Malgré d’importantes ressources énergétiques et budgétaires, les jeunes Algériens qui représentent 70% de la population sont confrontés à un chômage massif.
88% des chômeurs sont des jeunes et le système productif algérien est incapable pour le moment d’insérer 500 000 jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail, en particulier 120 000 jeunes diplômés de l'enseignement supérieur qui viennent grossir majoritairement le rang des chômeurs.
L’émigration ou le recours à un « emploi informel » restent souvent les seules possibilités. Le Forum des chefs d’entreprise (FCE), évalue les emplois informels à 1,78 millions et cette catégorie d’emploi croit de 8% par ans d’après des experts. Entre 1999 et 2008, le coût des dispositifs publics de promotion de l’emploi a atteint 193,7 milliards de dinars et le programme économique du président Bouteflika pour la période 2009 à 2014 prévoit un important effort en faveur de la création d’emploi.
En 2010, 37 milliards de dinars ont été prévus pour « créer 576 000 emplois » dont 13 milliards pour les emplois d’attente et 24 milliards pour l’aide à l’insertion professionnelle.
La Banque mondiale souligne que la difficulté de recruter en Algérie est deux fois plus importante que la moyenne au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
C’est dans ce contexte que l’Union européenne dans le cadre de son accord d'association avec l’Algérie a débloqué 23,5 millions d'euros pour facilité l'employabilité des jeunes.
Agence Ecofin
88% des chômeurs sont des jeunes et le système productif algérien est incapable pour le moment d’insérer 500 000 jeunes qui arrivent chaque année sur le marché du travail, en particulier 120 000 jeunes diplômés de l'enseignement supérieur qui viennent grossir majoritairement le rang des chômeurs.
L’émigration ou le recours à un « emploi informel » restent souvent les seules possibilités. Le Forum des chefs d’entreprise (FCE), évalue les emplois informels à 1,78 millions et cette catégorie d’emploi croit de 8% par ans d’après des experts. Entre 1999 et 2008, le coût des dispositifs publics de promotion de l’emploi a atteint 193,7 milliards de dinars et le programme économique du président Bouteflika pour la période 2009 à 2014 prévoit un important effort en faveur de la création d’emploi.
En 2010, 37 milliards de dinars ont été prévus pour « créer 576 000 emplois » dont 13 milliards pour les emplois d’attente et 24 milliards pour l’aide à l’insertion professionnelle.
La Banque mondiale souligne que la difficulté de recruter en Algérie est deux fois plus importante que la moyenne au Moyen-Orient et en Afrique du Nord.
C’est dans ce contexte que l’Union européenne dans le cadre de son accord d'association avec l’Algérie a débloqué 23,5 millions d'euros pour facilité l'employabilité des jeunes.
Agence Ecofin
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