuer d'être chercheurs sur titre ? Sans équipements !

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    • #17
      J'ai très bien compris cher ami merci pour ton message ...

      C'est tout simplement la honte ... à travers ce que j'ai lu entendu expérimenté constaté et le pire cette manière de dresser les uns contre les autres je conclu qu'une mafia est clairement au pouvoir !

      Très difficile ! de croire ou de se mettre au travail même avec rien ...

      je ne sais vraiment pas pourquoi ils font cela à leur pays... ces irresponsables ...

      le maroc est plus honnête à cet égard ... certes il y a des privilégiés aussi mais pas des cyniques malades du pouvoir pour rendre malades même les scientifiques d'un pays ... Allah istar ... cette médiocrité et cette volonté de nuire à un peuple se payera un jour !
      Dernière modification par Aloha, 29 juillet 2011, 20h22.

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      • #18
        Aéronautique: Naissance du premier drone algérien à Oran

        par Houari Barti

        Un premier drone algérien (avion sans pilote) a vu le jour dans le laboratoire d'aéronautique et des systèmes propulsifs de la faculté de génie mécanique relevant de l'université des sciences et des technologies d'Oran (USTO).

        Cinq équipes de chercheurs spécialisées en aérodynamique, turbulences, motorisation, matériaux et en calcul des structures ont conjugué leurs compétences pour concrétiser ce projet, a-t-on appris en marge du 1er Congrès national de l'aéronautique dont les travaux se sont ouverts hier à l'USTO, en présence d'experts algériens venus du Canada et de la France, en plus de chercheurs et d'universitaires.

        Selon le docteur Imine Bachir, responsable du laboratoire, ce drone est le fruit d'un premier projet sur trois programmés, qui a été réalisé dans toutes ses étapes, conception, études et essais aéronautiques. C'est un drone de type HALE (Haute Altitude-Longue Endurance) qui peut voler jusqu'à 7.000 m d'altitude avec une autonomie de 36 heures. Il a une envergure de 2,3 m de long et peut supporter une charge utile de 70 kg, grâce à une puissance de 32 Horse Power.

        Ses caractéristiques le rendent idéal pour des fonctions de surveillance, notamment des autoroutes où il peut servir pour la régulation des flux automobiles et la prévention des accidents de la route, entre autres, par l'envoi de photos prises du ciel.

        L'utilisation de ce type d'appareils sans pilote peut s'étendre à d'autres domaines, comme la surveillance du littoral ou encore des frontières terrestres, ce qui peut renforcer davantage les dispositifs existants de lutte contre la contrebande ou l'émigration clandestine. La première journée du congrès national de l'aéronautique a été marquée par deux importantes conférences. La première, intitulée «Les drones, un défi scientifique», a été produite par le professeur Benallegue Abdelaziz du laboratoire ingénierie des systèmes de l'université de Versailles (France). La deuxième conférence, intitulée «Certification des structures aéronautiques de la conception préliminaire au service après-vente», a été présentée par Kherrat Abdelkader de Bombardier Aéronautique (Canada).

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        • #19
          Merci mansali cependant l'article est un peu vieux il date de novembre (quotidien d'Oran);

          Je pense que depuis ils doivent avoir avancer un peu plus j'aurai aimé voir une démonstration par exemple ne serait ce qu'en soufflerie ... j'imagine qu'ils doivent avoir au moins une soufflerie pour les tests ... dans le labo

          l’aéronautique est une science excitante, riche en défis ... rien que la peinture d'un objet volant à son poids scientifique ... l'autre jour j'ai rencontré en faisant mes courses mon ancien prof de turbulence qui est maintenant académicien ... il m'a dit il y a tellement de choses à faire en labo en calculs ... qui peuvent être bénéfiques à l'économie algérienne (étude des questions de cavitation qui menacent les turbines ..., les trains à grande vitesses, ... les éoliennes, ... les objets volants, ...)
          Cependant... voyez -vous là malheureusement nous sommes ... encore une fois devant la frime des drones qui sont vendus même par des privés ... qui vendent des gilets pare-bal, des matraques et autre gadgets à notre pays ... ici en Europe beaucoup aiment jouer avec ces objets (ils faut aller à king jouets et tu trouves des jouets comme ceux-là ... pour faire des photos artistiques ...

          Will sen this
          J'ai des murs à peindre à +

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          • #20
            Un prototype a été présenté hier vendredi à la télé.

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            • #21
              Pourquoi pas !!!

