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  • #31
    slt GLP

    comment tu explique la valeur plus forte des monnaies marocaines et surtout tunisienne par rapport au dinar algérien ?

    est ce que ces deux monnaies ne rentrent pas dans le méme schéma d'évaluation ?
    ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
    On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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    • #32
      Bonjour

      D'abord Benam a expliqué pourquoi il est inopportun de réévaluer dans le cas de l'Algérie.

      Ensuite, Il y a des marges de consommation énorme au niveau de l'alimentation en Algérie en ce qui concerne les fruits, légumes, les viandes et poissons, y compris en conserves, les huiles y compris huile d'olive, les produits laitiers, mais également les produits de beauté, la cosmétique....etc.

      Avec la réévaluation, y aura une grosse classe moyenne (enseignant, ingénieurs, cadres et hauts cadres, ...) qui pourra augmenter au delà de ses besoins journaliers la consommation principalement de viandes, mais aussi de fruits, légumes, produits laitiers et les produits de beauté et cosmétiques.

      Ceci ne pourra qu’étouffer le peu de production agricole locale. Ainsi les réserves en devise au lieu d’être utilisées pour des investissements, seront utilisées pour la consommation de produits étrangers et à la mort des producteurs et petits exploitants locaux.
      Rebbi yerrahmek ya djamel.
      "Tu es, donc je suis"
      Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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      • #33
        Alik salut Xenon
        comment tu explique la valeur plus forte des monnaies marocaines et surtout tunisienne par rapport au dinar algérien ?

        est ce que ces deux monnaies ne rentrent pas dans le même schéma d'évaluation ?
        C'est simple, pour le dinar tunisien, il est librement convertible et la demande sur cette monnaie est plus conséquente que sur le DZD (tourisme, échanges commerciaux...ect principalement de la zone Euro), tant qu'il n'y a pas de forte demande sur notre DZD il restera sous évalué, sinon on usera de nos résérves de change pour pour dévaluer sa valeur, pour le dirham marocain, il est adossé à un panier des pays européen + usa + pays émergeant (pays concurrent du Maroc dans ses marché traditionnels d’Europe, avec surpondération dans le calcul), sur le graphe de sa valeur nominale on perçoit clairement qu'il suit principalement les évolutions de la paire EUR/USD, je tacherai de trouver ce graphique (je n'ai que des PDFs des publications des banques). Puisque l'euro monte le dirham monte aussi face au dollar (et donc face à notre DZD), en plus, l'inflation des pays émergeant après la crise financière en Asie avait poussé ces pays à une dévaluation compétitive de leur monnaie depuis 97, et donc - automatiquement - accentué l’appréciation du dirham par rapport à son nouveau panier de devises.

        Quant au DZD, celui ci est principalement adossé au dollars et d'une pondération moindre à quelques autres monnaies (principalement le yuan et l'euro), c'est parceque nos réserves de change (véritable atout et levier pour contrôler librement la valeur de notre dinar) sont investis dans les banques de ces pays (pour leurs note AAA et leur stabilité, nullement pour leur rendement, on évite le risque et le gain et on privilégie l'assurance et le rendement stable, les rendement du yuan par exemple sont presque nul), la raison d'une telle stratégie c'est de pouvoir user de nos réserves de change pour contrôler la valeur du DA et ainsi la compétitivité-prix et l'inflation, chose que la Maroc par exemple ne peut faire autrement qu'en agissant sur le panier des monnaie entrant dans le calcul de sa valeur. durant la dernière décennie (depuis 2004), à chaque dévaluation du DZD le FMI parle de "pressions amicale" sur l’Algérie pour laisser sa monnaie s’apprécier quand les cours du pétrole augmentent. ceci parcequ'on possède (comme la chine) d'un moyen légale de contrôler la valeur de notre monnaie qui est les réserves de change, mais aussi notre monnaie est dans une "bulle" par sa non libre convertibilité. Autrement on aurait eu droit au bâton.

