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Un Algérien dans le Who’s Who 2007

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  • Un Algérien dans le Who’s Who 2007

    SALAMALECKOUM.

    Le nom du physicien algérien Cherif Ould Lahoucine devra figurer dans la version 2007 du catalogue mondial du Who’s Who. La compagnie américaine Marquis Who’s Who publiant depuis 1899 ce prestigieux recueil consacré aux personnalités les plus marquantes de chaque année, vient, en effet, d’informer le physicien constantinois de cette nouvelle.

  • #2
    si c vrai c un grand honneur pour l'Algérie
    encore un pris nobel pour Boutef et un médaille field à un grand matématicien (Mr Adjaout peut etre) we khlas
    on ne demande pas bcp
    ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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    • #3
      le physicien constantinois
      Qu'est ce qu'elle est féconde ma ville!!!!

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      • #4
        Il s’agit d’une consécration honorifique qui place Ould Lahoucine sur une orbite plus large pour la suite de sa carrière de chercheur. Une carrière entamée par l’obtention en 1989 d’un diplôme d’ingénieur en génie climatique à l’université de Constantine, avant d’entrer au centre de développement des énergies de Bouzaréah où il va exercer comme chercheur jusqu’en 1998. Durant cette année, il décroche le prix de l’ambassade du Japon et bénéficie d’une bourse à l’université de Hokkaido. Muni d’un PHD, Chérif rentre en Algérie en 2002 et choisit d’exercer au centre de Bouzaréah. Il décroche entre temps le prix américain Fulbright sur la base de ses travaux sur l’application de la dynamique moléculaire dans le transfert de la chaleur faisant partie du domaine peu connu chez nous de la nano et micro-technologies. Il repart de nouveau pour étudier durant une année à l’université Georgia d’Atlanta et choisit de rentrer à la fin pour s’installer cette fois à l’université de Guelma. Depuis 2004, le docteur Ould Lahoucine enseigne au département de mécanique de ce campus comme maître assistant. Un rang qui, regrette-t-il, ne correspond pas à son CV mais qui, hélas, lui est imposé à cause d’une loi qui stipule que tous les doctorats obtenus après juillet 1998 ne peuvent prétendre au titre de celui d’Etat. Du coup, la distinction entre un doctorat et un magistère devient insignifiante et toute prétention au doctorat d’Etat doit obligatoirement passer par l’équivalence dont se charge une commission au niveau des universités algériennes habilitées. Une aberration, selon le physicien, qui vient s’ajouter à tant d’autres, y compris la privation d’un logement qui l’oblige à faire fréquemment la navette entre Guelma et Constantine. Voilà un échantillon de ce que réserve le système à notre élite universitaire hautement respectée, qui a du mal à résister à tant de contraintes malgré le choix premier de s’établir en Algérie et les instructions fermes du chef de l’Etat pour juguler la saignée et la fuite des cerveaux.

        N. Nesrouche
        EL Watan

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        • #5
          Une carrière entamée par l’obtention en 1989 d’un diplôme d’ingénieur en génie climatique à l’université de Constantine, avant d’entrer au centre de développement des énergies de Bouzaréah où il va exercer comme chercheur jusqu’en 1998.
          A méditer.

          Lorsque je lis des inepties du genre "les diplômes algériens ne sont pas reconnus à l'étranger", cela me fait beaucoup de peine. Devant ces jugements erronés et injustes que j'ai essayé vainement de corriger, force est de constater que chez certains les jugements sont souvent hatifs ou de mauvaise foi.

          J'espère que c'est le premier cas de figure qui prédomine. Pour le second, c'est des cas desespérés.

          L'essentiel : Bravo à Cherif Ould Lahoucine

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          • #6
            chui trop contente walah
            c une fierté pour moi
            ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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            • #7
              Un rang qui, regrette-t-il, ne correspond pas à son CV mais qui, hélas, lui est imposé à cause d’une loi qui stipule que tous les doctorats obtenus après juillet 1998 ne peuvent prétendre au titre de celui d’Etat. Du coup, la distinction entre un doctorat et un magistère devient insignifiante et toute prétention au doctorat d’Etat doit obligatoirement passer par l’équivalence dont se charge une commission au niveau des universités algériennes habilitées
              Attendez les amis ! est ce que cette information est toujours vrai ? tu peut confirmer jawzia ?
              est ce qu'un chercheur qui rentre au bled avec un phd obtenu à l'étrangé (un doctorat français par exemple) ne peut être recruté que en tant que maitre assistant et non comme docteur d'état et maitre de conf ?

              et l'equivalence elle consiste en quoi au juste ? et est ce que ça prend beaucoup de temps ?

              En tout cas fellicitation au physicien.