              Si le brevet est authentique c'est formidable avec circuit de commande local, motorisation locale, structure conçue ici alors bravo !
              Donnez nous la recette pour que l'on puisse achever acquérir tester et réaliser nos prototypes et je vous promets que beaucoup de monde à l'université présentera le sien.
              Si c'est un assemblage autorisé de différentes pièces acquises alors faisons en bon usage pour lancer d’autre fait 100% maison.
              Le premier ministre Chinois dans une conférence de presse à fièrement rétorqué à une question sur la contrefaçon que la chine maitrise la technologie pour concevoir et c'est ce qui fait sa force.

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              • #22
                Oups !!!!

                :22: LA PREMIÈRE D’ENTRE ELLES EST CLASSÉE 2142e MONDIALE
                Des universités bas de gamme


                Voilà pourquoi il faut éliminer la mafia universitaire qui régne par piston et lobby régional.

                "Copinage Constantine Souk Ahras"

                Définition WIKIPEDIA

                Le copinage est une pratique politique qui consiste à nommer à un poste (poste de responsabilité ou simplement un emploi bien rémunéré) une personne, non sur un critère de compétence, mais parce qu'elle est une amie.
                A ce titre, on est proche de la corruption, dans la mesure où le risque est fort que le nouveau nommé, ni compétent, ni préoccupé de l'intérêt général, soit par contre surtout prêt à rendre des services (renvoyer l'ascenseur) à celui qui l'a nommé, voire à pratiquer lui-même le copinage.

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                • #23
                  univers je n'ai bien compris ton dernier message pourrais tu expliciter ce que tu veux dire ?

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                  • #24
                    CECI est un article qui n'a pas été publié

                    Cette manière de voir est une simple constation sur les métamorphoses de l'université Algérienne ces toute dernières années.
                    Un avis personnel qui n'engage personne mais c'est une vision réellede l'intèrieur de l'univesité.

                    "LE LMD DIVISE L’UNIVERSITE ET DETRUIT LE SUPERIEUR DE L’ENSEIGNEMENT"
                    Finalement après quelques années et dés l’obtention des premiers nouveaux diplômes, tout devient clair sauf pour ceux qui refusent d’y croire.[1]
                    Le cafouillage actuel qui règne sur les valeurs attribuées aux diplômes LMD et l’annexion des diplômes du système classique est la preuve irréfutable de la supériorité des valeurs réelles scientifiques acquises dans l’ancien système et que l’on essaye d’associer aux LMD en créant des passerelles folkloriques afin de rehausser la valeur des acquisitions scientifiques amoindries du LMD.
                    Deux systèmes différents non miscibles scientifiquement. Dans le contexte actuel du fonctionnement des enseignements regroupant un nombre important d’étudiants en ST, MIA, MI etc. le LMD en valeur scientifique ne peut valoir que ce qui lui revient en contenu et temps d’enseignement par matière en absence de moyens pédagogiques nouveaux d’accompagnement.
                    Si le système LMD n’est pas révisé, Une licence de quatre années est scientifiquement équivalente à la première année Master, un diplôme d’ingénieur vaut au minimum un Master, Le Magistère et le Doctorat d’état pour le moment n’ont pas d’équivalent dans le système LMD actuel.
                    Pour les réformateurs, le LMD est devenu, en priori, un critère de division entre les Universités Algériennes.
                    Une Université, réservée à la masse pour la majeure partie des Algériens où les enseignements seront entièrement sous le système LMD et elle sera classée Université Indigène.
                    Une autre poignée, par des choix portés sur des villes (05), (Trois grandes villes côtières l’histoire oblige, une jouant sur les deux fronts scientifique et politique et la dernière jouissant d’une protection inconditionnelle en tant que fief des réformateurs), bénéficiant toutes de statut d’Ecoles, d’instituts Nationaux, de pôles d’excellences et seront considérées comme Universités dites «d’élites» ou de pôle d’excellence.et non pas nécessairement un choix basé sur des compétences scientifiques,
                    Paradoxalement, le classement International des Universités dans le monde que nous connaissons tous fait abstention de certaines de ces universités choisies d’élites. Elles ne figurent même pas dans l’intervalle relatif au nombre des universités Algériennes.
                    Ironie du sort, les Universités que l’on veut dégrader occupent elles une petite place honorable.
                    A la concrétisation à de cette séparation un lobby régional s’y accroche et y tient dur comme fer, une rancœur issue du désir d’appartenir à la grande ville menant à la ruralisation de l’université par les secrets des nuits froides de l’internat.
                    Une idée coloniale qui associe la grande Université à la grande ville et que toutes les autres ne peuvent être que l’anti chambre du savoir occupées par les larbins de services.
                    Viendra le jour où les heureuses choisies bénéficierons de plus de moyens et d’équipements, de meilleurs statuts, de meilleurs enseignants, et part la force des choses, elles arriveront tant bien que mal à devenir meilleures.
                    Tout a commencé par la suppression sélective des filières cycle long ou à vocation d’institut en formation spécialisée (Agronomie, Architecture, Hygiène et Sécurité, Interprétariat, Génie industriel et suivra la Pharmacie) et remplacées par des LMD. Préalablement, certains parcours furent rejetés par les universités d’élites. La désignation en pôle d’excellence de filières (Electrotechnique, Génie Mécanique), nullement leurs points forts (les concours nationaux des bourses pour étudiants le prouvent).
                    Sous l’œil indifférent des enseignants et avec la complicité de certains Recteurs trop contents de conserver et de fructifier le poste veillant à ce que la volonté de ces dieux vivants soit réalité.
                    A noter que le respect des inscriptions des bacheliers suivant la circonscription oblige, le sectarisme et la ségrégation sera à son plus fort, comme il fut le temps où l’école indigène et l’école coloniale décidaient qui avez le droit d’aller en ville et de s’instruire. Seule une toute petite partie des bacheliers de ces villes choisies (nombre de places oblige pour contrôler la qualité) fera des études sélectives.
                    Ne serait-il pas plus correct de séparer les universités selon la vocation scientifique technique et celles ayant des profils littéraires et des Sciences Humaines, sur le plan gestion scientifique et surtout sur le plan gestion ?

