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La Chine et la Russie gardent le silence sur le Mali
A tes ordres Bachi .
Voilà ce que tu as souligné :
6. Se déclare prêt, dès qu’il recevra le rapport du Secrétaire général visé au paragraphe 7 ci-après, à donner suite à la demande des autorités de transition maliennes qu’une force militaire internationale prête son concours aux forces armées maliennes en vue de la reconquête des régions occupées du nord du Mali ;
Or le conseil de sécurité n'a pas encore donné son accord.
La résolution date de septembre et l'envoyé spécial pour le Sahel, n'a pas encore remis son rapport définitif , puisqu'il etait à Alger , il y a quelques jours pour connaitre la position de l'Algérie .
Donc le ministre français a menti en disant que l'accord del'ONU etait acquis .
" Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
Romano Prodi, l’envoyé spécial de l’ONU pour le Sahel, a clairement affirmé, jeudi à Alger, sa position sur le Mali. L’option militaire constitue un dernier recours pour libérer le nord de ce pays occupé par les islamistes.
L’ultimatum du Conseil de sécurité de l’ONU pour la Cédéao pour l’élaboration du concept stratégique pour le déploiement d’une force armée au Mali a provoqué une sorte d’électrochoc chez les responsables politiques et militaires de la sous-région sahélienne. Si le volet militaire pour lequel a milité et bataillé la communauté de la Cédéao avec le soutien franc de la France a gagné le quitus de l’instance onusienne, les diplomates se sont réveillés pour relancer et intensifier la campagne de sensibilisation autour des conséquences d’une offensive dans la région. Option défendue par l’Algérie qui a présenté une vision pour une solution politique assise sur le dialogue assortie d’une stratégie de développement du Nord-Mali tout en révisant sa position sur l’option militaire qui demeure, selon Alger, une voie de dernier recours. Cette option a trouvé écho auprès d’autres pays du champ, le Niger et la Mauritanie, mais également une légitimité du Conseil de sécurité qui lui consacra dans sa résolution du 12 octobre une ouverture parallèlement à l’adoption de la solution militaire. Début du compte à rebours pour la Cédéao mais surtout pour la diplomatie algérienne afin de convaincre ses partenaires occidentaux, du moins les plus importants, les États unis et l’UE, d’adhérer à sa stratégie. Une offensive qui sera payante avec le rapprochement de la position américaine clairement exprimée par la secrétaire d’État, Hillary Clinton, le représentant du SG de l’ONU, nommé spécialement pour le Sahel, l’Italien Romano Prodi, reçu jeudi à Alger, a franchement opté pour une solution qui éviterait la guerre. De son côté, la représentante de la diplomatie de l’UE, Mme Ashton, a montré quelques réticences quant au déploiement militaire de la Cédéao tout en assurant de la disposition de l’UE à aider l’armée malienne. Premier perdant, la France, qui a fait de l’intervention militaire par sous-traitance la seule et unique solution, a été “déboutée”, l’Onu ayant laissé, malgré le délai étroit, une petite ouverture pour le dialogue inter-malien, et y compris la Cédéao, dont l’empressement à aller en guerre est largement inspiré par Paris, que son médiateur, Balise Compaoré, a reçu une délégation d’Ansar Edine, qui semble avoir accepté les conditions pour les négociations avec Bamako, premier pas vers le dialogue direct avec les autorités maliennes. Une autre délégation du même groupe s’est rendue à Alger avec des préliminaires sur le même ton qu’à Ouagadougou. Le leader d’Ansar Edine devrait faire une déclaration dans les prochains jours pour annoncer officiellement “ses distances” vis-à-vis des groupes terroristes, Aqmi et le Mujao qui occupent deux grandes villes du Nord, Gao et Tombouctou. Reste maintenant le MNLA, qui a perdu tout dans sa conquête du Nord, à convaincre de renoncer à son projet d’indépendance. Et ce sera une issue honorable pour lui, d’autant plus qu’il a perdu du terrain au profit des groupes terroristes et Ansar Edine ainsi que politiquement, son projet étant rejeté par la communauté internationale. S’accrochera-t-il alors à la perche de la stratégie de développement des pays du champ, des engagements des USA et de l’UE qui préconisent une solution durable accompagnée d’un programme de développement socioéconomique pour le Nord-Mali ? En définitive, la France sous Hollande enregistre son premier échec en politique étrangère. Son erreur, au-delà de la diplomatie, est de vouloir engager une guerre par procuration et dont personne ne veut réellement. Et le temps aura enfin donné raison, entre autres, à l’Algérie, présentée au début comme un pays facteur de blocage à la solution préconisée par l’Élysée, qui a plaidé depuis le début de la crise pour une solution politique globale. Pour preuve, l’adhésion d’Ansar Edine à cette démarche dès l’amorce des contacts officiels.
