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L'Algérie sera un pays développé dans cinq ans selon Ali Haddad !

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  • tu dois être le seul à connaitre l'ALGERIE je suppose.
    Le monopole de la connaissance.

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    • Salam

      L'optimisme béat de ce monsieur est ridicule...

      Que n'a-t-il apporté à l'Algérie depuis qu'il sévit?

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      • Salam

        Envoyé par ott
        Ce qui fait 45% des actifs.
        Le chiffre que tu cites est faux. D'après l'Insee, il y avait 5,5 millions d'emplois dans la fonction publique en France à fin 2012, sur un total de 26,5 millions d'actifs, soit environ 20,75 %. Je ne connais pas le chiffre pour 2015, mais il doit être entre 20 et 21%.

        Sinon, un taux d'emplois élevé dans la fonction publique n'est pas en soit un élément négatif. C'est surtout lorsque la corruption, le clientélisme et l'incompétence prospèrent dans la fonction publique que la situation devient potentiellement dangereuse pour les finances publiques, comme c'est le cas en Algérie.

        L'Algérie a officiellement dépensé des centaines de milliards $ dans les projets publics depuis le début des années 2000, mais la corruption, le clientélisme et l'incompétence généralisés font que des dizaines de milliards $ ont été détournés et/ou gaspillés, sans qu'on sache qui a volé cette fortune. En plus, ces investissements publics massifs n'ont pas permis d'améliorer la compétitivité économique et le climat des affaires en Algérie. La bureaucratie algérienne par exemple demeure parmi les plus médiocres du monde.

        Par contraste, la Norvège par exemple croule sous les pétrodollars, et a beaucoup d'emplois dans la fonction publique, mais c'est un pays extrêmement bien gouverné et sans corruption. Du coup, les Norvégiens savent où est dépensé chaque centime d'argent public.

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        • Selon l'INSEE, Au 31 décembre 2013, le nombre d'emplois à la fonction publique en France est de 5.60 millions, il était de 5.493200 millions le 31 décembre 2011.

          Le nombre d'employés du secteur publique, entreprise marchandes à capitaux publique tourne autours de 6 millions ( la poste, EDF, Areva, EADS...)

          Le nombre d'actifs qui ne sont pas au chômage en France selon l'INSEE au 31 décembre 2013 est de 26.507 millions, ce qui fait un taux d'emplois publiques 43.7%.

          Quelques chiffres pour comparer:

          Nombre de fonctionnaires en Algérie est de 1.9 million, sur une population active de 11.453 millions, soit 16.58%. La population active correspond à 28%, loin des 50% dans les pays développés. Le nombre de fonctionnaire par habitant, qui reflète les besoins en emplois administratifs et non les moyens de les financer sont de 9.3% en France, et 4.5% en Algérie.

          Pour ce qui est de la dépense publique, je persiste et signe, l'argent perdu à cause des procédures de passation de marché, des retards de réalisation, des ré évaluations, est plus important que la corruption, il dépasse les 20%. Il n'y a pas de recette miracle pour combattre la corruption, mais le sentiment d'impunité joue pour beaucoup.
          Dernière modification par ott, 31 mars 2015, 09h27.
          Othmane BENZAGHOU

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          • bonjour

            Concernant le chiffre de 50%, Voici ma source

            C'est un article anglais, c'est la vision anglo-saxonne de l'économie française

            Pour illustrer sa thèse, Jean-Philippe Delsol estime qu’aujourd’hui plus de la moitié de la population active française dépend en fait de l’argent public, redistribué et dépensé par l'Etat, pour vivre. Un calcul que reprend en détail The Telegraph. Jean-Phillipe Delsol affirme ainsi que 14,5 millions de personnes sur les 28 millions que compte la population active française dépendent d’une façon ou d’une autre de sommes dépensées par l’Etat.

            Source: slate.fr
            Rebbi yerrahmek ya djamel.
            "Tu es, donc je suis"
            Satish Kumar; "Tout est lié, c'est le don qui est le lien naturel entre tout".

