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Aït-Hamouda accuse Benchérif de chantage

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  • #31
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    Les chiffres des victimes de Amirouche dans cette affaire est entre 3000 et 4000 chahid innocents tué et torturé d'une façon atroce . Des moujahids ont témoigné sur cette affaire .
    4000 victimes laissez moi rire donc presque 50% des djounoud de la wilaya 3 ont été tué. ce n'est pas en répétant bêtement des mensonges qu'ils deviendrons vérité
    "Penser globalement, agir localement" Jacques Ellul

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    • #32
      4000 victimes laissez moi rire donc presque 50% des djounoud de la wilaya 3 ont été tué. ce n'est pas en répétant bêtement des mensonges qu'ils deviendrons vérité


      tu parles a de harkis islamistes
      rien de bon
      des menteurs inveteres
      d ailleurs .....
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #33
        Y a pas plus harki que toi qui ne cesse de défendre des assassins et des vendu à mamahom Franca .

        Allez accuser maître Ali Yahya Abdenou de mensonge .

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        • #34
          Ali Yahia Abdenour peut aussi se tromper: il ne détient pas la vérité absolue.

          N'a t'il pas lui aussi participer à une junte suite à un coup d'état en 65? N'a t'il pas lui aussi été commissaire à une époque ou les droits de l'homme n'était même pas un concept reconnu en Algérie en 63?

          Faut pas croire qu'il est Platon juste parce qu'il est vieux hein..

          ∑ (1/i²) = π²/6
          i=1

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          • #35
            Il n' y a pas que le témoignage de Ali yahia abdenour, il y a le témoignage des moujahids de la wilaya 3 .

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            • #36
              Il n' y a pas que le témoignage de Ali yahia abdenour, il y a le témoignage des moujahids de la wilaya 3 .
              il faut donner des noms, le témoignage de Ait Djoudi est le plus pertinent.

              C'est fou comment les chiffres de la propagande Française devient tout d'un coup crédible quand il s'agit de Amirouche.

              Pour rappel, les documents récupérer du corps de Amirouche(jamais remit à l'algerie) faisait état de 400 personnes (Ait Djoudi) et nous savons tous combien Amirouche tenez à noter la moindre cartouche de perdu alors quand il s'agit d'homme.

              Il y a aussi la réalité des lieux je pense que vous n'avez pas image de ce qui l'aKfadou et l’impossibilité d’exécuter 4000 hommes sans laisser de traces, la haine de Boumedienne pour cette homme est ce qui a contribué à perpétuer ce mensonge.


              Cette tendance à ressortir cette histoire à chaque fois qu'on parle des cadavres de Amirouche n'est qu'une preuve du mal que vous avez à admettre le crime de Boumedienne and Co, et qui donne un peut plus de crédibilite à la théorie selon lequel l'iténéraire de Amircouhe a été communiqué pour l'armée française pas très glorieux pour ces combattants des frontières ...
              شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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              • #37
                HISTO
                ce n est pas une theorie
                amirouche et si el haoues ont ete donnes
                voir les details dans "heureux les martyrs qui n ont rien vu"
                ils ont assassine le pere de la revolution et donc ils ne se sont pas genes pour vendre amirouche
                The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                • #38
                  @Solas,

                  à mes yeux il y a pas grand importance que Amirouche été vendu ou pas, toute révolution inclut des luttes pour le pouvoir, des assassinas le patriotisme à ce niveau n'est plus en question, d'ailleurs Amirouche ne cachait pas ces ambitions de liquider l'armée des frontières, il partait à Tunis pour tuer et non pas pour discuter il a bien eu écho de se qui est arrivé à Lamouri, je pense que même si il avait survécu à l'armée française il serai mort dans les prisons de Boumedienne et Benchrif.

                  Mais le crime est de perpétué cette haine sur son corps.
                  شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

                  Commentaire


                  • #39
                    il faut donner des noms, le témoignage de Ait Djoudi est le plus pertinent.

                    C'est fou comment les chiffres de la propagande Française devient tout d'un coup crédible quand il s'agit de Amirouche.

                    Pour rappel, les documents récupérer du corps de Amirouche(jamais remit à l'algerie) faisait état de 400 personnes (Ait Djoudi) et nous savons tous combien Amirouche tenez à noter la moindre cartouche de perdu alors quand il s'agit d'homme.

