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Le pouvoir interdit l'organisation des débats d'El Watan

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  • #16
    Le DRS est drôlement démuni en munition pour se résoudre à monter ce genre d'operation...
    Othmane BENZAGHOU

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    • #17
      Mohammed Hachemaoui : «Le régime veut interdire tout débat autour du coup d’Etat permanent»


      Des rencontres qui ont fidélisé un large public.

      Nous l’avions, hélas, annoncé dans l’une de nos précédentes éditions en titrant notre dossier «Présidentielle : nouveaux interdits au nom de la stabilité».

      La tentation autoritaire, la fermeture de plus en plus d’espaces d’expression semblent être la feuille de route adoptée par un régime grabataire et paranoïaque. Interdire une rencontre entre Algériens dans un espace public à Alger est un réflexe qui rappelle la répression coloniale contre les nationalistes algériens. La comparaison est-elle exagérée ? Malheureusement non : car l’interdiction d’accès à l’espace public est une humiliation pour les Algériens, qui ont fêté avec fierté le cinquantenaire de l’indépendance chèrement acquise. Nous avions évoqué, dans notre dossier d’El Watan Week-end, cette dérive qui coïncide avec les intrigues menées en haut lieu pour préserver les circuits de la rente et les mécanismes d’impunité.

      Ce réflexe autoritaire est analysé par le politologue Mohammed Hachemaoui, concepteur des «Débats d’El Watan» : «Quand un régime panique devant un débat entre universitaires, cela veut dire ce que ce régime n’est pas fort de ses institutions ni de ses intermédiations, il n’est fort qu’en s’appuyant sur ses appareils de coercition dont le budget ne cesse d’augmenter.» En fait, rappelle M. Hachemaoui, il faut remonter à 2011 et examiner le décret interministériel Intérieur-Défense nationale qui «illustre la reprise en main totale de l’armée et de la police politique dans ce qu’ils qualifient de lutte contre la subversion». «La subversion est un terme élastique, vague, fourre-tout. On peut assimiler une critique du régime à de la subversion, nos rencontres-débats peuvent aussi être qualifiées de subversives dans cette logique», explique le politologue.

      Le régime, qui craint que «le coût de la répression soit exorbitant, c’est-à-dire qui écorne son image de ‘respectabilité’ internationale, a peur de l’étincelle, celle qui peut emporter tout un système». «C’est pour cela que l’arsenal se durcit et que les cas du facebookeur emprisonné, le harcèlement contre le mouvement des chômeurs et d’autres cas sont des messages du régime pour dire que le coût de la parole est très élevé, poursuit le chercheur. Le régime veut interdire tout débat autour de ce qui se passe réellement aujourd’hui : un coup d’Etat permanent qui maintient en poste un Président incapable de gouverner.» «Le pouvoir espère installer une mécanisme de la peur en multipliant les exemples», ajoute le politologue. Pour M. Hachemaoui, ce qui est encore plus dangereux c’est que «le régime algérien prétorien n’a pas compris que les appareils répressifs ne sont pas suffisants pour se maintenir au pouvoir : l’armée du shah et sa Savak n’ont pas été d’un grand secours face aux trois millions de manifestants iraniens !»

      Adlène Meddi
      "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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      • #18
        Voir http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=297614
        "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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        • #19
          Salut Benam

          Le retour de Gloria et d'Afras est prévu pour bientôt ?



          ../..
          “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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          • #20
            Salut l'imprévisible,
            Je vote pour le retour de Ploum Ploum pour couvrir les odeurs dégagées par la multitudes de bêtes immondes de différentes couleurs qui, en se déchirant, mettent en charpie ce pays.
            Cette affaire d'El Watan a, pour la galerie, connu un "épilogue heureux", un émouvant "happy end" à faire pleurer dans les chaumières. Il s'agit tout de même d'El Watan, de la tournée de John Kerry dans la région et des très démocratiques Qatar et Arabie Saoudite qui ne laisseront pas faire alors que leur ancien illustre hôte et néanmoins président de la RA est malade.
            Mais combien de débats, de rencontres, de colloques, d'actions citoyennes, de tentatives de mise sur pied d'associations, etc., etc., ont été arbitrairement interdites pour ne laisser que l'émeute comme moyen d'expression.
            La lutte contre la bureaucratie étouffante n'est pas prioritairement dans la réduction de la paperasse exigée çà et là, des citoyens. Elle est d'abord dans la levée de la tutelle administrative sur toute activité politique, sociale, culturelle, économique, scientifique...
            "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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            • #21
              Ce probleme va etre résolu apparament, puisque dans un autre topic on parle d'un démenti de la Ministre de la culture vis à vis de cet acte qui ne qui s'est produit hors de sa volenté .

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              • #22
                INTERDICTION DE LA REUNION D'EL WATAN : Khalida Toumi chevauche l'incident


                AE samedi 9 novembre 2013 16:16
                Écrit par Ali Graïchi

                Excuses solennelles, ferme condamnation, commission d’enquête, annonce de sanctions exemplaires, les imprécations lancées par madame Toumi à partir de Tamanrasset contre le directeur de l’OREF qui a demandé une autorisation de la wilaya au quotidien el watan pour tenir une réunion dans ses locaux sont à la mesure de la grossière repentance qu’elle tente depuis quelques mois.