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            • Le document qui va changer le destin de l'Algérie doit être l'autorisation d'exploiter une carrière à quelques centaines de mètres d'El Ançor (une petite ville côtière, à environs 25 km à l'ouest d'Oran, et à quelques encablures de la plage des Andalouses) au détriment d'un site historique (vestiges préhistoriques et puniques) et classé "site touristique naturel".

              Il y a quelques années, les habitants d'El Ançor se déjà sont soulevés contre les effets néfastes des carrières exploitées dans le voisinage (poussières, bruit et fortes vibrations du fait des explosions, augmentation des cas d'asthme et d'allergies, circulation intempestive et dangereuse des camions des carrières, etc.)

              On note dans l'article ci-dessous que l'autorisation d'exploitation de la carrière a été accordée au sieur Haddad contre l'avis d'autorités locales et probablement sans l'obligatoire enquête commodo-incommodo préalable et les indispensables études d'impact sur l'environnement et de danger(1). Cette autorisation est certainement venue "d'en haut" exactement comme l'attribution de marchés faramineux dont a généreusement bénéficié ce Haddad et dont la réalisation accuse déjà un retard de plusieurs fois le délai de leur réalisation.

              (1) Pour qu'une activité classée (réputée receler un danger pour l'environnement), comme l'exploitation d'une carrière, soit autorisée par décision du wali ou du ministre, il faudrait que les études d'impact sur l'environnement et de danger, établies par un expert agréé par le ministère de l'environnement, reçoivent l'aval de toutes les instances locales (directions de wilaya de l'environnement, de l'hydraulique, de la culture, de l'agriculture, de l'énergie et des mines, de l'industrie, de la santé, etc. en plus de la protection civile...) Il suffit qu'une seule de ces instances émette des réserves circonstanciée sur l'activité pour empêcher légalement la délivrance par le wali de la fameuse autorisation d'exploitation. Toutefois, un wali peut passer outre de telles réserves s'il a des assurances (ou des pressions) de la part des hautes autorités de l'Etat. D'après l'article, on est dans ce cas de figure ce qui rend illégale l'exploitation de la carrière par le sieur Haddad.

              وهران: حداد سيحول موقع سياحي الى محجرة

              فازت مجموعة حداد بصفقة متعلقة بإنشاء محجرة جديدة بمنطقة “جرف العالية” بوهران، التي صنفها الاستعمار الفرنسي، في 25 جويلية 1860، كموقع طبيعي سياحي مرموق، وهذا ما أثار حفيظة سكان بلدية العنصر الذين رفضوا المحاجر الثلاث ودعوا إلى “تجميد المشروع فورا”. قرار فتح محجرة جديدة، متربعة على مساحة 5 هكتارات، بمنطقة جرف العالية السياحية ببلدية العنصر في وهران، وينتظر أن تستغل من قبل مجموعة حداد لمدة 4 سنوات، دفع ممثلي المجتمع المدني إلى التحرك من أجل إيجاد صيغة للاحتجاج على ما أسموه بـ«الأمر الواقع الذي تريد السلطات الولائية المعنية فرضه عليهم خارج إدارة مسؤوليهم المحليين”، حيث أكدوا لـ«الخبر” أنهم لن يسمحوا بإضافة محجرة رابعة تزيد من عنائهم وتقضي على ما تبقى من الموقع السياحي المصنف. علما أن المحاجر السابقة، التي تم إنشاؤها بمنطقة جرف العالية، تم استغلالها بطريقة تعسفية أمام رفض السلطات المحلية والمديريات التنفيذية المعنية بولاية وهران سابقا.
              ...
              استند المعنيون على مراسلة من مدير الثقافة بولاية وهران، في 12 جانفي 2004، موجهة إلى مفتش البيئة بولاية وهران، تخص معلم جرف العالية، ذكر فيها “أن التقنيات الأثرية خلال الحقبة الاستعمارية بخصوص الموقع المشار إليه تمنع أي استغلال له، والأمر كذلك بالنسبة للمدينة الأثرية بالأندلس”.
              وبالرغم من اعتراض السلطات المحلية وأعضاء حراسة ومراقبة المنشآت المصنفة، الممثلين لمختلف المديريات المختصة، على استغلال المحاجر في منطقة جرف العالية واقتراح غلقها، إلا أن ذلك لم يؤخذ بعين الاعتبار. وحاليا تتم الموافقة على فتح محجرة جديدة بذات الموقع، في وقت عرفت بلدية العنصر ارتفاعا مستمرا في الإصابات بداء الربو منذ إنشاء المحاجر، حيث كشفت الإحصائيات عن تسجيل 456 حالة في سنة 2000 وارتفعت إلى 2041 حالة سنة 2005. والأرقام زادت أضعاف هذا العدد بعد 10 سنوات، وهي مرشحة للزيادة ما دام استغلال المحاجر متواصلا.