                    Il y a aussi la réalité des lieux je pense que vous n'avez pas image de ce qui l'aKfadou et l’impossibilité d’exécuter 4000 hommes sans laisser de traces, la haine de Boumedienne pour cette homme est ce qui a contribué à perpétuer ce mensonge.


                    Cette tendance à ressortir cette histoire à chaque fois qu'on parle des cadavres de Amirouche n'est qu'une preuve du mal que vous avez à admettre le crime de Boumedienne and Co, et qui donne un peut plus de crédibilite à la théorie selon lequel l'iténéraire de Amircouhe a été communiqué pour l'armée française pas très glorieux pour ces combattants des frontières ...
                    il n' y a pas de deux poid deux mesures. soit on condamne les crimes de tout le monde soit on se tait .

                    Je t'ai déja dit que ce qu'a fait Bumédienne à Amirouhe est honteux, maintenant j'attend juste un témoignage révélant les cause de cette séquestration ( j'ai déja lu le version et l’interprétation berberistes des faits ), je veux un témoignage des faits .

                    et je dis ce qu'à fait Amirouche à ces jeunes est honteux, aussi ce qu'il a fait au moujahid de la wilaya 1.

                    et je dis que ce qu'a fait Benchrif est aussi honteux .
                    je ne vague pas dans le jugement à géométrie variable . je les condamne tous .

                    le point commun entre eux, c'est qu'ils avaient une violence en eux ( je ne sais comment l'explique, attondons une études sérieuse pour nous explique la violence et certaines zone d'ombre de notre révolution ) ils régler leur problème soit par l'assassinat soit par la violence .

                    conflit FLN/MNA, GPRA/état Major, conflit entre wilaya, conflit pour le leadership, conflit pour le pouvoir, marginalisation, assassinat, coup d'état...etc ..

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                    • #40
                      je ne vague pas dans le jugement à géométrie variable . je les condamne tous .
                      On ne peux juger ce qui s'est passé pendant la révolution, c'est une lutte ou chaqu'un avait ces convictions et ces méthodes, Que Boumedienne ou Amirouche ont usé de la violence est toute a fait compréhensible vu le contexte une révolution ça ne s'attarde pas sur ces détailles, la logique même du FLN est d'appeler à l'unité contre la france, une unité à atteindre par la politique sinon par la force.


                      Mais cette logique change une fois le but atteint et encore certain trouverai à dire pour l'assassinat de khider et Krim, disant que c'est pour sauvegarder l'état fragile pour l'unité du pays...mais séquestré un cadavre ?! là c'est un crime qui ne peut trouver justification dans tout ce qui a été citer.
                      شبابنا ساهي متزنك في المقاهي مبنك

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                      • #41
                        On ne peux juger ce qui s'est passé pendant la révolution, c'est une lutte ou chaqu'un avait ces convictions et ces méthodes, Que Boumedienne ou Amirouche ont usé de la violence est toute a fait compréhensible vu le contexte une révolution ça ne s'attarde pas sur ces détailles, la logique même du FLN est d'appeler à l'unité contre la force une unité à atteindre par la politique sinon par la force.
                        Les guerres et les révolutions ont une éthique, je ne juge pas, ils seront juger par leur créateur, mais je ne peux justifier cette violence et ces méthodes . aujourd'hui nous pouvons tous dire que ces assassinats et cette violence sont de graves erreurs, et il est temps d'analyser ce comportement afin de tirer de leçon pour le futur .


                        Mais cette logique change une fois le but atteint et encore certain trouverai à dire pour l'assassinat de khider et Krim, disant que c'est pour sauvegarder l'état fragile pour l'unité du pays...mais séquestré un cadavre ?! là c'est un crime qui ne peut trouver justification dans tout ce qui a été citer.
                        je te parle de la racine du mal et toi tu me parle des symptômes. après l’indépendance, le pouvoir a divisé les chefs historique même ( Khider, ben bella, ferhat abas, groupe de tlemcen ) VS ( groupe de tizi Boudiaf, Krim...) et ils se sont entre tué ( sont rentré en conflit ), puis il y a la crise du FFS ( Ait Ahmed ) même chose, ils se sont entre tués....

                        Boumédienne, Ben Bella, les chefs historiques ne sont pas différents les uns des autres ...la violence est un point commun entre eux .

