C'est le titre d'un reportage du journal Libération, qui, pour être sincère, m'a inspiré un profond dégoût.
Mbarak Khalfa (52 ans, il avait 10 ans en 1962), le président de l'ONEM (Office National des Enfants de Moudjahidines) ne cache pas sa joie d'être un privilégié en disant "Nous sommes très puissants. Le Président [Abdlelaziz Bouteflika] nous écoute. Il nous gâte. Car nous avons beaucoup fait pour l'Algérie. Nous appartenons à la même famille révolutionnaire."
Et pour ne rien cacher de son assurance et de sa puissance, il enfonce le clou : «Calculez ! Il y a eu au moins un million de moudjahidin. Cela fait six ou sept millions d'enfants et donc de membres potentiels. Au rythme actuel, on va finir par dépasser les effectifs de l'Ugta (la centrale syndicale unique).»
Et question sarcasmes, Mbarak laisse la parole à l'un de ses bras droits, Yamina: «Nous voulons être bien considérés dans notre pays. Car nous sommes la priorité des priorités»
Et pour nous achever, Mbarak en rajoute : «Nous ne sommes pas un organisme social. Nous ne demandons rien. Seulement le minimum. Des postes de responsabilité, car nous sommes les enfants de l'Etat, et des aides dans le domaine agricole, car le fils de celui qui a défendu la terre connaît sa valeur.»
L'Algérie est un pays de miracles. A la fin des années 70, elle comptait 250 000 titulaires de la carte en Or. En 2004, Mbarak révendique plus de 1,2 millions de membres. Pendant que des milliers de familles honnêtes croulent sous le poids de la pauvreté, les charognards détournent le symbole qu'est le statut d'ancien moudjahid pour en faire une machine à cash.
Je partage l'avis de l'ex cadre de la Sonatrach qui avoue que «On aurait mieux fait, pendant la guerre, de recruter des mercenaires. ça nous aurait coûté moins cher !»
Excellent article à lire : http://www.algerie-dz.com/article1217.html
Mbarak Khalfa (52 ans, il avait 10 ans en 1962), le président de l'ONEM (Office National des Enfants de Moudjahidines) ne cache pas sa joie d'être un privilégié en disant "Nous sommes très puissants. Le Président [Abdlelaziz Bouteflika] nous écoute. Il nous gâte. Car nous avons beaucoup fait pour l'Algérie. Nous appartenons à la même famille révolutionnaire."
Et pour ne rien cacher de son assurance et de sa puissance, il enfonce le clou : «Calculez ! Il y a eu au moins un million de moudjahidin. Cela fait six ou sept millions d'enfants et donc de membres potentiels. Au rythme actuel, on va finir par dépasser les effectifs de l'Ugta (la centrale syndicale unique).»
Et question sarcasmes, Mbarak laisse la parole à l'un de ses bras droits, Yamina: «Nous voulons être bien considérés dans notre pays. Car nous sommes la priorité des priorités»
Et pour nous achever, Mbarak en rajoute : «Nous ne sommes pas un organisme social. Nous ne demandons rien. Seulement le minimum. Des postes de responsabilité, car nous sommes les enfants de l'Etat, et des aides dans le domaine agricole, car le fils de celui qui a défendu la terre connaît sa valeur.»
L'Algérie est un pays de miracles. A la fin des années 70, elle comptait 250 000 titulaires de la carte en Or. En 2004, Mbarak révendique plus de 1,2 millions de membres. Pendant que des milliers de familles honnêtes croulent sous le poids de la pauvreté, les charognards détournent le symbole qu'est le statut d'ancien moudjahid pour en faire une machine à cash.
Je partage l'avis de l'ex cadre de la Sonatrach qui avoue que «On aurait mieux fait, pendant la guerre, de recruter des mercenaires. ça nous aurait coûté moins cher !»
Excellent article à lire : http://www.algerie-dz.com/article1217.html
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