              "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

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              • Envoyé par ott
                Le nombre d'employés du secteur publique, entreprise marchandes à capitaux publique
                Les employés d'EDF, EADS...etc ne sont pas considérés comme relevant de la fonction publique en France.

                Aussi, comme souligné plus haut, ce n'est pas tant la taille de la fonction publique qui est nuisible pour les finances publiques, mais plutôt le "cocktail toxique" qu'elle produit lorsqu'elle baigne dans une corruption, un clientélisme et une incompétence généralisés.

                Une société à capitaux publics qui est bien gérée selon les standards les plus élevés, n'est pas un risque mais au contraire un atout pour le pays. Comme l'illustre par exemple le contraste entre EDF et Sonelgaz par exemple.

                Mais l'Etat ne doit pas systématiquement vouloir être un acteur économique majeur, mais doit avant tout créer un environnement économique compétitif et transparent qui encouragera les investisseurs nationaux et étrangers à investir et à produire en Algérie.

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                • Personne n'a affirmé que les salariés du secteur publique dépendait de la fonction publique. Même si ce fut le cas dans certaines entreprises en France à une époque. Concernant la concurrence, malheureusement, le secteur publique est difficilement assujetti à la concurrence. Historiquement, il est né autours de monopoles, et a eu beaucoup de mal à s'adapter à la concurrence. En France par exemple, c'est l'Europe qui a exigé l'ouverture de certains secteurs à la concurrence, une concurrence qui s'opère lentement, au vu du poids des entreprises publiques. L'exemple de l'Algerie, ou l'état est actionnaire de 2 concurrents directs, comme Mobilis et Djezzy est une trouvaille algérienne. Je ne connais pas d'autres exemples, mais peut être qu'il y en a.
                  Othmane BENZAGHOU

                  Commentaire


                  • C'est justement ce que je soulignais plus haut: l'Etat ne doit pas chercher à tout prix à être un acteur économique dominant dans tous les secteurs.

                    L'épisode de l'acquisition débile de Djezzy par l'Etat algérien avait d'ailleurs porté un coup dur pour l'image de l'Algérie auprès des investisseurs étrangers. De part son incompétence pathétique et sa volonté de tout contrôler, le clan maffieux des Bouteflika a plombé le secteur d'Internet et de la téléphonie mobile en Algérie.

