Amar Saadani, secrétaire général du FLN fraîchement élu, a adressé samedi, une lettre inattendue au leader historique du FFS, Hocine Aït Ahmed. Dans sa missive, révélée par TSA, M. Saadani rend un hommage appuyé à Hocine Aït Ahmed et à son parcours aussi bien pendant la Révolution que dans l’opposition au pouvoir, avant de l’inviter à une rencontre afin de discuter de l’avenir du pays dans un contexte de transition au sommet de l’Etat.
C’est la première fois depuis l’indépendance que le FLN, parti au pouvoir depuis 1962, tend la main officiellement au plus vieux parti d’opposition du pays qui vient de fêter ses 50 ans. Le message de Saadani a sans doute été approuvé par le président Bouteflika, destinataire d’une copie de la lettre. Il intervient à un moment où le président de la République a laissé clairement entendre dimanche en Conseil des ministres que des élections auront bien lieu en 2014, démentant implicitement les rumeurs sur sa volonté de prolonger son mandat de deux ans en instaurant le septennat.
De cette lettre, on peut déjà tirer une première conclusion : le président Bouteflika cherche à s’appuyer sur le principal parti d’opposition pour mener à bien son projet. Reste à savoir quel est ce projet. Malgré les rumeurs récurrentes, la perspective d’un quatrième mandat parait fort improbable à cause de l’état de santé du chef de l’État. Ce dernier n’arrive même plus à tenir des Conseils des ministres. Comment en effet peut-il sérieusement envisager de diriger l’Algérie pendant cinq ans dans un contexte qui s’annonce plus complexe que les mandats précédents : menaces aux frontières, crise économique qui pointe son nez, montée des revendications sociales… ?
On sait aussi que Hocine Aït Ahmed n’est pas homme à cautionner n’importe quel projet politique surtout quand il émane du pouvoir. Opposant de longue date, il est difficile de croire qu’il pourrait se rendre avec armes et bagages maintenant qu’il est au crépuscule de sa vie.
En remaniant profondément le DRS, Abdelaziz Bouteflika a sans doute cherché à donner des gages à des personnalités comme Hocine Aït Ahmed, très méfiantes à l’égard de la police politique. On attend maintenant la réponse du chef du FFS à cette main tendue du chef de l’État. L’avenir du pays peut se jouer dans les prochaines semaines et le pouvoir veut voir Aït Ahmed y jouer un rôle de premier plan.
TSA
C’est la première fois depuis l’indépendance que le FLN, parti au pouvoir depuis 1962, tend la main officiellement au plus vieux parti d’opposition du pays qui vient de fêter ses 50 ans. Le message de Saadani a sans doute été approuvé par le président Bouteflika, destinataire d’une copie de la lettre. Il intervient à un moment où le président de la République a laissé clairement entendre dimanche en Conseil des ministres que des élections auront bien lieu en 2014, démentant implicitement les rumeurs sur sa volonté de prolonger son mandat de deux ans en instaurant le septennat.
De cette lettre, on peut déjà tirer une première conclusion : le président Bouteflika cherche à s’appuyer sur le principal parti d’opposition pour mener à bien son projet. Reste à savoir quel est ce projet. Malgré les rumeurs récurrentes, la perspective d’un quatrième mandat parait fort improbable à cause de l’état de santé du chef de l’État. Ce dernier n’arrive même plus à tenir des Conseils des ministres. Comment en effet peut-il sérieusement envisager de diriger l’Algérie pendant cinq ans dans un contexte qui s’annonce plus complexe que les mandats précédents : menaces aux frontières, crise économique qui pointe son nez, montée des revendications sociales… ?
On sait aussi que Hocine Aït Ahmed n’est pas homme à cautionner n’importe quel projet politique surtout quand il émane du pouvoir. Opposant de longue date, il est difficile de croire qu’il pourrait se rendre avec armes et bagages maintenant qu’il est au crépuscule de sa vie.
En remaniant profondément le DRS, Abdelaziz Bouteflika a sans doute cherché à donner des gages à des personnalités comme Hocine Aït Ahmed, très méfiantes à l’égard de la police politique. On attend maintenant la réponse du chef du FFS à cette main tendue du chef de l’État. L’avenir du pays peut se jouer dans les prochaines semaines et le pouvoir veut voir Aït Ahmed y jouer un rôle de premier plan.
TSA
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