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                        • #42
                          @ Votrefrere

                          Benchrif est responsable pour son mauvais traitement du colonel Chaabani ( et les colonel qui exécuté...) , il pouvait exécuté les ordres sans humilier Chaabani. Chaabani s'est crée trop d'ennemi en attaquant ouvertement les DAF en voulant les marginaliser . Il y a des DAF et des DAF, les mettre tous les même sac est une erreur .
                          Le colonel Bencherif a présidé un tribunal militaire qui a jugé à la peine de mort le colonel Chabani pour pédophilie sur des jounouds. Le colonel Chabani était responsable de la wilaya 1 (Aures-Nememchas).

                          Lu dans : "Les dossiers secrets de la guerre d'Algérie" écrit par un français dont j'ai oublié le nom.

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                          • #43
                            4000 victimes laissez moi rire donc presque 50% des djounoud de la wilaya 3 ont été tué. ce n'est pas en répétant bêtement des mensonges qu'ils deviendrons vérité


                            tu parles a de harkis islamistes
                            rien de bon
                            des menteurs inveteres
                            d ailleurs .....
                            Erreur: les harki et les traitres sont chez leur mère la france , possèdent la nationalité FR, reflèchissent et écrivent comme leurs idoles fr, sont anti musulmans et anti arabes comme leurs maîtres fr, essayent de travestire l'Histoire en glorifiant les traitres tout en réduisant ceux qui ne leur ressemblent pas.
                            Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

                            Commentaire


                            • #44
                              Le colonel Bencherif a présidé un tribunal militaire qui a jugé à la peine de mort le colonel Chabani pour pédophilie sur des jounouds. Le colonel Chabani était responsable de la wilaya 1 (Aures-Nememchas).

                              Lu dans : "Les dossiers secrets de la guerre d'Algérie" écrit par un français dont j'ai oublié le nom.

                              la pedo....n'existe pas chez ceux qui ont pris le chemin des maquis pour defendre leur Honneur et celui de leur Patrie, ceux qui donnent leur c** non plus, il faut les chercher parmi ceux qui baissent le froc pour un visas, ou une carte de séjours.

                              Voici le cas Chaabani.


                              Mohamed Chaâbani, un adepte de Ben Badis, disciple du Cheikh Bachir Ibrahimi est né le 6 Octobre 1934 à Oumache, un petit village de Biskra qui devient à partir de 1954, lieu des transits des armes qui arrivent de Libye par la Tunisie, à destination des wilayas historiques. C'est dans cette région dont la rudesse imprégnait les hommes qu’il entama ses études à l'école coranique que gérait son père, puis l'école primaire à la Medersa TWT (Tarbia Waa Taâlim) de Biskra. Désireux d'approfondir ses connaissances culturelles, politiques et religieuses auprès de maîtres éminents, il partit à Constantine en 1952 et étudia à l'institut du Cheikh Abdelahamid Ibn Badis. Il fit la connaissance de nombreux militants par le biais de ses relations avec les étudiants et la lecture des journaux de l'Association des Ulémas Musulmans Algériens (dissoute par Ben Bella après l'indépendance), où il prit conscience de la nécessité de l'action armée. Il entreprit des opérations contre le colonialisme français dans son village natal et transforma la demeure de ses parents en un centre actif au service de la révolution. Il participe avec un groupe de militants à l’attaque d’un chantier chargé de travaux ferroviaires situé à Chegaâ qui se trouve à quelques kilomètres d'Oumache. Cette opération fut couronnée d’un grand succès.

                              Choisi parmi les meilleurs éléments pour poursuivre ses études en Syrie, mais suite à l'appel du F.L.N., le 19 mai 1956 aux étudiants, il abandonna les bancs de l'école pour rejoindre les rangs de l'armée de libération nationale et devint le compagnon et collaborateur de Ahmed Ben Abderezzak Hamouda dit (Si-Haouès) jusqu’à sa mort. Au mois d’Avril 1958 et suite à une réunion tenue par Si-Haoues avec tous les cadres de la wilaya 6, au Djebel Agsoum, il fut désigné responsable aux cotés de Ali Benmassaoud. Après une courte période, il fut désigné à la tête de la région 3 (Boussaâda-Boukhil) de la wilaya 6, en remplacement de Abderrahmane Abdaoui, mort au champ d'honneur dans une embuscade tendue par les troupes du traître Bellounis. A la mort de Si El-Haouès, le 29 mars 1959, et suite à une réunion des quatre chefs de régions de la wilaya, tenue au mois de juillet 1959, il fût choisi par ses pairs à la tête de la wilaya 6. Il intensifia les opérations militaires et joua un rôle important dans leurs élargissements dans le grand sud notamment après les efforts faits par la France dans le sens d'une politique de sécession du Sahara. Parmi les batailles célèbres sous sa direction, celles de Djebel El Qaâda, Boukhil, El Karma et celle d'El Djeribie les 17 et 18 septembre 1961. De 1958 au cessez le feu il a organisé et mené 30 batailles. Homme d’action et de pensée, il était d'un tempérament calme et serein et ne se précipitait jamais dans la prise des décisions. Colonel sur le terrain depuis 1959, Il fut confirmé par le gouvernement provisoire en 1961(1). Il est considéré comme l'un des rares dirigeants à ne pas avoir quitté le pays pendant la révolution. Après l'indépendance il sera nommé chef de la 4ème Région militaire à Biskra.