                Reprenons d’abord les faits. Un responsable d’un organisme public demande une autorisation de la wilaya pour tenir une réunion. On peut ne pas être d’accord avec ce préalable mais la procédure est tout à fait conforme aux lois en vigueur. Et sauf si le quotidien el watan a introduit sa requête et que, pour une raison ou une autre, elle n’apas été prise en compte, il n’y a rien à reprocher au directeur de l’OREF qui n’a fait qu’appliquer une disposition, liberticide certes, mais parfaitement légale.

                Madame Toumi qui travaille à un come-back dans une vie antérieure a récemment salué le caricaturiste Rachid Kaci pour son engagement auprès des femmes victimes de terrorisme dans les années 90. Elle n’a pas été gênée de saluer et d’assumer des années durant la « réconciliation nationale » qui absout ce même terrorisme et de vilipender celles et ceux qui y avaient vu l’amnistie et l’amnésie d’une monstrueuse boucherie.

                L’effroi lourdement démonstratif émis de Tamanrasset face à un prétendu abus d’autorité, contraste avec les innombrables violations des lois et règlements que madame Toumi a allégrement commis depuis son installation au ministère de la culture. On se souvient de l’éviction, pour le moins inélégante de Hakim Laalam de la chaine 3, de plusieurs promotions ou destitutions de cadres du ministère opérées par humeur, et dieu sait combien elle est capricieuse, qui est opposée aux contestataires ; la protection du parrain étant la Loi, des subventions allouées ou retirées selon le degré d’allégeance avec la ligne officielle…Les Kabyles de Tizi-Ouzou subissent depuis 10 ans la nomination illégale à l’exécutif de la wilaya d’un homme à la compétence et la moralité discutables, directeur de campagne de Bouteflika, qui squatte en plus de sa fonction,toutes les institutions culturelle en tant que directeur multiservice en violation de toutes les lois…

                La colère affichée par madame Toumi et empruntée, excessive et de mauvais aloi. A l’entendre, il n’aurait pas de répression des libertés de réunion. Il y a un mois, 16 partis politiques ont été interdits de réunion à l’hôtel Safir d’Alger alors qu’ils avaient déposé une autorisation auprès des services concernés de la wilaya.Les violentes interdictions des manifestations de chômeurs, de syndicalistes ou de partis de l’opposition, constitutionnellement garanties, pour reprendre les tes termes de madame Toumi, seraient des provocations ou des manœuvres de vilains grincheux jaloux du programme de son excellence le président de la république à qui elle a fait parrainé avec une obséquiosité nauséabonde la moindre prestation de meddah.

                Madame Toumi qui tente une réintégration dans la vie d’avant doit savoir qu’on peut être et avoir été. Surtout quand on a payé son reniement par 126 cadavres.

                Ali Graïchi
                C'est presque si ce journal ne défend pas l'initiative du directeur de l'OREF, soufflé à ses oreilles par qui, that's the question... Ce journal et ses journalistes sont capables de toutes les contorsions possibles et imaginables, pour jouer à l'opposant beni non non...
                Othmane BENZAGHOU

                Commentaire


                • #23
                  C'est presque si ce journal ne défend pas l'initiative du directeur de l'OREF, soufflé à ses oreilles par qui, that's the question... Ce journal et ses journalistes sont capables de toutes les contorsions possibles et imaginables, pour jouer à l'opposant beni non non...

                  T'as raison ott !

                  Mais là, je suis scié par la réaction d'El Watan !

                  Commentaire


                  • #24
                    Salut Sidmark,

                    On n'est pas à une supercherie près avec AE... Qu'est ce qui te surprend tant concernant El Watan?
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #25
                      Ah ok ! c'est Algerie Express !

                      La je comprends mieux !

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                      • #26
                        et finalement le débat s'est tenu ou pas ? pas d'extrait de la rencontre ?

                        Commentaire


                        • #27
                          Les débats d’El Watan renouent avec leur public

                          Parole libre contre statu quo autoritaire

                          Après le bras de fer engagé avec l’OREF, les Débats d’El Watan ont été au rendez-vous. Au menu : le coût du statu quo autoritaire. Le public s’est déplacé en force à la salle Cosmos. Une belle image de communion et de résistance.

                          La salle Cosmos de Riadh El Feth était bien pleine hier, à l’occasion de la reprise des Débats d’El Watan. Et, au-delà de l’intérêt grandissant que suscite ce rendez-vous désormais ancré dans le paysage intellectuel algérois, il nous plaît d’y voir une marque de solidarité avec les initiateurs de ce colloque. «Au vu de l’assistance nombreuse, nous avons bien fait de maintenir cette rencontre», soufflait Omar Belhouchet, directeur d’El Watan, à l’ouverture de ces rencontres. Dans la salle, deux légendes vivantes, deux icônes de la Révolution dont la présence vaut «son pesant de poudre» comme dirait Kateb Yacine : Djamila Bouhired et Louisette Ighilahriz. Omar Belhouchet n’a pas manqué de leur rendre un hommage appuyé : «Le combat pour la liberté d’expression et la liberté de la presse qui est porté par les jeunes générations s’inscrit dans la continuité des valeurs de Novembre», en saluant le combat des deux illustres moudjahidate.