                    A suivre le texte est trop long

                    Commentaire


                    • #25
                      La suite

                      Du fait que le bilan du fameux LMD n’est pas brillant du tout et que le mensonge et la politique des chiffres faussant les valeurs sont soutenus, comme prévu les bacheliers cherchent toujours à s’accrocher aux quelques filières de cycle long encore en cours, ou aux formations des écoles et des instituts nationaux comme ultime recours à une formation subséquente. Arriver jusqu’au «Doctor» relève pour presque tout le monde du mirage du moins dans les domaines scientifiquement techniques.
                      Et voilà l’amère vérité :
                      80% des matières sont issues de l’ancien système, reprises, diluées et étalées sur les deux semestres de la licence avec une possibilité d’extension sur le master un et master deux pour aboutir à un moindre équivalent à l’Ingénieur de l’ancien système.
                      10% découles des profils des enseignants ayant fait des études dans des régions et universités spécifiques (mines, génie chimique, hygiène et sécurité, électromécanique et aéronautique etc.).
                      5% sont des parcours basés sur des parcours des universités étrangères copiés sur internet.
                      Et le reste soit approximativement 5% des filières sont spécifiques aux thèmes de doctorat de certains enseignants qui pour les étudiants en Licence et Master sont du jargon indéchiffrable.
                      La Réalité :
                      Les modules annuels, des ex formations classiques, sont dilués sur plusieurs modules LMD (avec un temps d’enseignement inapproprié (moins de 08 semaines par semestre). Les étudiants ne bénéficient que d’un passage rapide en titre et sous titre et une introduction superficielle.
                      La répartition des modules découpés sont enseignés par plusieurs enseignants ce qui mène le plus souvent à des répétitions et à un ralentissement de l’acquisition du savoir scientifique.
                      Les contenus en comparaison avec les nouveaux intitulés des modules dilués du LMD aboutissent souvent à une déformation du savoir menant à une acquisition de données scientifiques insignifiantes et controversées.
                      Le parrainage des parcours par leurs responsables donne libre cours à des exactions dans l’évaluation des étudiants. Chacun voulant prouver le succès de son parcours et justifier ses compétences par l’attribution zélée des notes aux étudiants et non pas par le transfert du savoir.
                      L’impossibilité dans le temps de contrôler scientifiquement le contenu de chaque licence lésant scientifiquement l’étudiant.
                      L’impossibilité de la mise en place des tuteurs vu le nombre écrasant des étudiants dans les enseignements communs.
                      Le blocage de l’introduction de nouvelles filières pouvant avoir un impact réel sur l’enseignement universitaire et la société. Le butoir est l’incompréhension, l’incompétence et le manque de vision de certains experts hors domaine (ex : Biomécanique liée au mouvement) des conférences régionales qui tout simplement émettent un avis défavorable plutôt que d’essayer de comprendre ce qui scientifiquement les dépasse.
                      Les moyens pédagogiques prévus pour supporter le LMD, n’existent toujours pas, et pourtant nous savons que l’état a soit disant fait le nécessaire. Il y a eu peut être confusion dans l’augmentation des budgets réservés aux stages en Egypt., Syrie, Turquie, les séminaires et conférences de forme, la restauration, les heures sup, les frais de mission au lieu des budgets des équipements scientifiques et pédagogiques spécifiques.
                      La création de Master est un vrai casse tête. Les titres choisis pour les modules de licence, afin de faire bonne impression lors de la présentation du parcours, a raflé l’essence même de la spécialisation des Masters et le contenu n’est autre que le reflet d’une partie des dernières années des anciens diplômes de 04 ou 05 années d’études. Maigre aboutissement après avoir remplacé tout un système qui a construit l’Algérie scientifique et technique.
