L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a émis une évaluation sans équivoque au sujet de l'épidémie de coronavirus en Arabie saoudite, avouant, pour la première fois, ses inquiétudes par rapport au virus qui pourrait se transmettre de personne à personne, du moins de façon limitée.
Le communiqué de l'organisation internationale suggère la mise en place d'enquêtes urgentes pour trouver la source du virus et déterminer la façon dont il infectait les gens. Il a également rappelé aux pays membres qu'ils avaient un devoir de rapidement rapporter à l'OMS chaque cas d'infection et toute l'information qui y est rattachée.
Cette nouvelle évaluation inquiétante de la situation est également ressortie d'une nouvelle analyse de risques publiée vendredi par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.
Le Centre a averti les hôpitaux en Europe d'être à l'affût des cas de coronavirus qui pourraient leur arriver par ambulance aérienne, indiquant que le nombre de tels cas pourrait augmenter puisque les gens dans les pays affectés pourraient craindre d'y être traités.
Les avertissements surviennent alors que des responsables de la santé de partout au monde se rassemblent à Genève pour l'Assemblée mondiale de la Santé, la réunion générale annuelle de l'OMS. La rencontre de huit jours commence lundi.
Même si d'autres nations n'ont pas encore pressé les leaders des pays où le virus a été détecté de faire preuve de plus de transparence, il est fort probable que les préoccupations à propos du virus et la façon obscure dont sont menées les enquêtes à ce sujet feront l'objet de discussions lors de la réunion.
Jusqu'à maintenant, l'OMS a été informée de 41 cas confirmés d'infection au coronavirus. De ce nombre, 20 personnes sont décédées. Le virus a été détecté en Arabie saoudite, en Jordanie, au Qatar, aux Émirats arabes unis, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France. Cependant, toutes les infections répertoriées en Europe provenaient de pays de la péninsule arabe.
Radio-canada
Le communiqué de l'organisation internationale suggère la mise en place d'enquêtes urgentes pour trouver la source du virus et déterminer la façon dont il infectait les gens. Il a également rappelé aux pays membres qu'ils avaient un devoir de rapidement rapporter à l'OMS chaque cas d'infection et toute l'information qui y est rattachée.
Cette nouvelle évaluation inquiétante de la situation est également ressortie d'une nouvelle analyse de risques publiée vendredi par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies.
Le Centre a averti les hôpitaux en Europe d'être à l'affût des cas de coronavirus qui pourraient leur arriver par ambulance aérienne, indiquant que le nombre de tels cas pourrait augmenter puisque les gens dans les pays affectés pourraient craindre d'y être traités.
Les avertissements surviennent alors que des responsables de la santé de partout au monde se rassemblent à Genève pour l'Assemblée mondiale de la Santé, la réunion générale annuelle de l'OMS. La rencontre de huit jours commence lundi.
Même si d'autres nations n'ont pas encore pressé les leaders des pays où le virus a été détecté de faire preuve de plus de transparence, il est fort probable que les préoccupations à propos du virus et la façon obscure dont sont menées les enquêtes à ce sujet feront l'objet de discussions lors de la réunion.
Jusqu'à maintenant, l'OMS a été informée de 41 cas confirmés d'infection au coronavirus. De ce nombre, 20 personnes sont décédées. Le virus a été détecté en Arabie saoudite, en Jordanie, au Qatar, aux Émirats arabes unis, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France. Cependant, toutes les infections répertoriées en Europe provenaient de pays de la péninsule arabe.
Radio-canada
Jusqu'à maintenant, l'OMS a été informée de 41 cas confirmés d'infection au coronavirus. De ce nombre, 20 personnes sont décédées. Le virus a été détecté en Arabie saoudite, en Jordanie, au Qatar, aux Émirats arabes unis, en Allemagne, au Royaume-Uni et en France. Cependant, toutes les infections répertoriées en Europe provenaient de pays de la péninsule arabe.
Au total, 41 cas de contamination, dont vingt ont conduit à des décès, ont été confirmés en laboratoire depuis l'apparition de cette nouvelle souche proche du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère), en septembre 2012. Jusqu'ici baptisé nouveau coronavirus, ou par son acronyme nCoV, le coronavirus est désormais appelé syndrome respiratoire viral du Moyen-Orient (MERS-Cov)
La peste noire, qui a démarré sur les pourtours de la Mer Noire et qui s’est rapidement étendue en Europe et dans certaines régions d’Asie, a décapité plus de la moitié de la population européenne lors de son pic entre 1347 et 1351 selon certaines estimations. Le fléau est réapparu au cours des décennies suivantes, faisant un total d’environ 100 millions de victimes à travers le monde.
Autre peste meurtrière, celle dite de Justinien, du nom de l’empereur byzantin qui régnait à cette époque, épidémie qui s’est déclenché autour de l’an 540 et s’est répandue sur les pourtours de la Méditerranée, tuant notamment la moitié de la population de Constantinople. 50 ans après son apparition, elle avait fait entre 25 et 100 millions de victimes, et est considérée par certains historiens comme le point de départ du Moyen-âge. On retrouve également dans la liste la troisième et dernière grande épidémie de peste, qui a décimé la Chine au 19e siècle.
la grippe espagnole de 1918-19 est considérée comme une des épidémies les plus meurtrières de l’histoire, causant une morte rapide et douloureuse et faisant plus de victimes que la Première guerre mondiale. Au total, un tiers de la population mondiale a été contaminée.
Parmi les autres fléaux les plus dévastateurs, l’épidémie de polio qui a tué 6.000 personnes aux Etats-Unis en 1916 (cinq ans avant que Franklin Roosevelt contracte la maladie), l’épidémie de variole qui a fait 20.000 morts en Inde dans les années 1970 ou encore celle du syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), partie d’Asie et qui a fait du masque de chirurgien un accessoire commun à travers la planète, mais ne tuant finalement «que» 774 personnes.


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