Dans son nouveau rapport annuel, le Département d’Etat US alerte sur les menaces que font toujours peser Al-Qaïda au Maghreb islamique de l’Algérien Abdelmalek Droukdel et le groupe Al Mouabitoune.
Le Département d’Etat US adresse un message d’alerte ferme à l’Algérie. Dans son nouveau rapport annuel, ce Département dirigé par John Kerry, secrétaire d’Etat à l’administration démocrate du président Barack Obama, a insisté sur la persistance de la menace terroriste en Algérie, voire le risque de son renforcement après la réconciliation annoncée entre Al-Qaïda au Maghreb islamique de Abdelmalek Droukdel et le groupe Al Mourabitoune (fusion entre Les signatires du sang et le Mouvement unicité et jihad en Afrique de l’Ouest, Mujao).
Pour l’administration américaine, la menace que font planer ces deux groupes serait encore «plus sérieuse que celle de Jund Al-Khilafa», groupe apparu en 2014 et ayant clamé son allégeance à «l’Etat islamique» en Irak et en Syrie. Et pour cause. Aqmi a beaucoup bénéficié de l’incertitude prévalant en Libye et au Mali pour réorganiser ses rangs.
Autre révélation du rapport du Département US, le risque de conflagration de deux grandes régions en Algérie: la Kabylie, devenue une base arrière pour Aqmi et pour «l’Etat islamique» (Jund Al Khilafa), et le «grand sud algérien». «Ce sont les zones du pays où existe une forte menace terroriste», prévient l’administration américaine.
ziad Alami
Le Département d’Etat US adresse un message d’alerte ferme à l’Algérie. Dans son nouveau rapport annuel, ce Département dirigé par John Kerry, secrétaire d’Etat à l’administration démocrate du président Barack Obama, a insisté sur la persistance de la menace terroriste en Algérie, voire le risque de son renforcement après la réconciliation annoncée entre Al-Qaïda au Maghreb islamique de Abdelmalek Droukdel et le groupe Al Mourabitoune (fusion entre Les signatires du sang et le Mouvement unicité et jihad en Afrique de l’Ouest, Mujao).
Pour l’administration américaine, la menace que font planer ces deux groupes serait encore «plus sérieuse que celle de Jund Al-Khilafa», groupe apparu en 2014 et ayant clamé son allégeance à «l’Etat islamique» en Irak et en Syrie. Et pour cause. Aqmi a beaucoup bénéficié de l’incertitude prévalant en Libye et au Mali pour réorganiser ses rangs.
Autre révélation du rapport du Département US, le risque de conflagration de deux grandes régions en Algérie: la Kabylie, devenue une base arrière pour Aqmi et pour «l’Etat islamique» (Jund Al Khilafa), et le «grand sud algérien». «Ce sont les zones du pays où existe une forte menace terroriste», prévient l’administration américaine.
ziad Alami
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