                      Le Doctorat comme prévu, il ne faut plus rêver, Dans le cas actuel de ce qu’est devenu l’enseignement supérieur avec un Bac plus cinq, mieux vaut chercher un emploi que de se retrouver en train de courir derrière des fantômes.
                      La Finalité :
                      Partout dans le monde les universités traitent directement avec la tutelle sans intermédiaires, serai-ce trop de travail et trop demander de gérer 40 Universités. Que dire des ministères qui gèrent Hôpitaux cliniques, dispensaires ou bien wilaya, daïras et communes et encore les institutions de l’éducation. Les conférences régionales et les commissions devraient être supprimées car elles constituent le premier obstacle ségrégatif dans l’échelle des valeurs scientifiques. Il vaut mieux avoir à faire au bon Dieu qu’à ses saints.
                      Le système LMD après ces quelques années a détrôné l’enseignement supérieur Algérien pour un enseignement de circonstance.
                      Les équipements pédagogiques et les équipements et d’infrastructures scientifiques spécialisés modernes ne sont pas prêts à voir le jour dans nos Universités.
                      L’Université Algérienne sera bientôt divisée en deux types d’Universités : L’université Indigène où l’on n’enseignera que le LMD et l’université Politiquement désignée d’Elite qui regroupera les autres types de formation.
                      L’enseignement supérieur est en train de subir une métamorphose virulente dans sa gestion et dans le choix de ces gestionnaires. Un système de gestion basé sur les intérêts et les relations personnelles qui mènent l’Université à l’obscurantisme et l’affaiblissement scientifique, quant au côté scientifique technique il ne tient plus qu’à un fil.
                      Concernant la recherche scientifique, un bien grand mot, c’est avec les équipements pédagogiques des années 90 que les projets de recherche existent et c’est avec ces mêmes équipements que l’enseignant Algérien fait de la recherche, nous sommes loin d’un CNRS Algérien et c’est en modernisant et en développant ces labos pédagogiques que nous auront un jour des labos de recherche à l’université. Tout enseignant saint à l’université peut s’investir dans la recherche, seul l’aboutissement des efforts concrets devrait être encouragé. Confiant la recherche par statut et par grade, n’est qu’une parodie protocolaire freinant l’ardeur des plus compétents dans la direction de la recherche.
                      En laissant aux patients le soin de décider à la place du médecin sur les équipements à utiliser le suicide est inévitable et si les réformistes ne sont pas réformés et les licences de quatre années et l’ingéniorat ne sont pas rétablis pour alléger et soutenir le LMD, dans moins de dix ans de l’enseignement supérieur ne restera que l’enseignement.
                      Je ne sais pas pour les autres Universités, mais à l’université de Batna, nous l’avons eu notre décennie noire, la fermeture des filières porteuses et le l'annulation des Infrastructures et des équipements spécialisés de l’institut d’EPS entre autres par les responsables locaux et ceux d‘en haut est l’amère réalité d’une démarche rétroactive sur une ouverture du futur.
                      Certains responsables des universités, aujourd’hui, ont une vision, d’hier, sur ce que peut apporter l’université, demain.
                      Scientifiquement parlant, celui qui n’avance pas recule.

                      Ref[1] Article "Le LMD une Formation TGV pour L'Université" Le soir d'Algérie le 19 et 04 Février 2008

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                      • #26
                        Un projet CNEPRU est un projet de recherche où l’équipe de recherche reçoit des indemnités 4000 DA par semestre, mais vous n’avez pas le droit à l’achat d’équipement et c’est avec des équipements pédagogiques que ces enseignants essayent de faire de la recherche (pour la plupart c’est des thèmes de simulations et il n’y a aucun moyen de valider en pratique).
                        Rien que dans ce paragraphe (pris au hasard), il y a au moins trois "contre-vérités".

