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Saadani intronisé : Main basse sur le FLN

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  • #31
    Je vois que c'est toi qui n'avait pas compris mon message car en disant que je préférais les voir s'entretuer que de se partager le gâteau Algérie en toute complicité, je faisais allusion aux clans. Ca ne viendrait jamais à mon esprit de donner tant d'importance à de simples exécuteurs comme Bela3yat ou Saadani. C'est trop d'honneur pour eux.

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    • #32
      LES DESSOUS DU COUP DE FORCE AU FLN : Saïdani sur un siège éjectable

      Amar Saïdani a pris officiellement possession du siège du Front de libération nationale sis à Hydra, à Alger, depuis hier, au matin. Sans la moindre anicroche et sans surprise, d’ailleurs. Ce qui consacre définitivement le coup de force à l’origine de la cooptation de Saïdani à la tête du parti. Un putsch pour lequel Bouteflika avait mobilisé toutes les institutions de l’Etat.

      A telle enseigne que le ministre de l’Intérieur, Daho Ould Kablia, recevant le désormais ex-coordinateur national du parti, Abderrahmane Belayat, qui venait se plaindre de l’injustice dont il fut victime cause de la partialité de l’administration et de la justice, lui confiera sèchement «Monsieur Belayat, ne me parlez pas du volet juridique. Toi et moi savons que tu as entièrement raison !»

      Il lui aurait ajouté : «Toi comme moi, nous savons que les choses ne se passent pas de cette manière au FLN. Il y une instruction que nous appliquons, et c’est tout.» Cet invraisemblable aveu, fait à ce niveau, ne peut surprendre sous Bouteflika

      Depuis 2003 et le coup de force opéré contre Ali Benflis, contre lequel s’était liguée la justice «de la nuit», le ministère de l’Intérieur, la chefferie du gouvernement, etc., cela relève désormais de la banalité ! Mercredi dernier, en effet, ce scénario s’est reproduit presque à l’identique. Le Conseil d’Etat annulait une autorisation délivrée par la Wilaya d’Alger au profit du clan Saïdani pour la tenue d’une session du comité central à l’hôtel El- Aurassi. Une décision censée être sans appel et rendue publique en fin d’après-midi annulant de fait la session du lendemain, jeudi. Or, une autre décision, transmise par téléphone, fera que l’on passe outre une décision de la justice ! «L’on a tenu la session de l’hôtel El-Aurassi sans autorisation de la wilaya d’Alger ! Le directeur de l’établissement hôtelier, qui est étatique, faut-il le préciser, avait été appelé au téléphone pour laisser faire.

      Voilà comment les choses se sont réellement passées», nous révèle une source très bien informée.

      Un autre «coup de fil» fera actionner la chambre administrative qui, le jeudi matin, prend «l’initiative» de s’autosaisir pour prendre une autre décision, annulant… l’annulation prononcée par une juridiction supérieure, le Conseil d’Etat ! Une décision prononcée dans l’urgence et truffée de contradictions et même de fautes de langue et de dates. C’était juste pour «maquiller» le coup de force et sauver un tant soit peu les apparences. «Mais là où les gens se sont trompés de lecture, c’est lorsqu’ils accusent le Conseil d’Etat d’avoir renié sa propre décision. Non, il faut savoir que le Conseil d’Etat est resté sur sa décision, à savoir interdire la réunion du comité central convoquée par le groupe de Amar Saïdani.

      Et cette affaire-là remontera inévitablement à la surface le moment voulu.

      Car beaucoup ignorent qu’en fait d’affaire juridique, il y en a deux. L’une en référé et qui a finalement permis au groupe Saïdani de tenir sa rencontre avec la complicité de la chambre administrative et l’autre sur le fond de l’affaire qui va prendre beaucoup de temps.

      Elle prendra des mois. En général, les magistrats se donnent aussi le temps avant de revenir à la charge. En l’espèce, ils savent que le rapport de force en ce moment est en faveur de Amar Saïdani, sur le plan politique.

      Mais rien ne garantit que cela durera éternellement.» Autrement dit, une nouvelle situation politique défavorable à ceux qui ont parachuté Saïdani déclenchera de fait les foudres de la justice contre lui. «Tout cela, Bouteflika et les responsables qu’il avait mobilisés dans cette affaire le savent très bien.