                          Ce nouveau cycle des Débats d’El Watan sera étrenné par un thème hautement pertinent : «Statu quo autoritaire : quel coût pour l’Algérie ?» Trois éminents spécialistes devaient se relayer pour disséquer cette thématique : l’économiste Smaïl Goumeziane, le juriste Mouloud Boumghar et le politologue Mohammed Hachemaoui. Un quatrième intervenant, en l’occurrence Abdelkader Lakjaa, sociologue à l’université d’Oran, était annoncé mais n’a pas pu faire le déplacement. Omar Belhouchet, modérateur de la rencontre, a jugé utile de mettre l’accent, dans son allocution d’ouverture, sur le lien ombilical qui s’est noué entre ce forum et le public algérien : «Je me réjouis qu’il y ait du monde.» Et de souligner : «Nous avons décidé, à El Watan, de reprendre ces Débats à la demande pressante de nos lecteurs. A l’occasion du 50e anniversaire de l’Indépendance, nous avions organisé un colloque pour faire le bilan de ces cinquante ans. Après, nous avons marqué une pause. Beaucoup de lecteurs nous ont exhorté à reprendre ces débats. Le sondage que nous avons réalisé en juillet dernier a fait ressortir un besoin très fort de la part des lecteurs d’El Watan de renouer avec ce rendez-vous.»

                          Revenant sur les péripéties de l’interdiction des Débats d’El Watan par la direction de l’OREF, M. Belhouchet explique : «La demande de location de la salle a été faite dans les délais. La salle a même été payée. Mercredi dernier, on a été obligés d’informer l’opinion publique de la volonté de certains responsables, à quelque niveau qu’ils soient, d’empêcher la tenue de cette rencontre.» Et de préciser : «El Watan organise ces débats dans un esprit académique, scientifique, en donnant la parole à des économistes, des sociologues, des politologues, des chercheurs de tout bord. On a réagi vigoureusement à l’acte d’interdiction. Il y a eu des réactions indignées, puis le communiqué de la tutelle qui a présenté ses excuses. Quelle est la part du vrai et du faux dans cette affaire ? On a pesé le pour et le contre, et vu l’assistance nombreuse, on se dit qu’on a bien fait de maintenir cette conférence. Je suis heureux qu’El Watan renoue avec son public. C’est un moment de joie après ce qu’on a vécu durant ces 48 heures. On a été soumis à une forte pression, on a résisté et votre soutien massif signifie très clairement aux autorités publiques : laissez les Algériens discuter des problèmes qui agitent la société, à défaut de participer à la décision.»
                          Nous reviendrons par le menu, dans notre édition de demain, sur les interventions de nos trois conférenciers.


                          Mustapha Benfodil

                          El watan
                          Anakin

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                          • #28
                            le clan néo-oujda nous a habitué à de telle agissement, en donnant l'ordre d'interdire et de réprimer, il voie quelle réaction celà provoque, si celà se passe dans la discrétion il confirme, et si cela commence à faire du bruit, il fait porter le chapeau à un subalterne lamda. D que l'info de l’interdiction a été reprise dans un article du monde, le clan de fakhamatouhou par la voie de Msahel a fait marche arrière. Il est vrai que cela n'était pas fait dans le meilleur taming à quelques jours de la visite de Sellal à Paris. Certain colleront même cette action de senseur sur le dos du DRS, car la seul chose qui compte c'est défendre le bilan de fakhamatouhou et de son clan prédateur qui veut se payer une virginité démocratique.
                            Dernière modification par éliamine, 10 novembre 2013, 10h32.

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                            • #29
                              N'importe quel novice en politique, mieux n'importe quel analphabète sait pertinemment que s'attaquer à El Watan et un débat avec un Goumeziane, ex ministre du commerce de Hamrouche, ne pouvait que susciter la réaction qu'il y a eu. Et c'est bien dans ce but que ceux qui sont derrière cette opération l'ont actionné. Ensuite, il y a le SAV à ton image, qui vient nous vendre l'invendable...
                              Othmane BENZAGHOU

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                              • #30
                                @ott

                                oui j'avais oublié que T dans le secret des dieux, T tellement dans la confidence avec T arguments énigmatiques de type: " ceux qui sont derrière cette opération l'ont actionné", ton fumeux "conseil d'administration" dont on ne connait toujours pas la composition, les "faiseurs de rois" ... Donc entre mon SAV qui vend de l'invendable mais réelle et le tien fait de poussière et de sable telle un marchant de tapis, le choix est vite fait, je fais même des promos si tu veux.
                                Dernière modification par éliamine, 11 novembre 2013, 13h28.

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