        Aussi, ce DZD suit l'USD et le YUAN, ces deux monnaie se concurrencent dans la dévaluation (ce qui en partie pénalise la compétitivité des européens malgré leur productivité) et de ce fait mécaniquement dévalué par rapport à l'euro (en valeur).

        J'ajouterai les circonstances de la décennie 90-2000, avec les problèmes financiers du pays et les plans de stabilisation du FMI, Pendant ce temps, le Maroc a changé le système de calcul de la valeur du Dirham, c’était en 2000 je crois, date ou il a intégré les pays émergeant concurrents dans le calcul.
        Dernière modification par GLP, 30 novembre 2011, 07h34.
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        • #34
          sachant que nous sommes un pays importateur
          -----
          et voila la réponce a votre question!

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          • #35
            Merci GLP ..
            trés instructif ..
            ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
            On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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            • #36
              Ravi, c'est juste le plaisir de partager
              ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

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              • #37

                Ravi, c'est juste le plaisir de partager
                ..tu sais l'économie c'est vraiment pas mon rayon ..mais j'ai comme l'impression que vu tes explications , c'est pas vraiment une bonne nouvelle pour le Dinar Dziri
                ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
                On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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                • #38
                  Envoyé par xenon
                  ..tu sais l'économie c'est vraiment pas mon rayon ..
                  Avec les finances, c'est des sujets passionnants à survoler je t'assure !

                  Envoyé par xenon
                  mais j'ai comme l'impression que vu tes explications , c'est pas vraiment une bonne nouvelle pour le Dinar Dziri
                  C'est que mes craintes sont fondées, j'explique comme un ivrogne

                  C'est "instinctif", faut considérer la monnaie comme une marchandise, 1 kg de patate coute 50 dinars et inversement 50 dinars coutent 1 kg de patate DANS le marché X (algérien dans notre cas). Donc quand on produit et on veut vendre, théoriquement on vend les patates et on achète la monnaie (devises transformés en dinar ensuite par la banque d’Algérie qui pourra en émettre encore plus, autant qu'on vend.

                  l'idéal c'est de garder la valeur du dinar aussi basse que possible (On préfère vendre des patate qui nous coutent le moins possible en dinar à la fabrication mais qui nous rapporte des devises les plus cher possibles, c'est le principe de compétitivité-prix de nos éventuels exportations) AVEC -en même temps- limiter l'inflation ( dans la fourchette 2-3% pour préserver les bénéfices des entreprises).


                  Pour cela, il y'a plusieurs facteurs passifs (qu'on subit -heureusement- sans les contrôler) mais aussi des leviers pour chacun des pays, dans notre cas c'est principalement le prix du pétrole (facteur) et les réserves de change (moyen ou levier de contrôle) entre autre.

                  les producteurs pour le marché interne baissent leur prix (règle des marchés libres) l'inflation leur garantit que les bénéfices restent tiré vers le haut et les couts de financement vers le bas (d'une façon simplifiée, un dinar investit vaut plus cher dans le temps).

                  De ce fait et dans ces conditions la valeur du dinars diminué n'influe pas sur le pouvoir d'achat des salariés, puisque d'un coté, la valeur des patates dans le marché interne suit la dévaluation du dinar et tout ce mécanisme). De l'autre coté , les salariés négocient leurs salaire sur la base de l'indice des prix à la consommation - qui est utilisé justement pour calculer l'inflation qui bénéficie au producteurs- (toujours dans les conditions d'offre/demande libres ce qui n'est pas parfait en Algérie), tout le monde suit tout le monde pour la simple raison que tous ce beau monde suit l'offre/la demande et l'inflation. (c'est le mieux que j'ai pu faire pour exprimer ce point )