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              • #8
                en medecine c sur ils doivent passer les examens en Algérie et vis vers ça.
                sinon je connais plein de personnes qui ont fait une double thèse, ie, il l'ont présenté et en algérie et en France ou ailleurs.
                ta3adadat el assbabo wal karhato wahidatton faman lam yakrah bi la routine kariha bi ssiwaha

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                • #9
                  est ce qu'un chercheur qui rentre au bled avec un phd obtenu à l'étrangé (un doctorat français par exemple) ne peut être recruté que en tant que maitre assistant et non comme docteur d'état et maitre de conf ?
                  Salut Far

                  Tout diplômé (thèse unique ou Phd) est recrutable à l'université algérienne. Il est recruté en tant que Maitre assistant stagiaire. Ce grade dure 9 mois (il sont considéré en tant que docteurs es..... ce qui n'est pas le cas de titulaire du magistere).
                  En parallèle, le passage au grade maître de conférence est conditionné par l'étude du dossier par une commission ministérielle (la CUN) selon une grille de notation où sont pris en considération le diplôme, les publications et eventuellement les encadrements.

                  Il faut savoir que le doctorat français ne donne pas lieu systématiquement au doctorat d'état (algérien). Une publication (au minimum) dans une "revue de renommée établie" est indispensable pour établir l'equivalence.
                  et est ce que ça prend beaucoup de temps ?
                  Non. La commission se réunit (au moins) deux fois par an. l'equivalence est établie bien avant la période des 9 mois.
                  Dernière modification par jawzia, 03 janvier 2007, 16h20.

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                  • #10
                    merci jawzia pour ces éclaircissements ...
                    Non. La commission se réunit (au moins) deux fois par an. l'equivalence est établie bien avant la période des 9 mois.
                    mais comment explique tu que malgré que ce physicien enseigne depuis 2004, malgré son CV il n'a pas encore obtenu l'équivalence ?! ça veut dire que ça traine et ça traine comme d'habitude au pays .

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                    • #11
                      @Far solitaire

                      Où enseigne t-il ? Tu es sûr que son equivalence traine deuis 2004 ?

                      Résultat d'une petite recherche sur google:
                      Cherif Ould lahoucine a publié un article en 2005 intitulé
                      "Dynamic characterization of a thermocouple in a fluid crossflow "Son affiliation est la suivante:
                      The George W. Woodruff School of Mechanical Engineering, Georgia Institute of Technology, Atlanta, GA 30332-0405, USA
                      Il est donc actuellement à Atlanta.

                      J'ai peut être omis de te mentionner qu'on ne peut postuler à l'equivalence si on ne dépend pas du ministère de l'enseignement supérieur. La CUN ne fait pas de la prestation de service. Elle siège pour le personnel de l'enseignement supérieur.
                      Dernière modification par jawzia, 03 janvier 2007, 16h42.

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                      • #12
                        jawzia

                        Où enseigne t-il ? Tu es sûr que son equivalence traine deuis 2004 ?
                        c'est dans l'article de yanis2 !!!

                        Il repart de nouveau pour étudier durant une année à l’université Georgia d’Atlanta et choisit de rentrer à la fin pour s’installer cette fois à l’université de Guelma. Depuis 2004, le docteur Ould Lahoucine enseigne au département de mécanique de ce campus comme maître assistant. Un rang qui, regrette-t-il, ne correspond pas à son CV mais qui, hélas, lui est imposé à cause d’une loi qui stipule que tous les doctorats obtenus après juillet 1998 ne peuvent prétendre au titre de celui d’Etat

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                        • #13
                          C'est bizarre Far-solitaire, vraiment. La CUN (pour connaitre quelques gens qui y siègent) n'a jamais été un obstacle majeur pour l'établissement des equivalences.

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                          • #14
                            Moi aussi ça me parait bizard !

                            merci et à bientot

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                            • #15
                              Lorsque je lis des inepties du genre "les diplômes algériens ne sont pas reconnus à l'étranger", cela me fait beaucoup de peine. Devant ces jugements erronés et injustes que j'ai essayé vainement de corriger, force est de constater que chez certains les jugements sont souvent hatifs ou de mauvaise foi.
                              les diplômes algériens sont reconnus partout à l'étranger mais il est quasiment impossible de trouver du travail, en France par exemple, avec un diplôme algérien même avec un magistre.

                              En parallèle, le passage au grade maître de conférence est conditionné par l'étude du dossier par une commission ministérielle (la CUN) selon une grille de notation où sont pris en considération le diplôme, les publications et eventuellement les encadrements.
                              La même procédure existe en France, un docteur ne peut pas obtenir le grade de maitre de conférences s’il n'est pas qualifié.
                              (رأيي صحيح يحتمل الخطأ، ورأي غيري خطأ يحتمل الصواب (الامام الشافعي

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