      C’est pourquoi il n’y a pas eu d’autorisation écrite de la Wilaya d’Alger pour la réunion de jeudi dernier. C’est pour ne pas laisser de traces.» Tout simplement.


      Le Soir d'Algérie
      02.09.2013
      كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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      • #33
        De très fortes présomptions à propos de l'instrumentalisation de la justice dans "l'élection" de Saïdani à la tête du FLN.

        El Khabar
        02.09.2013

        كلّ إناءٍ بما فيه يَنضَح

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        • #34
          Il est étonnant qu'une instance judiciaire puisse statuer sur ce genre de conflit sans étudier le fond, et accorder une santance en référé. Si instrumentalisation de la justice il y a, elle l'est à plusieurs niveaux...
          Othmane BENZAGHOU

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          • #35
            a chaque fois en trouve boutef et sont frére siad qui jeux sous l ombre
            dz(0000/1111)dz

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            • #36
              Fln :

              nouveau secrétaire général du Front de libération nationale, Amar Saïdani, a consacré sa première sortie officielle après son intronisation dans les conditions que l’on sait, pour une réunion avec les mouhafedh du parti, tenue hier à Hydra. Une réunion de pure forme, cela dit.

              - Une réunion qui n’avait aucun ordre du jour, ni débat d’ailleurs. Amar Saïdani voulait, à l’évidence, tout juste montrer qu’il est désormais bel et bien le maître des lieux. Les représentants des médias conviés à la cérémonie d’ouverture de cette réunion ont eu ainsi droit à une allocution d’ouverture d’une dizaine de minutes où, comme jeudi dernier à l’hôtel El- Aurassi, le successeur de Abdelaziz Belkhadem insistera sur «la réconciliation et l’unité des rangs entre les enfants du parti». Le FLN , dira-t-il , doit «dépasser les luttes intestines et se hisser au-dessus des rivalités personnelles, les règlements de comptes, etc. pour se préparer pour l’essentiel, les élections présidentielles ». Il n’en dira pas davantage lorsque les travaux reprendront à huis clos. «Le même discours et quasiment en autant de temps, environ un quart d’heure», nous confie l’un des présents à la réunion. Saïdani a préféré ne pas ouvrir de débat avec les mouhafedh. Il les confortera dans leurs postes en leur signifiant qu’il «compte sur eux» dans sa nouvelle mission à la tête du parti. Mais leur confiera deux informations capitales : la date du renouvellement des structures de l’Assemblée, fixée au 10 septembre, mais surtout le report de l’échéance prévue pour la convocation du Comité central et donc l’annonce de la composante du nouveau bureau politique. Si, devant les journalistes, Amar Saïdani a annoncé prévoir la chose dans un mois, aux mouhafedh, il confiera autre chose. «Nous prévoyons de le faire dans deux mois.» Et dire que, jeudi dernier, à l’issue de son intronisation la matinée, comme SG du parti, Saïdani prévoyait d’annoncer la composante du bureau politique pour l’après-midi même. Bien sûr, il sera empêché de le faire. «L’entourage de Bouteflika l’avait dissuadé d’annoncer quoi que ce soit jusqu’à nouvel ordre. Le temps que les choses se décantent avec, notamment, l’annonce du remaniement ministériel. Ceci d’un côté. De l’autre, il est impératif de temporiser le temps que les choses s’éclaircissent s’agissant des présidentielles », nous confie une source très bien informée. En attendant, Saïdani régnera sans bureau politique et ne pourra compter que sur son proche entourage. Comme son ancien directeur de cabinet à l’APN, Fodil Saâdedine auquel est confiée la gestion de l’administration du parti. Selon une autre source au parti, Saïdani a également interpellé par courrier, hier, les membres du bureau politique sortant pour restituer les clefs de leurs bureaux respectifs au siège de Hydra.


              Kamel Amarni - Alger (Le Soir)
              05/08/13
              dz(0000/1111)dz

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              • #37
                le FLN a poussè le bouchon trop loin meme si president d'un parti comme le FLN c fait en quelque sorte pour qq qu'on veut eliminer de la presidence de la republique,mais quand meme un ancien drabki

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                • #38
                  Une photo qui circule sur les réseaux sociaux, il parait que Amar Saidani a commencé sa carrière comme percussionniste (joueur de derbouka) avec El Mennaii en 1982

                  Dernière modification par shadok, 07 septembre 2013, 13h20.
                  Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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