D B
]
" Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
Salut Bachi,
Tout est dans l'interprétation des passage que tu as surlignés.
Je dirais que le CS se déclare prêt, sans plus, à donner suite à la demande d'intervention militaire émise par le gouvernement transitoire malien. Il ne s'agit pas pour autant d'un feu vert.
Pour preuve, c'est qu'il ne ferme pas la porte à une issue négociée de la crise malienne. Au contraire, le CS de l'ONU:
4. Exhorte les autorités de transition maliennes, les groupes rebelles maliens et les représentants légitimes de la population locale du nord du Mali à entamer, dès que possible, un processus de négociations crédible en vue d’une solution politique viable, dans le respect de la souveraineté, de l’unité et de l’intégrité territoriale du pays, prie le Secrétaire général, les pays voisins, les pays de la région, les organisations internationales et régionales et les partenaires bilatéraux d’accompagner le processus politique malien ;
Cette exhortation est sans équivoque. Elle désigne nommément les parties, parmi elles "les groupes rebelles", qui peuvent contribuer sérieusement à trouver pacifiquement une issue négociée à la crise. Donc si guerre il devrait y avoir, se fera à ceux qui se s'auto-exclueraient du processus de négociation.
Le MNLA a déjà envoyé des signes pour montrer sa volonté à participer à un processus négocié, ce qui, à mon sens, ne va pas sans concessions de sa part même au sujet de l'indépendance de l'Aazawad (voir ici).
Envoyé par Iska
a chacun son interprétation , et c'est mieux ainsi .
Donc attendons le feu vert " reel " de l'ONU
La diplomatie algérienne doit jouer serré pour couper l'herbe sous les pieds de ceux qui veulent étendre le champ du chaos dans la région. En a-t-elle les moyens et la volonté et saura-t-elle déjouer les pièges ?
"Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence
Benam
La diplomatie algérienne doit jouer serré pour couper l'herbe sous les pieds de ceux qui veulent étendre le champ du chaos dans la région. En a-t-elle les moyens et la volonté et saura-t-elle déjouer les pièges ?
Si l'Algérie est mise devant le fait accompli, elle n'aura qu' à rester à surveiller ses frontiéres , et à ne participer en aucun cas aux combats, directement , en pénétrant au Mali .
Il est sur que les terro, se replieront vers l'Algérie , et la Libye .
" Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
Le chef de l'État explique néanmoins que Paris est disposé à «apporter une aide logistique, à donner un appui matériel et à former les personnels» africains qui pourraient être engagés dans le nord du Mali.
«La France n'interviendra pas au Mali, elle ne peut pas intervenir à la place des Africains», a réaffirmé jeudi François Hollande à la veille de son départ pour Dakar et Kinshasa.
Extrait d'article du journal Le Figaro. Mis à jour le 12/10/2012 à 15:03 | publié le 11/10/2012 à 19:02.
Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay
Pour preuve, c'est qu'il ne ferme pas la porte à une issue négociée de la crise malienne. Au contraire, le CS de l'ONU:
Je n'en fais pas la même lecture que toi. On négociera avant, pendant ou après, autrement dit négociation ne s'oppose pas à une intervention militaire.
Alger trouve son compte dans cette ouverture mais la résolution est clairement contre la partie non intervention soutenue par elle.
ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
Il semble exclu que la Chine et la Russie usent de leur droit de véto pour la bloquer comme le souhaiterait l’Algérie. Un nouvel échec de la "diplomatie économique" de Bouteflika.
TSA
Ryad Hamadi
C'est quand même incroyable qu'un journaliste de tsa tire sa conclusion,à savoir l'echec de ce qu'il appelle "la diplomatie économique" de Bouteflika à partir de présupposés,tels un vote négatif de la Chine et la Russie alors même que le vote n'a encore eu lieu.C'est qu'on appelle tirer des plans sur la comète ou prendre ses desirs pour la réalité!
