Les deux filles de Krim Belkacem ont appelé à faire du 19 mars une journée nationale à l'instar du 1er Novembre et du 5 Juillet.
Le mystère autour de l'assassinat de Krim Belkacem, le 18 octobre 1970 dans sa chambre d'hôtel à Francfort en Allemagne, reste entier.
La vérité sur sa mort n'incombe certainement pas uniquement à sa famille, son village ou sa région. «La vérité sur l'assassinat de Krim Belkacem est l'affaire de tous les Algériens car il n'a pas consacré sa vie à sa famille ou à sa région. Il était un grand nationaliste et il s'est consacré pour toute l'Algérie», a indiqué, hier au forum d'El Moudjahid, sa fille Karima, en réponse à une question relative à la possibilité de demande d'une enquête par les filles du Lion des Djebels.
Cette mort n'est pas seulement un mystère. Bien plus, elle reste un tabou qu'on veut maintenir dès lors que la volonté de l'occulter est toujours de mise. Certains pensent même que l'évacuation du 19 mars, qui est pourtant une date charnière de l'histoire de l'Algérie, est fait pour mieux oublier celui qui a signé les Accords d'Evian. Peut-on, en effet, parler du 19 mars sans parler de Krim Belkacem?
Le Dr Karima Krim, qui a rendu hommage à son légendaire père qui a pris le maquis contre la France en 1947 et qui a signé les Accords d'Evian mettant fin à une guerre sanglante de plus de 7 ans, un certain 18 mars 1962, s'est montrée confiante quant à l'éclatement de cette vérité depuis longtemps occultée. Mais elle préfère laisser la tâche au temps qui finira, un jour ou l'autre, par nous dire qui a fait quoi. D'ailleurs, la fille de Krim Belkacem estime qu'il faut faire la lumière sur tous les assassinats politiques pas seulement sur celui de son père. Mais la soif de vérité presse. Surtout qu'à Draâ-El-Mizan, les gens ne veulent pas oublier. Comment pouvait-il en être autrement alors que l'homme du 19 mars était né à lallalen, village situé dans la commune d'Aït Yahia Moussa le 14 décembre 1922?
Assurant que son père a été liquidé pour ses idées, le Dr Krim a plaidé pour la réhabilitation de son père dont la seule évocation du nom fait frissonner certains de ses détracteurs d'hier et d'aujourd'hui.
Cette réhabilitation commencera par celle du 19 mars, date du cessez-le-feu. «On ne parle même pas du 19 mars. On commence à en parler. Quand le 19 mars sera au podium, parce que c'est le trait d'union entre le 1er Novembre et le 5 Juillet, à ce moment-là, le reste viendra. Rien n'est trop tard, il faut se précipiter lentement», a-t-elle dit.
Pour réhabiliter sa date, Mme Krim plaide pour que le 19 mars soit une journée nationale à l'instar du 1er Novembre et du 5 Juillet. Avant elle, c'est l'autre fille du signataire des Accords d'Evian, Kaouthar, qui a appelé à la consécration de cette date comme journée nationale chômée et payée. Et quand cet appel émane des filles de Krim Belkacem, il vaut la peine d'être entendu et appliqué. Les deux filles de Krim Belkacem ont été honorées à cette occasion. Rédha Malek, porte-parole de la délégation algérienne à Evian et ancien chef de gouvernement, a rendu pour sa part un grand hommage au «grand militant qui s'est sacrifié corps et âme pour ce pays».
L'Expression
Le mystère autour de l'assassinat de Krim Belkacem, le 18 octobre 1970 dans sa chambre d'hôtel à Francfort en Allemagne, reste entier.
La vérité sur sa mort n'incombe certainement pas uniquement à sa famille, son village ou sa région. «La vérité sur l'assassinat de Krim Belkacem est l'affaire de tous les Algériens car il n'a pas consacré sa vie à sa famille ou à sa région. Il était un grand nationaliste et il s'est consacré pour toute l'Algérie», a indiqué, hier au forum d'El Moudjahid, sa fille Karima, en réponse à une question relative à la possibilité de demande d'une enquête par les filles du Lion des Djebels.
Cette mort n'est pas seulement un mystère. Bien plus, elle reste un tabou qu'on veut maintenir dès lors que la volonté de l'occulter est toujours de mise. Certains pensent même que l'évacuation du 19 mars, qui est pourtant une date charnière de l'histoire de l'Algérie, est fait pour mieux oublier celui qui a signé les Accords d'Evian. Peut-on, en effet, parler du 19 mars sans parler de Krim Belkacem?
Le Dr Karima Krim, qui a rendu hommage à son légendaire père qui a pris le maquis contre la France en 1947 et qui a signé les Accords d'Evian mettant fin à une guerre sanglante de plus de 7 ans, un certain 18 mars 1962, s'est montrée confiante quant à l'éclatement de cette vérité depuis longtemps occultée. Mais elle préfère laisser la tâche au temps qui finira, un jour ou l'autre, par nous dire qui a fait quoi. D'ailleurs, la fille de Krim Belkacem estime qu'il faut faire la lumière sur tous les assassinats politiques pas seulement sur celui de son père. Mais la soif de vérité presse. Surtout qu'à Draâ-El-Mizan, les gens ne veulent pas oublier. Comment pouvait-il en être autrement alors que l'homme du 19 mars était né à lallalen, village situé dans la commune d'Aït Yahia Moussa le 14 décembre 1922?
Assurant que son père a été liquidé pour ses idées, le Dr Krim a plaidé pour la réhabilitation de son père dont la seule évocation du nom fait frissonner certains de ses détracteurs d'hier et d'aujourd'hui.
Cette réhabilitation commencera par celle du 19 mars, date du cessez-le-feu. «On ne parle même pas du 19 mars. On commence à en parler. Quand le 19 mars sera au podium, parce que c'est le trait d'union entre le 1er Novembre et le 5 Juillet, à ce moment-là, le reste viendra. Rien n'est trop tard, il faut se précipiter lentement», a-t-elle dit.
Pour réhabiliter sa date, Mme Krim plaide pour que le 19 mars soit une journée nationale à l'instar du 1er Novembre et du 5 Juillet. Avant elle, c'est l'autre fille du signataire des Accords d'Evian, Kaouthar, qui a appelé à la consécration de cette date comme journée nationale chômée et payée. Et quand cet appel émane des filles de Krim Belkacem, il vaut la peine d'être entendu et appliqué. Les deux filles de Krim Belkacem ont été honorées à cette occasion. Rédha Malek, porte-parole de la délégation algérienne à Evian et ancien chef de gouvernement, a rendu pour sa part un grand hommage au «grand militant qui s'est sacrifié corps et âme pour ce pays».
L'Expression
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