Je parle d'exemple et aucunement de parallèle. Il n'y a pas à comparer les 2 réalités historiques. Pourtant, on peut comparer le ressenti des 2 populations, et c'est ce qui ressort le plus dans ce forum.
Personnellement et collectivement, je n'ai pas besoin de la repentance de la France pour penser mes blessures. Elles font partie du tréfonds de l'identité algérienne. J'irais plus loin, cela concerne plus les français que moi, car c'est à eux de guerrir des démons de la haine, du racisme, du colonialisme abjecte, et se débrouiller avec leur mémoire et leur conscience, s'ils veulent d'une manière ou d'un autre la guérir.
Moi et toi, nous savons, qu'il y a mille manières pour eux de cicatriser leur conscience. Pour le moment, il y a une majorité de français qui préfèrent le dénis. Mais l'histoire ratrape systématiquement, et il me semble qu'il y a d'autres moyens pour l'Algérie d'obtenir une reconnaissance pleine et entière des crimes de guerre, de crimes contre l'humanité commis pendant plus d'un siècle, générant des blessures profondes.
Pour ce qui est de la diplomatie algérienne, il est bien temps qu'elle ne soit plus otage seulement de ces considérations.
Personnellement et collectivement, je n'ai pas besoin de la repentance de la France pour penser mes blessures. Elles font partie du tréfonds de l'identité algérienne. J'irais plus loin, cela concerne plus les français que moi, car c'est à eux de guerrir des démons de la haine, du racisme, du colonialisme abjecte, et se débrouiller avec leur mémoire et leur conscience, s'ils veulent d'une manière ou d'un autre la guérir.
Moi et toi, nous savons, qu'il y a mille manières pour eux de cicatriser leur conscience. Pour le moment, il y a une majorité de français qui préfèrent le dénis. Mais l'histoire ratrape systématiquement, et il me semble qu'il y a d'autres moyens pour l'Algérie d'obtenir une reconnaissance pleine et entière des crimes de guerre, de crimes contre l'humanité commis pendant plus d'un siècle, générant des blessures profondes.
Pour ce qui est de la diplomatie algérienne, il est bien temps qu'elle ne soit plus otage seulement de ces considérations.
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