Moncef Marzouki, le président provisoire de la république tunisienne, n’en finit pas de commettre des bévues à l’endroit de l’Algérie, d’abord en consacrant sa première visite officielle à la Libye, rompant ainsi une tradition de la diplomatie tunisienne qui veut que « la première destination du chef de l’État s’effectue en Algérie » et ignorant par la même son grand voisin de l’Ouest, ensuite en proposant de fusionner avec la Libye djihadiste, réitérant par la même, le projet de fusion avorté de 1974.
Au cours de son périple libyen, Moncef Marzouki, certainement pour plaire à ses hôtes, en se montrant plus islamiste que les islamistes, a affirmé que « les citoyens des pays du Printemps arabe, conscients que l’Islam est la solution, ont favorisé l’ascension des islamistes au pouvoir et c’est pour cette raison que les islamistes ont remporté les élections en Tunisie, au Maroc et en Egypte ».
M. Marzouki pensant que le burnous qu’il porte pour la première fois de sa vie, faisait l’imam, en remet une couche, en soulignant que les partis islamistes au pouvoir, en Tunisie, en Egypte ou au Maroc, sauvegardent les libertés et les acquis dont jouissent les peuples arabes, notamment, en ce qui concerne, les droits de la femme et son importance dans la société.
Puis s’immisçant, sans retenue, ni prudence dans les affaires intérieures algériennes, le président provisoire de la Tunisie a souligné « l’importance du respect de la victoire des islamistes, sous peine de voir se répéter un incident à l’Algérienne dans les années 90» et d’ajouter : «si les Algériens avaient accepté les résultats des votes, le pays n’aurait pas sombré dans la violence et les bains de sang ».
Cette déclaration, à n’en pas douter, fait fi des convenances diplomatiques que le président « désigné » semble du reste ignorer et démontre son inexpérience et son amateurisme et fait craindre à la Tunisie soeur et voisine des lendemains qui déchantent.
Pour rappel, le projet de fusion avorté de 1974 entre la Tunisie et la Libye a été rejeté par le Roi HassanII et surtout par le président Houari Boumedienne, qui avait fait parvenir un message au président Habib Bourguiba, spécifiant que l’Algérie y est hostile, et n’est pas favorable à ce que la Tunisie aille sur cette voie tout en dénonçant les précipitations caractérisant cette démarche qui risquaient de créer un déséquilibre régional.
C’est pourquoi, dans les 24 heures suivant l’annonce de la fusion, l’Algérie menace la Tunisie d’une intervention militaire si elle va plus loin dans le processus selon le ministre tunisien des affaires étrangères de l’époque, Mohamed Masmoudi. « les mises en garde algériennes vers l’unité ont été accompagnées de menaces d’invasion de la Tunisie » écrit, dans son livre de mémoires, l’ancien ministre des affaires étrangères et néanmoins le principal architecte de cette union morte-née qu’il a imposé à Bourguiba malade et âgé (cf, Masmoudi, les arabes, op, cit, pp 38, 41, 48).
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Au cours de son périple libyen, Moncef Marzouki, certainement pour plaire à ses hôtes, en se montrant plus islamiste que les islamistes, a affirmé que « les citoyens des pays du Printemps arabe, conscients que l’Islam est la solution, ont favorisé l’ascension des islamistes au pouvoir et c’est pour cette raison que les islamistes ont remporté les élections en Tunisie, au Maroc et en Egypte ».
M. Marzouki pensant que le burnous qu’il porte pour la première fois de sa vie, faisait l’imam, en remet une couche, en soulignant que les partis islamistes au pouvoir, en Tunisie, en Egypte ou au Maroc, sauvegardent les libertés et les acquis dont jouissent les peuples arabes, notamment, en ce qui concerne, les droits de la femme et son importance dans la société.
Puis s’immisçant, sans retenue, ni prudence dans les affaires intérieures algériennes, le président provisoire de la Tunisie a souligné « l’importance du respect de la victoire des islamistes, sous peine de voir se répéter un incident à l’Algérienne dans les années 90» et d’ajouter : «si les Algériens avaient accepté les résultats des votes, le pays n’aurait pas sombré dans la violence et les bains de sang ».
Cette déclaration, à n’en pas douter, fait fi des convenances diplomatiques que le président « désigné » semble du reste ignorer et démontre son inexpérience et son amateurisme et fait craindre à la Tunisie soeur et voisine des lendemains qui déchantent.
Pour rappel, le projet de fusion avorté de 1974 entre la Tunisie et la Libye a été rejeté par le Roi HassanII et surtout par le président Houari Boumedienne, qui avait fait parvenir un message au président Habib Bourguiba, spécifiant que l’Algérie y est hostile, et n’est pas favorable à ce que la Tunisie aille sur cette voie tout en dénonçant les précipitations caractérisant cette démarche qui risquaient de créer un déséquilibre régional.
C’est pourquoi, dans les 24 heures suivant l’annonce de la fusion, l’Algérie menace la Tunisie d’une intervention militaire si elle va plus loin dans le processus selon le ministre tunisien des affaires étrangères de l’époque, Mohamed Masmoudi. « les mises en garde algériennes vers l’unité ont été accompagnées de menaces d’invasion de la Tunisie » écrit, dans son livre de mémoires, l’ancien ministre des affaires étrangères et néanmoins le principal architecte de cette union morte-née qu’il a imposé à Bourguiba malade et âgé (cf, Masmoudi, les arabes, op, cit, pp 38, 41, 48).
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