Les graves violations que subissent les Mozabites en Algérie, particulièrement depuis 2013, ont été dénoncées par plusieurs ONG lors de rencontres tenues la semaine dernière à Genève avec des responsables et experts de l'ONU.
Ces réunions, organisées à la demande du Congrès mondial amazigh (CMA), ont été marquées par la présence des rapporteurs de l'ONU sur les droits des peuples autochtones, la torture, la détention arbitraire et les exécutions sommaires.
Ont participé à ces rencontres, le président de la Ligue algérienne des droits de l'Homme (LADDH) et les avocats des détenus mozabites, Salah Dabouz, des représentants du CMA et des défenseurs des droits de l'Homme à Mzab.
Documents visuels à l'appui, les ONG ont attiré l'attention de leurs interlocuteurs sur "les violations systématiques, ainsi que les pratiques racistes et violentes de l'Etat algérien à l'encontre du peuple Amazigh Mozabite".
"Pourtant, la population de Mzab est connue et reconnue pour être pacifique, tolérante et discrète avec un mode de vie d'une grande sobriété", a souligné la délégation du CMA qui a mis en évidence les particularités géographiques, historiques, sociales et culturelles du Mzab.
Me Dabouz a énuméré les formes de violations dont sont victimes les citoyens du Mzab depuis 1962 et qui ont atteint leur paroxysme ces dernières années, citant des cas de torture ayant entraîné la mort de nombreux fils de la région.
Il a dénoncé, entre autres, les cas de tortures et traitements inhumains subis par des prisonniers, dont la mort suspecte en prison de Benchikh Aissa et Baouchi Affari, ainsi que "le soutien clair" apporté par les services de sécurité aux agresseurs et destructeurs des biens, ainsi qu'au saccage du patrimoine culturel local.
Les ONG ont dénoncé, en outre, les arrestations illégales de plusieurs dizaines de citoyens de la région au mois de juillet dernier, leur détention arbitraire et les graves accusations portées à leur encontre, notamment celle d'"atteinte à la sécurité de l'Etat" passible de la peine capitale.
Elles ont cité le cas du militant Kameledine Fekhar, considéré comme "le leader de la contestation mozabite", surtout après avoir appelé à "la mise sous protection internationale du peuple mozabite".
Les représentants des ONG ont également rencontré vendredi dernier un responsable des Nations unies pour l'Afrique du nord et Moyen-Orient.
Lemag
Ces réunions, organisées à la demande du Congrès mondial amazigh (CMA), ont été marquées par la présence des rapporteurs de l'ONU sur les droits des peuples autochtones, la torture, la détention arbitraire et les exécutions sommaires.
Ont participé à ces rencontres, le président de la Ligue algérienne des droits de l'Homme (LADDH) et les avocats des détenus mozabites, Salah Dabouz, des représentants du CMA et des défenseurs des droits de l'Homme à Mzab.
Documents visuels à l'appui, les ONG ont attiré l'attention de leurs interlocuteurs sur "les violations systématiques, ainsi que les pratiques racistes et violentes de l'Etat algérien à l'encontre du peuple Amazigh Mozabite".
"Pourtant, la population de Mzab est connue et reconnue pour être pacifique, tolérante et discrète avec un mode de vie d'une grande sobriété", a souligné la délégation du CMA qui a mis en évidence les particularités géographiques, historiques, sociales et culturelles du Mzab.
Me Dabouz a énuméré les formes de violations dont sont victimes les citoyens du Mzab depuis 1962 et qui ont atteint leur paroxysme ces dernières années, citant des cas de torture ayant entraîné la mort de nombreux fils de la région.
Il a dénoncé, entre autres, les cas de tortures et traitements inhumains subis par des prisonniers, dont la mort suspecte en prison de Benchikh Aissa et Baouchi Affari, ainsi que "le soutien clair" apporté par les services de sécurité aux agresseurs et destructeurs des biens, ainsi qu'au saccage du patrimoine culturel local.
Les ONG ont dénoncé, en outre, les arrestations illégales de plusieurs dizaines de citoyens de la région au mois de juillet dernier, leur détention arbitraire et les graves accusations portées à leur encontre, notamment celle d'"atteinte à la sécurité de l'Etat" passible de la peine capitale.
Elles ont cité le cas du militant Kameledine Fekhar, considéré comme "le leader de la contestation mozabite", surtout après avoir appelé à "la mise sous protection internationale du peuple mozabite".
Les représentants des ONG ont également rencontré vendredi dernier un responsable des Nations unies pour l'Afrique du nord et Moyen-Orient.
Lemag
Commentaire