                  Ce qui ne va pas pour notre dinar en tant que tel, c'est le problème de liquidité et de masse monétaire dans le marché intérieur qu'on ne peut pas augmenter à volonté (pour suivre la demande) à cause de l'inflation, quand la monnaie est sous évaluée, on a besoin de plus de dinars pour acheter le même panier de biens, donc la masse monétaire devient de moins en moins suffisante, inversement, quand on "produit" ou imprime plus de monnaie, celle ci perd de sa valeur. ça explique en grande partie ce problème en Algérie, malgré que les officiels prétextent que c'est la mentalité des algériens qui préfèrent garder leurs dinars dans un rayon d'un mètre de leur yeux ^^. (c'est un autre sujet, mais je voudrai préciser la contradiction de ces déclarations avec l’émission du billet de 2000da pour y remédier, sans précise l’ingénieux "mécanisme" qui s’opérerait, comment ?! d'ailleurs ça n'a rien changé à la situation, et ça va s'empirer avec le taux d'inflation qui prend des chiffres!)

                  Ça pose aussi d'autres problèmes internes de ce genre, mais ça reste du technique.

                  Par contre, ce qui n'allait pas pour nos finances (et non le dinar), c'est que pendant longtemps, on mettait la charrette devant l’âne sans avoir un marché sain régit par uniquement l'offre et la demande! On essayait de booster des exportations hors hydrocarbures qui pratiquement n'existaient pas, pire, on veut adhérer à tout prix à l'OMC (il est plus juste dans notre cas de dire que c'est elle qui nous aurait défoncé !!!) ,en se basant uniquement sur notre pétrole et gaz (qui subventionnent indirectement les prix des producteurs nationaux), je pense que le manque a gagner et la perte de temps sont conséquents, si on avait cessé d’espérer en assumant notre faible production et opté pour l'inverse, c'est à dire laisser le dinar évoluer librement (la production d'un kg de patate rapporterait de plus en plus aux producteurs si leurs patates est de bonne qualité et consommé dans le marché intérieur) pour créer une dynamique de production/consommation interne d'abord, les exportation auraient été un résultat naturel de l'évolution de cette dynamique.

                  Contrairement à ce que j'ai pu lire sur un journal (dont j'ai oublié le titre), La dévaluation du dinar ne coute pas "rien", ça consomme un carburant surtout quand il y'a une forte inflation, qui est les réserves de devises (dans les circonstance favorables actuelles ça ne puise que dans les intérêts de nos réserves, c'est le cas aussi de la dette qui est payée par ces mêmes intérêts), c'est comme rouler avec un hammer sans but précis en espérant trouver une usine désaffecté qu'on pourrait s'approprier pour produire , on gaspille du carburant et on s'expose surtout au risque d'une panne sèche (épuisement des réserves) sans savoir si ça arrivera au milieu du désert (pétrole au plus bas) ou au centre d'une ville (pas de danger comme actuellement).

                  Mais on acceptera mieux le résultat quand on sait qu'en 1992 le taux d'inflation était le plus haut (31%) depuis 1970, et qu'il a été ramené au plus bas en 2000 (0.3%) en même temps de l’effacement de notre dette, ce n'est pas rien !.
                  Dernière modification par GLP, 30 novembre 2011, 08h36.
                  ----| GLP © production 1886 - 2016 . All rights reserved |----

                  Commentaire


                  • #39
                    Un avis rapide:

                    Les crises répétitives de liquidités en billets de banque combinées aux taux d'inflation élevés dans le pays, ce qui touche particulièrement les petites bourses, montrent que:

                    1. Paradoxalement, il y a un surplus de liquidités en monnaie scripturale (dépôts bancaires) face à la fois une pénurie de billets en circulation et une thésaurisation excessive de ces billets.

                    2. A partir de là, et selon les principes "la préférence pour la liquidité" et "la mauvaise monnaie chasse la bonne", les opérateurs économiques se hâtent de transformer leurs dépôts en espèces et préfèrent se faire régler leurs créances aussi en espèces.

                    L'état de sur-liquidités n'est pas dû au seul usage de la planche à billets mais surtout à l'important programme de dépenses publiques d'équipement et de fonctionnement comme source de création de monnaie. Programme financé quasi exclusivement par la rente pétrolière. En bout de cycle, la monnaie ainsi créée avec profusion sert principalement à la consommation des ménages laquelle dépasse de loin la production locale d'où importation.

