Les services publics
A CELL : qui n'utilise pas élec, eau, gaz, postes, et autres services de base ? personne ! l'Etat, donc les contribuables, finance partout dans le monde les investissements de première installation ( infrastructures très lourdes, trsè onéreuses, barrages, turbines à gaz etc...aucun homme d'affaires ne s'y avanturerait ) et les accroissements de capacité, les renouvellements; l'entité en charge du SP doit normalement, sans faire de bénéfices ( difficile ! ), équilibrer ses comptes en recouvrant l'équivalent de ses dépenses de fonctionnement ( personnels, charges, énergie, consommables...), veiller à la bonne conservation des infrastructures et installations ( l'Etat la surveille pour cela ), que ce soit un homme d'affaires privé ( ou une société privée ) ou une entité publique spécialisée autonome qui gère le SP, qu'est ce qui change ? d'un côté on a une qualification ( chez la société privée spécialisée ) mais celle-ci, surtout en temps de crise, n'a pas intérêt, au sens rentabilité commerciale, à la durabilité, à conserver le patrimoine ( qui ne lui appartient pas ), à former des personnels aguerris locaux, à investir dans la transmission du savoir, d'un côté elle sait qu'elle partira un jour tôt ou tard ( gagnante ), de l'autre, elle aspire à rester " utile " (pour elle, légitimement ), d'où le dilemme : le privé est fait pour l'industrie, le commerce où il fait des merveilles, lorsqu'il est bien contrôlé, dans les missions de masse il ne peut qu'avoir un rôle d'appoint, à la marge, de complément, transitoire. Si l'Etat est "malin" il tire profit des qualifications du privé de manière ciblée, le rémunère équitablement, et développe ses SP, qui peuvent tout à fait fonctionner en interne comme une entreprise performante.
J'espère avoir convaincu quelques participants à ce débat de ces quelques principes de base, qui sont essentiels pour bien distinguer, nécessairement, entre des activités et des biens qui sont complètement "marchands" et la couverture de besoins vitaux sociaux qu'on voudrait bien voir fonctionner de manière optimale, performante, efficace, mais les céder au marché n'est peut être pas l'idéal; de toute façon, un SP a toujours un fondement de monopole : les lourdes infrastructures, les masses innombrables d'usagers, la pérennité permanence du service, donne à celui qui tient le SP un monopole de fait et de droit : la question est : en face, l'autorité chargée de contrôler, de surveiller est elle qualifiée, compétente, apte, dotée des moyens intellectuels, conceptuels pour faire que le SP soit équitable, ait un coût raisonnable, fonctionne correctement DANS LA DUREE
A CELL : qui n'utilise pas élec, eau, gaz, postes, et autres services de base ? personne ! l'Etat, donc les contribuables, finance partout dans le monde les investissements de première installation ( infrastructures très lourdes, trsè onéreuses, barrages, turbines à gaz etc...aucun homme d'affaires ne s'y avanturerait ) et les accroissements de capacité, les renouvellements; l'entité en charge du SP doit normalement, sans faire de bénéfices ( difficile ! ), équilibrer ses comptes en recouvrant l'équivalent de ses dépenses de fonctionnement ( personnels, charges, énergie, consommables...), veiller à la bonne conservation des infrastructures et installations ( l'Etat la surveille pour cela ), que ce soit un homme d'affaires privé ( ou une société privée ) ou une entité publique spécialisée autonome qui gère le SP, qu'est ce qui change ? d'un côté on a une qualification ( chez la société privée spécialisée ) mais celle-ci, surtout en temps de crise, n'a pas intérêt, au sens rentabilité commerciale, à la durabilité, à conserver le patrimoine ( qui ne lui appartient pas ), à former des personnels aguerris locaux, à investir dans la transmission du savoir, d'un côté elle sait qu'elle partira un jour tôt ou tard ( gagnante ), de l'autre, elle aspire à rester " utile " (pour elle, légitimement ), d'où le dilemme : le privé est fait pour l'industrie, le commerce où il fait des merveilles, lorsqu'il est bien contrôlé, dans les missions de masse il ne peut qu'avoir un rôle d'appoint, à la marge, de complément, transitoire. Si l'Etat est "malin" il tire profit des qualifications du privé de manière ciblée, le rémunère équitablement, et développe ses SP, qui peuvent tout à fait fonctionner en interne comme une entreprise performante.
J'espère avoir convaincu quelques participants à ce débat de ces quelques principes de base, qui sont essentiels pour bien distinguer, nécessairement, entre des activités et des biens qui sont complètement "marchands" et la couverture de besoins vitaux sociaux qu'on voudrait bien voir fonctionner de manière optimale, performante, efficace, mais les céder au marché n'est peut être pas l'idéal; de toute façon, un SP a toujours un fondement de monopole : les lourdes infrastructures, les masses innombrables d'usagers, la pérennité permanence du service, donne à celui qui tient le SP un monopole de fait et de droit : la question est : en face, l'autorité chargée de contrôler, de surveiller est elle qualifiée, compétente, apte, dotée des moyens intellectuels, conceptuels pour faire que le SP soit équitable, ait un coût raisonnable, fonctionne correctement DANS LA DUREE
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