Je suis rentré ce matin d'In-Salah, où tout est bloqué depuis dix jours. Les magasins ont baissé le rideau, les rues sont désertes sauf sur la place qui fait face au siège de la Daira...
Dans cette place baptisée par les manifestants "Place de la contestation", l'ambiance est plutôt bon enfant même si le sujet est pris très au sérieux par les manifestants, qui restent inébranlables. Des repas sont servis sur place, le thé coule à flots et l'humour légendaire des In-Salhis contribuent au maintien du moral. Quelques noms -abhorrés- font les frais des anecdotes des jeunes d'In-Salah; les plus cités sont Sellal, bien entendu, mais aussi Youcefi, Attar, le maire et le député d'In-Salah.
Comme rapporte par les médias, les tentatives des membres du gouvernement, du wali et de leurs suppôts pour faire fléchies les gens d'In-Salah ont toutes échoué...
La dernière en date était menée par le ministre de l'énergie en personne. Les représentants de la société civile, parmi lesquels on retrouve des ingénieurs en forage, des médecins, des universitaires... Voulaient un vrai débat avec M. Youcefi, mais lorsqu'ils ont compris qu'il était venu plus pour les bluffer que pour débattre, ils ont claqué la porte, le laissant seul dans la salles, entouré du Wali et de quelques fonctionnaires.
Les gens sont décidés à aller au bout de leurs légitimes revendications; ils ont le moral mais attendent le soutien d'autres villes.
Dans cette place baptisée par les manifestants "Place de la contestation", l'ambiance est plutôt bon enfant même si le sujet est pris très au sérieux par les manifestants, qui restent inébranlables. Des repas sont servis sur place, le thé coule à flots et l'humour légendaire des In-Salhis contribuent au maintien du moral. Quelques noms -abhorrés- font les frais des anecdotes des jeunes d'In-Salah; les plus cités sont Sellal, bien entendu, mais aussi Youcefi, Attar, le maire et le député d'In-Salah.
Comme rapporte par les médias, les tentatives des membres du gouvernement, du wali et de leurs suppôts pour faire fléchies les gens d'In-Salah ont toutes échoué...
La dernière en date était menée par le ministre de l'énergie en personne. Les représentants de la société civile, parmi lesquels on retrouve des ingénieurs en forage, des médecins, des universitaires... Voulaient un vrai débat avec M. Youcefi, mais lorsqu'ils ont compris qu'il était venu plus pour les bluffer que pour débattre, ils ont claqué la porte, le laissant seul dans la salles, entouré du Wali et de quelques fonctionnaires.
Les gens sont décidés à aller au bout de leurs légitimes revendications; ils ont le moral mais attendent le soutien d'autres villes.
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