L’union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) a pointé du doigt, hier, à Alger, les opérateurs économiques qui rajoutent des produits portant atteinte à la santé du consommateur, au café.
Selon l’UGCAA, ces opérateurs recourent à cette pratique illégale, afin de compenser les 20% du poids que perd le café après sa torréfaction, par le sucre brûlé qui menacent directement la santé du citoyen.
« Selon une étude de l’organisation mondiale de la santé, le sucre brûlé quand il dépasse les 120° développe une molécule, qui s’appelle « Lacrylamide », qui est très nocive pour la santé humaine, car elle attaque le système nerveux chez l’homme, et provoque le cancer du sein chez la femme », a affirmé Hamdani Fouad, importateur du café et expert, lors d’un point de presse tenu, hier, au niveau du siège de l’UGCAA, à Alger.
Selon le porte-parole de l’UGCAA, El Hadj Tahar Boulenouar, la quantité du sucre rajouté au café, que recommande la loi algérienne, ne doit pas dépasser 2%, mais les opérateurs économiques en rajoutent plus de 20%.
En effet, selon lui, cette conférence est venue pour tirer la sonnette d’alarme sur cette pratique et sensibiliser le consommateur algérien.
Face à cet état de fait, les conférenciers ont mis en exergue la nécessité d’intensifier le contrôle sur le marché, afin de mettre un terme à cette fraude. « Les autorités doivent déterminer les produits qui sont rajoutés au café », a indiqué M. Hamdani. Tout en déplorant le manque de statistiques dans ce domaine, il déclarera que l’Algérie importe entre 110 000 et 120 000 tonnes de café par an. Pour cela, ce dernier a appelé le gouvernement algérien à imposer les factures dans toutes les transactions commerciales, en commençant par le producteur, l’importateur jusqu’au détaillant.
Par ailleurs, M. Hamdani a tenu à évoquer le sujet des taxes sur ce produit. « Nous constatons que le café est le seul produit sur lequel on impose la TIC (taxe intérieur de la consommation), c’est pour cela que les prix de cette matière sont très élevés. Non seulement cela n’encourage pas l’investissement, mais ouvre, aussi, la porte aux fraudeurs », s’est indigné le conférencier.
Samira Saïdj.
Selon l’UGCAA, ces opérateurs recourent à cette pratique illégale, afin de compenser les 20% du poids que perd le café après sa torréfaction, par le sucre brûlé qui menacent directement la santé du citoyen.
« Selon une étude de l’organisation mondiale de la santé, le sucre brûlé quand il dépasse les 120° développe une molécule, qui s’appelle « Lacrylamide », qui est très nocive pour la santé humaine, car elle attaque le système nerveux chez l’homme, et provoque le cancer du sein chez la femme », a affirmé Hamdani Fouad, importateur du café et expert, lors d’un point de presse tenu, hier, au niveau du siège de l’UGCAA, à Alger.
Selon le porte-parole de l’UGCAA, El Hadj Tahar Boulenouar, la quantité du sucre rajouté au café, que recommande la loi algérienne, ne doit pas dépasser 2%, mais les opérateurs économiques en rajoutent plus de 20%.
En effet, selon lui, cette conférence est venue pour tirer la sonnette d’alarme sur cette pratique et sensibiliser le consommateur algérien.
Face à cet état de fait, les conférenciers ont mis en exergue la nécessité d’intensifier le contrôle sur le marché, afin de mettre un terme à cette fraude. « Les autorités doivent déterminer les produits qui sont rajoutés au café », a indiqué M. Hamdani. Tout en déplorant le manque de statistiques dans ce domaine, il déclarera que l’Algérie importe entre 110 000 et 120 000 tonnes de café par an. Pour cela, ce dernier a appelé le gouvernement algérien à imposer les factures dans toutes les transactions commerciales, en commençant par le producteur, l’importateur jusqu’au détaillant.
Par ailleurs, M. Hamdani a tenu à évoquer le sujet des taxes sur ce produit. « Nous constatons que le café est le seul produit sur lequel on impose la TIC (taxe intérieur de la consommation), c’est pour cela que les prix de cette matière sont très élevés. Non seulement cela n’encourage pas l’investissement, mais ouvre, aussi, la porte aux fraudeurs », s’est indigné le conférencier.
Samira Saïdj.
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