La diplomatie algérienne doit jouer serré pour couper l'herbe sous les pieds de ceux qui veulent étendre le champ du chaos dans la région. En a-t-elle les moyens et la volonté et saura-t-elle déjouer les pièges ?
Là-dessus, non plus, je ne suis pas d'accord avec toi.
L'Algérie doit être résolument contre Aqmi et participer à la guerre contre cette nébuleuse terroriste. Idem, pour le Mujao.
Préserver Ansar eddine et les touareg de MNLA comme elle semble réussir de le faire.
Prendre donc plus part à l'intervention pour avoir son mot à dire sur l'après. Il en va de sa crédibilité.
ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
L'Algérie doit être résolument contre Aqmi et participer à la guerre contre cette nébuleuse terroriste. Idem, pour le Mujao.
Préserver Ansar eddine et les touareg de MNLA comme elle semble réussir de le faire.
Là, je suis tout à fait d'accord.
Autrement dit, isoler AQMI et le MUJAO, aider à les traquer et empêcher que l'intervention ne soit aussi dirigée contre le MNLA et Ansar Eddine. Si la diplomatie algérienne arrive à imposer cela sans que l'ANP ne soit directement impliquée dans l'intervention militaire au Mali, la bataille sera politiquement gagnée pour l'Algérie.
L'un des objectifs des maîtres des USA et de la France c'est la mainmise sur les richesses minières (uranium et métaux rares notamment) de la région du Sahel et de l'Afrique centrale. Pourquoi l'Algérie irait-elle tirer les marrons du feu pour eux ? Elle y perdra sur tous les plans.
Les éloges des dirigeants des USA et de la France à l'adresse de l'Algérie qui serait la seule dans la région, selon leurs dires, à avoir les moyens d'intervenir efficacement au nord Mali rappellent celles des dirigeants de ces pays en 1979 qui disaient que seul l'Irak de Saddam pouvait empêcher militairement l'Iran des mollahs d'exporter sa révolution et son terrorisme d'Etat selon eux. Ils se sont installés pratiquement en spectateurs, sans s'impliquer directement, ni eux-mêmes ni les monarchies vassales du Golfe (alors que l'attaque de Saddam contre l'Iran était censée les protéger du danger iranien). Neuf ans plus tard, l'Irak avait dépensé toutes ses réserves de change, s'est retrouvé lourdement endetté, une grande partie de ses infrastructures détruites, un pays "en loques". Alors, celui qui veut faire la guerre, qu'il aille la faire lui-même.
"Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence
Non, Bachi. Au jour d'aujourd'hui, personne n'a mandat pour intervenir militairement au Mali. En Octobre, la CEDEAO avait eu 45 jours pour présenter un plan d'intervention au Nord Mali.
A l'issue de la réunion d'Abuja, la CEDEAO compte saisir le conseil de sécurité pour avaliser le plan concoté à la capitale nigérianne.
En parallèle à cela, sont engagés à Alger et au Burkina des négociations avec Ansar eddine et le MNLA pour les extirper de la nébuleuse terroriste sévissant au Mali. Si ces négociations aboutissent (ce qui est fort probable), Alger ne verra aucun empêchement à toute action militaire.
l'Algérie qui serait la seule dans la région, selon leurs dires, à avoir les moyens d'intervenir efficacement au nord Mali
C'est en substance les propos tenus par Hillary Clinton à Alger. Ce à quoi, Boutef répondit : Merci, mais nous ne sommes pas l'Irak et nous connaissons très bien les limites de nos moyens !
Non, Bachi. Au jour d'aujourd'hui, personne n'a mandat pour intervenir militairement au Mali. En Octobre, la CEDEAO avait été eu 45 jours pour présenter un plan d'intervention au Nord Mali.
D'accord mais la résolution dit que le conseil est prêt à le donner ce feu vert dès la présentation de ce plan.
Le conseil de sécurité qui se dit prêt, ça a son importance.
ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément
D'accord mais la résolution dit que le conseil est prêt à le donner ce feu vert dès la présentation de ce plan.
Tout dépend du contenu de ce plan et de l'engagement de puissances occidentales pour sa concrétisation. Sans eux (sur un plan de la logistique), la force de la CEDEAO se résumerait à quelques fantassins, fussent-ils quelques milliers !
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