                              Deux années après l'indépendance pour laquelle il avait sacrifié les plus beaux moments de sa jeunesse, il fût accusé de tentative de sécession par ses bourreaux, d'entreprendre des relations suspectes avec la France et de vouloir s'emparer du pétrole du Sud, des accusations graves et sans aucun fondement, dans le seul but d'étiqueter Chaâbani pour justifier sa liquidation à l'égard de l'opinion publique. Pour le régime, il y a toujours des prétextes pour éliminer ceux qui le gênent. Or, il était le contraire de ce qu'ils avaient avancé. Il n'a eu à aucun moment l'intention de séparer le Sahara du Nord. Ancien élève de l’institut Ben Badis et sincère dans ses convictions idéologiques, Chaâbani a été scandalisé par le régime prosoviétique que Ben Bella avait imposé au pays. Il refusait l'encadrement francophile dont s'était entouré Boumedienne et exigeait l'assainissement de l'armée et la remise en cause de certaines nominations. Au cours du congrès de 1964, il avait demandé l'épuration de la 3ème force envoyée par De Gaulle pour qu'elle prenne en main les affaires militaires et administratives du pays.

                              La première décision prise par Ben Bella à l'encontre du colonel a été son éviction du bureau politique du F.L.N., lui enlevant son immunité en tant que membre dirigeant de la direction politique du pays, préparant la voie à tous les dépassements. Le second acte orchestré par Ben Bella, probablement dicté par l'Egypte de Nasser, car la direction réelle du pays était entre les mains de Djamel Abdenasser, a consisté à signer deux décrets (2) consécutifs à l'encontre du colonel, l'un le destituant de son grade et l'autre le radiant du corps de l'A.N.P.

                              Avant l'arrestation du colonel, Ben Bella invita chez lui à la villa Jolly, Tahar Laadjel et Mohamed Djeghaba compagnons d’arme du colonel, ils furent arrêtés par la police de Hamadache, après cela Ben Bella le contacta et lui intima l’ordre de rejoindre son poste au ministère de la défense à Alger, sinon les otages ci-dessus cités ne seraient pas relâchés. Il fut poursuivi le 28 Juin et arrêté le 08 juillet 1964 à Boussaâda en compagnie de Hocine Saci député dans le 1er Parlement et Djilali Salim. Il fût menotté et embarqué à plat ventre à bord d’une Land-Rover et transféré à la prison de Djelfa sur une distance de 100 Km durant laquelle il est resté encadré de quatre agents de chaque coté. En outre le véhicule Land-Rover transportant le colonel était précédé d’une D.S. Palace à bord de laquelle se trouvait le colonel Ahmed Bencherif et ses deux chiens Bergers Allemands sur la banquette arrière de la palace, réflexe hérité du colonialisme. A son arrivée à Djelfa toujours menotté, il sollicita un café, Ahmed Bencherif la main frappante de Boumedienne, chargea un soldat de la besogne tout en lui ordonnant de verser la tasse de café sur son visage et lui dire c’est le cadeau d’un ex-militaire de l’armée française. Ensuite il fut transféré à Alger ou il sera séquestré pendant quelques jours dans une cellule de l'état-major de la gendarmerie nationale réservée par le colonel Bencherif (là même ou furent transférées les dépouilles des colonels Nait Hamouda dit Amirouche et Si-Haouès après avoir été exhumés de la caserne militaire de Boussaâda en 1965). De là il fut conduit au PC de la SM à Alger et subira l’interrogatoire par 11 officiers. Lors de sa détention dans ce service, il demandera à un officier commandant de lui remettre une arme pour mettre fin à ses jours, car ne voulant pas subir le déshonneur d’être jugé par des gueux. Cet officier lui répondra que Ben Bella n’oserait jamais le juger, vu son passé révolutionnaire et qu’il serait probablement relâché à la faveur du premier novembre. Quelques jours après Ben Bella, demandera de le remettre à la gendarmerie qui assurera son transfert vers la prison militaire de Sidi El-Houari d’Oran, ou il sera jeté et restera cloîtré pendant un mois dans un cachot de 80 cm de large sur 180 cm de longueur et 5 m de hauteur. Cet infâme trou à rats portait le numero 57 et se situait au 2ème sous-sol. Ces cachots ont vu passer Hocine Saci, Mohamed Khobzi, ministre du commerce proposé par Chaâbani dans le premier gouvernement algérien, Mohamed Djeghaba, Tahar Laadjel, le commandant Cherif Kheireddine, Saïd Abadou et bien d'autres. Ces cachots sont des sortes de puits creusés le long des couloirs. S'y retrouver donne l'impression d'être avalé par la terre.
                              à suivre ...
                              Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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                              • #45
                                Suite