                    Commentaire


                    • L'histoire de Djezzy est très différente de ce que tu énonces. Au départ, Bouteflika a fait appel aux investisseurs étrangers, et notamment autours de la première licence de téléphonie mobile, pour combler l'énorme retard dans le mobile en Algérie. De ce point de vu, c'est un succès puisque le marché du mobile a atteint un taux de pénétration et de qualité de service assez proche des pays comparables. Le succès du mobile a d'ailleurs poussé Orascom à investir dans le fixe, qui a été un échec. Après la revente à Lafarge des cimenteries, l'état algérien a considéré qu'il y a eu abus de confiance de la part d'une famille qui a engrangé avec les ventes de son activité internationale à Lavarge une plus value importante, au détriment des accords, car Lafarge faisait pieds et mains pour s'installer en Algérie, comme d'ailleurs France Telecom, au moment de la première licence telecom où elle s'état positionnée. A partir de ce moment, les Sawiris sont devenus persona non grata en Algérie, qui a utilisé des moyens coercitives pour ne plus traiter avec une famille qui a fait fortune avec des deals juteux dans une économie algérienne vierge, et qui avait les yeux plus gros que le ventre. Cette chasse aux sorcières a été néfaste pour l'image du pays, et pour le milieux des affaires, parachevée par la règle des 51/49, qui n'est pas adaptée à la configuration économique algérienne. L'Algérie a fermé une épisode de 10 ans d'ouverture à l'international, par le biais notamment des gros projets d'infrastructures, en considérant ainsi qu'elle avait les moyens à travers des partenariats, sous para pluie politique, de développer un autre modèle de croissance, plus avantageux pour les entreprises algériennes, dopés à la dépense publique et chargées d'acquérir du savoir faire et une taille critique. J'avais d'ailleurs dénoncé ces pratiques, ici memes, considérant que la conjoncture favorable de la fin des années 2000 ne devait pas nous aveugler au point de lancer un message aussi fort au milieux des affaires, sur la capacité de l'Algérie à respecter la libre entreprise et la libre initiative. Cependant, ces milieux ne sont pas dupes, et savent que la voracité des Sawiris a été libidineuse, et qu'on ne peut faire des affaires dans un pays en suscitant l'animosité des pouvoirs publiques, l'erreur fatale des Sawaris, qui se sont cru intouchables, erreur qu'ils ont commis en Egypte meme, où le pouvoir de Morsi a voulu aussi freiner les pratiques parfois douteuses de cette famille.

                      On peut favoriser la croissance des entreprises algériennes, en les confrontant à une compétition raisonnable avec les sociétés internationales. On leur demande d'ailleurs d'etre compétitives à l'international, tout en considérant qu'elles ne le sont pas sur leur propre marché, et qu'il faut sur ce point les protéger, ce qui est en somme contradctoire. D'autre part, les décideurs économiques commencent à peine à refflechir régional, et sous estiment la possibilité pour des majors de faire de l'Algérie une base régionale de leur développement, tourné à l'export, en gardant la règle inadaptée des 51/49. Elle pénalise des secteurs à forte tehnologie, où les économies d'échelle sont importants, où les couts industriels, et la chaine logistique, peuvent faire de la destination Algérie une destination de choix des IDE.

                      Le débat entre libéralisme, et une doctrine étatique socialisante est d'ailleurs éminemment politique, et constituera encore pendant plusieurs décennies un débat vif quant au modèle de développement en Algérie, qui en majorité se méfie du libéralisme sauvage à juste titre, et qui s'en protège en adoptant une dose de libéralisme à la chinoise, à la coréenne, avec un fort interventionisme de l'état...
                      Dernière modification par ott, 03 avril 2015, 06h37.
                      Othmane BENZAGHOU

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                      • envoyé par nassim
                        C'est justement ce que je soulignais plus haut: l'Etat ne doit pas chercher à tout prix à être un acteur économique dominant dans tous les secteurs.
                        surtout qu'ils ont deja fait l'experience auparavent , avec la revolution agraire, la revolution industrielle, la gratuité des soins ça été echec sur echec, ils veulent tout controlé tout dirigé , et ils oublient la premiere mission qui incombe à l'etat, au point ou on est arrivé à une situation d' un etat sans etat, absence totale de l'autoritée de l'etat , des couloirs pour ne pas pas dire des pans de vide juridique, ou chacun se fait sa mayonnaise à sa façon selon sa region , son busness, ses relations et son clientelisme

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                        • quelque peut me dire ou vit ali haddad et si possible poter la photo de sa maison

                          je pense que il n'y a pas des quartiers reservés pour les riches sauf "moreti" et leurs villa sont coloniales

                          et menent une vie de nouveau riche ou ancien pauvre




                          .
                          Dernière modification par Platinum, 03 avril 2015, 20h04.

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                          • ils oublient la premiere mission qui incombe à l'etat, au point ou on est arrivé à une situation d' un etat sans etat, absence totale de l'autoritée de l'etat , des couloirs pour ne pas pas dire des pans de vide juridique, ou chacun se fait sa mayonnaise à sa façon selon sa region , son busness, ses relations et son clientelisme
                            exact. que l'Etat devienne d'abord un Etat après on parlera développement.
                            la curiosité est un vilain défaut.

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