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                        • #27
                          Tout enseignant a le droit par la compétence de créer et gérer un projet de recherche sans être obligé de faire ménage avec quiconque pour qui la recherche est une opportunité d’imposer son grade et de se faire du pognon en plus.
                          Faire de la recherche est le droit de tout enseignant universitaire. Proposer et conduire un projet de recherche est une autre histoire. Il faut justifier d'un rang magistral et "convaincre" de la pertinence du dit projet. Le restant de la composante de l'équipe n'a, par contre, pas besoin d'être MC ou Prof.
                          Seule la compétence et les résultats comptent.
                          Et ceux qui en ont n'ont généralement pas de difficultés pour accéder à un rang magistral.
                          Faire de la recherche scientifique et un savoir-faire et un don, le grade universitaire n’a rien à y voir.
                          Un don ?

                          Commentaire


                          • #28
                            "Rien ni personne n'est supérieur à la vérité"

                            Une erreur après relecture 40000 DA et non 4000DA par semestre et ce n'est un secret pour personne, mis à part cela voilà plus de 08 années que l'achat d'équipements dans les projet CNEPRU sont annulés jusqu'a preuve du contraire à moins que chaque université soit traitée différemment, et je suis proche du problème, pour ce que je suppose est la troisième contre vérité : l'expression "pour la plupart" règle le différent toutes les universités ne sont pas desservies équitablement et n'ont pas la même chance.
                            Article Cnepru
                            5)le projet doit être dirigé par un enseignant chercheur de rang magistral, la direction du projet pourrait être confiée à titre exceptionnel et transitoire au Maître de conférence classe "B" titulaire d'un doctorat,
                            Convaincre de la pertinence du projet et gérer pensez vous que seuls les MC ou Prof peuvent le faire ???
                            Nous avons conduit des projets avec succès et résultats sans être MC ou Prof pourquopi serions nous tout à coup devenus incompétents pour le faire, la raison ou la logique dirait que si nous avions acquis l’expérience de le faire nous pouvons encore mieux le faire.

                            Y a ceux qui ont géré leur carrière et ceux qui ont fait fonctionner l'université pendant ce temps.
                            "Seule la compétence et les résultats comptent" nous parlons ici bien sur de recherche non pas de carrière.
                            On peut faire de la recherche une seule fois pour son magistère et son Doctorat par exemple dans toute une carrière, cela ne signifie pas que l'on est porté sur la recherche et que l'on peut toujours être apte à en faire.
                            On peut s'investir dans la recherche car on veut bien le faire et réussir à la faire toute sa carrière.
                            Si la recherche n'est pas pour la plupart un Don alors elle ne peut être qu'obligation j’aimerais l'avis de plus de monde car i y a quelque chose qui m'échappe
                            Je peux vous écrire une liste inexhaustible de Professeurs et de MC qui jouissent de projet CNEPRU et PNR "pertinent !!!!" qui n'ont pas besoin de valider "dans le domaine des sciences islamique, la charia, politique, socio, droit etc...." Les résultats ou les applications on aimerait bien les voir sans trop les chercher.

                            Je n'essaye pas de rabaisser ou de prétendre quoi que ce soit, les choses ne sont pas comme elles devraient l'être pour l'université Algérienne.
                            Le Monopole des décisions lui est fortement nuisible.

                            Tous les chercheurs ne sont pas spécialement des grnds scientifiques ou des grands savants. FAUT PAS RETIRER L'ECHELLE quand même.
                            llaisser au Petit chercheur les petites trouvailles. et au grand chercheur les grandes découvertes

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                            • #29
                              Vous le précisez vous même, la soumission d'un projet de recherche, son animation et sa gestion est dévolue aux Profs et MC (classe A).

                              Maintenant pour les maitres assistants Classe A ou MC classe B, les portes ne sont pas fermées mais cela relève du caractère exceptionnel et transitoire. De là, à ce que l'auteur en fasse un droit ... Et puis les MC classe B devraient plutôt se consacrer à leur habilitation en intégrant un projet ou équipe de recherche.

                              "Seule la compétence et les résultats comptent" nous parlons ici bien sur de recherche non pas de carrière.
                              Si un chercheur s'estime compétent et titulaire de résultats appréciables, il ne devrait pas avoir de problème à :
                              - soutenir sa thèse
                              - passer son habilitation

                              et donc intégrer le corps magistral qui lui ouvre le droit (non pas exceptionnel et encore moins transitoire) de soumettre, animer et gérer des projets Cnepru ou même PNR.

                              Je ne comprend pas votre problème.

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                              • #30
                                Nous avons conduit des projets avec succès et résultats sans être MC ou Prof pourquoi serions nous tout à coup devenus incompétents pour le faire, la raison ou la logique dirait que si nous avions acquis l’expérience de le faire nous pouvons encore mieux le faire.
                                Ne pas réussir à franchir le pallier MC (classe B à classe A), et (en même temps) se prévaloir de résultats probants et publications de renoms ... sont contradictoires.

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