                                Malade (il souffrait de la vésicule), le défunt colonel fut présenté avec son compagnon d’arme Djilali Salim devant 4 militaires subalternes en civil composant la cour martiale expressément créée par décret présidentiel le 28 juillet 1964 (3) pour ne juger que le colonel Chaâbani. Les décisions ont été sans appel et exécutoires. Les autres compagnons d'arme ne furent pas jugés et ce en raison de leur qualité de députés, membres de la 1 ère A.P.N. Ainsi la cour martiale était présidée par un civil francophile du nom de Zertal proposé par Ben Bella et désigné par le ministre de la justice et une liste de militaires désignés par Boumediene : Chadli Bendjedid, Ahmed Bencherif (on raconte que c'est lui qui a demandé d'être membre de cette cour et participer ainsi à l'assassinat du colonel), Abderrahmane Bensalem analphabète, Said Abid membres (4) et Ahmed Draia ancien convoyeur entre Annaba et Souk Ahras procureur général (5). Le chef d'accusation retenu contre lui : volonté sécessionniste, rébellion contre l'autorité de l'Etat, haute trahison, son refus d’exécuter l’ordre de combattre les forces du F.F.S. de Ait Ahmed (Ses frères Moudjahidinnes), son refus de rejoindre son poste de membre d'État-major à Alger, d'exécuter des traîtres à l’instar de toutes les wilayas historiques, son refus d’accepter dans la 4ème région certains officiers qui lui ont été imposés et bien d’autres chefs d’accusations. Le colonel les écoutait comme s'il n'était pas concerné. Ainsi la parodie de procès a commencé le 03 septembre 1964 vers midi pour se terminer le 04 septembre 1964 vers 3h 00 du matin et l'exécution (l'assassinat) moins d'une heure plus tard dans la prison de Sidi El Houari à Oran (Canastel) après que la cour martiale eut rendu son verdict.

                                Dans la cour de prison quelqu'un s'approcha pour lui mettre un bandeau sur les yeux, ce que Chaâbani refusa. Autre fait que retiendra l'histoire, après la salve il fut détaché du poteau d'exécution et mis dans un cercueil, là on constatera qu'il n'était pas encore décédé, un officier lui tira deux balles dans la tête pour parachever l'exécution en proférant à l'égard du défunt des propos injurieux. Après l'assassinat du colonel par des gueux, tous ses compagnons ont été transférés de la prison militaire d'Oran à la prison du Koudia de Constantine, pour être libérés après le coup d'état du 19 juin 1965 et le seul qui fut libéré avant le 19 juin 1965, fut le commandant Cherif Kheireddine. Le colonel fut jugé et condamné à mort deux mois seulement après son arrestation, alors que Hocine Ait Ahmed qui s'est rebellé contre le régime de l'époque et qui fut arrêté le 17 Octobre 1964 n'a été jugé que six mois après, il a été gracié le 12 Avril 1965 par Ben Bella, après avoir été condamné à mort le 10 Avril 1965.
                                trouvé sur internet
                                Ce n’est pas parce qu’on a des idées fondées sur la religion qu’on est terroriste, et ce n’est pas parce qu’on se prétend moderniste ou démocrate qu’on ne l’est pas. Mahiou FFS assassiné le 4/11/1994

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