                    Nous nous retrouvons alors devant le choix: quelles productions les dépenses de l'Etat doivent-elles favoriser et de quelle manière?
                    Et comme on dit chez moi: temma khtalfou el 3oulouma...

                    Par ailleurs, il faut noter que l'Algérie exporte ses hydrocarbures en dollars (monnaie qui n'a pas cessé de perdre de la valeur depuis des lustres) et règle une bonne partie de ses importations en Euros et en yens. Ainsi:
                    en 2002: 1 Euro = 0,88 US Dollar
                    en 2011: 1 Euro = 1,40 US Dollar
                    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

                    Commentaire


                    • #40
                      Je vous remerci tous pour vos differentes opinions et differentes analyses
                      Les algeriens ,il vaut mieux etre avec eux que contre eux. Lucky Luciano

                      Commentaire


                      • #41
                        Erreur de 100
                        c 170 milliards de dollars
                        Gone with the Wind.........

                        Commentaire


                        • #42
                          AArou, il y a de la demande pour des prouits de moinre qualité et de prix plus elevé n'existe que parce que le citoyen n'a pas le choix, quand tu vas acheter de l'eau Saida et Nestlé qu'on te dit qu'il y en a pas, alors tu ne vas pas arreter de boire de l'eau et tu ne vas oas t'"empoisonner avec l'eau du robinet, tu vas acheter du lalla khija amer, ou une autre marque du meme acabit qui vendent leurs produits au meme prox que saida et nestlé alors qu'ils sont de moins bonne qualité, ils peuvent se le permettre parce que le citoyen n'a pas le choix.

                          il faut donner le choix entre le verre d'eau propre et la marre boueuse, et il faut que le verre d'eau propre contienne suffisemment d'eau et soit abordable.

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                          • #43
                            Bonjour

                            La qualité des produits alimentaires est un mythe.

                            Les produits issus de l'agriculture et de l'élevage intensifs sont loin d’être de bonne qualité, surtout ils peuvent être à long terme très nocifs pour la santé.

                            Le lait par exemple à cause des pratiques industrielles intensives contient des hormones de croissance, des antibiotiques, du pue, ...etc.

                            La vache folle n'était qu'un épisode, d'autres suivront.

                            Les fruits et légumes contiennent des molécules toxiques issues des pesticides et des engrais chimiques.

                            Non seulement les produits là sont nocifs mais les atrocités qu'on fait subir au animaux durant toute leur vie (de la naissance jusqu'à l’abattoir) avec les pratiques intensives sont criminelles, pire que la torture.
                            Rebbi yerrahmek ya djamel.
                            "Tu es, donc je suis"
                            Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

                            Commentaire


                            • #44
                              @ghandi, je suis tout à fait d'accord avec ton dernier poste, mais pour ne plus faire de culture intensive, il faudrait 1/ manger moins, 2/ diminuer la population mondiale qui ne fait que s'accroitre, de plus il y a une augmentation de la classe moyenne à travers le monde, (chine, inde, pays arabe) ce qui fait qu'il y a un accroissement de la demande de produits alimentaires.
                              IL faut donc pour l'algérie par exemple
                              1/ revoir la façon de manger
                              2/ appliquer une réelle politique de natalité
                              3/......

                              Pour ce qui est du dinar, dévalué ou pas, il ne sert à rien pour le citoyen lambda, par contre il permet d'enrichir les patrons de l'imports import
                              l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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                              • #45
                                pourquoi le dinar reste sans valeur?
                                Pour dynamiser les exportation du géant africain ,je pense,sinon c'est pour faciliter le trafic des devises...Faites vos affaires ,l'etat n'a pas bsoin de vous ,mais laissez nous tranquilles
                                Dernière modification par keazy, 02 décembre 2011, 15h46.
                                Coucher du soleil à Agadir

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