Rédaction du HuffPost Algérie
L'homme d'affaires Issad Rebrab a annoncé sur son compte Twitter et sa page Facebook avoir décidé de placer la majorité du capital du groupe de presse El Khabar à la Bourse d'Alger.
Le propriétaire du groupe Cevital a ainsi appelé sur son compte Twitter les Algériens, "qui défendent la liberté d'expression, à devenir actionnaire.
Il a rajouté qu'un comité de surveillance indépendant sera installé à cet effet, afin de "veiller à l'éthique et à la déontologie".
Le capital du groupe El Khabar est estimé à 276.600.608 de dinars réparti sur 3026 parts. La filiale du groupe Cevital, NessProd a racheté en avril la majorité des actions, soit 2876 pour un montant de 406 milliards de dinars.
Un rachat contesté par le ministre de la Communication, Hamid Grine, qui a entrepris une action en référé auprès du tribunal de Bir Mourad Raïs pour annuler cette transaction commerciale. Il avait fait valoir l’article 25 du code de l’Information pour exiger l’annulation de cette transaction.
"Une même personne morale de droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger qu’une seule publication périodique d’information générale de même périodicité éditée en Algérie", stipule l'article susdit.
Le référé a été reporté à trois reprises, programmé cette fois-ci pour le 8 juin prochain.
NesProd détient ainsi plus de 95% de ce groupe de presse avec 7 autres actionnaires, dont Cherif Rezki. Le montant de la transaction est de 4.060.797.500 DA.
L'affaire a néanmoins pris de l'ampleur après la décision du gouvernement "d'assainir" le secteur de l'audiovisuel, où activent 58 chaînes, dont KBC du groupe Al Khabar. Seules 4 chaînes sont "légalement" autorisées à exercer en Algérie avec un statut étranger: Dzair TV, Ennahar TV, El Djazairia et Echourouk TV.
La chaîne KBC se retrouve ainsi menacée de fermeture. Cette mesure poussera l'homme d'affaires à renégocier la transaction de départ, fait remarquer le journaliste Abed Charef, qui évoquait dans une chronique publiée jeudi sur le Quotidien d'Oran le background politique du bras de fer entre le pouvoir et le milliardaire Issad Rebrab.
Il considère que "la décision du gouvernement "d'assainir le secteur de l'audiovisuel" vise clairement à signifier à M.Rebrab, même dans le cas où la justice statuerait en sa faveur dans l’affaire du rachat d’El Khabar, se retrouvera avec un groupe de presse sans la chaîne de télévision".
"Le pouvoir ne lésine pas sur les moyens. Pour empêcher Issaad Rebrab de mettre la main sur une télé offshore, il va interdire 35 chaînes" note Abed Charef.
Il estime encore que la volonté du gouvernement "d'assainir" le secteur de l'audiovisuel répond à un agenda politique du pouvoir qui veut empêcher les "contestations" de se fédérer et "verrouiller" le paysage médiatique afin de préparer la "succession".
L'homme d'affaires Issad Rebrab a annoncé sur son compte Twitter et sa page Facebook avoir décidé de placer la majorité du capital du groupe de presse El Khabar à la Bourse d'Alger.
Le propriétaire du groupe Cevital a ainsi appelé sur son compte Twitter les Algériens, "qui défendent la liberté d'expression, à devenir actionnaire.
Il a rajouté qu'un comité de surveillance indépendant sera installé à cet effet, afin de "veiller à l'éthique et à la déontologie".
J’ai décidé de mettre la majorité du capital du groupe #ElKhabar à la bourse d’Alger - IR, cc @elkhabarlive 1/3
15:45 - 27 Mai 2016
39 39 Retweets 47 47 j'aime
Suivre
Issad Rebrab ✔ @IssadRebrab
Tous les #Algériens qui défendent la liberté d’expression pourront devenir actionnaires - IR, cc @elkhabarlive 2/3
15:46 - 27 Mai 2016
24 24 Retweets 45 45 j'aime
Suivre
Issad Rebrab ✔ @IssadRebrab
Nous allons nommer un comité de surveillance indépendant, pour veiller à l’éthique et à la déontologie - IR, cc @elkhabarlive 3/3
15:47 - 27 Mai 2016
22 22 Retweets 34 34 j'aime
15:45 - 27 Mai 2016
39 39 Retweets 47 47 j'aime
Suivre
Issad Rebrab ✔ @IssadRebrab
Tous les #Algériens qui défendent la liberté d’expression pourront devenir actionnaires - IR, cc @elkhabarlive 2/3
15:46 - 27 Mai 2016
24 24 Retweets 45 45 j'aime
Suivre
Issad Rebrab ✔ @IssadRebrab
Nous allons nommer un comité de surveillance indépendant, pour veiller à l’éthique et à la déontologie - IR, cc @elkhabarlive 3/3
15:47 - 27 Mai 2016
22 22 Retweets 34 34 j'aime
Un rachat contesté par le ministre de la Communication, Hamid Grine, qui a entrepris une action en référé auprès du tribunal de Bir Mourad Raïs pour annuler cette transaction commerciale. Il avait fait valoir l’article 25 du code de l’Information pour exiger l’annulation de cette transaction.
"Une même personne morale de droit algérien ne peut posséder, contrôler ou diriger qu’une seule publication périodique d’information générale de même périodicité éditée en Algérie", stipule l'article susdit.
Le référé a été reporté à trois reprises, programmé cette fois-ci pour le 8 juin prochain.
NesProd détient ainsi plus de 95% de ce groupe de presse avec 7 autres actionnaires, dont Cherif Rezki. Le montant de la transaction est de 4.060.797.500 DA.
L'affaire a néanmoins pris de l'ampleur après la décision du gouvernement "d'assainir" le secteur de l'audiovisuel, où activent 58 chaînes, dont KBC du groupe Al Khabar. Seules 4 chaînes sont "légalement" autorisées à exercer en Algérie avec un statut étranger: Dzair TV, Ennahar TV, El Djazairia et Echourouk TV.
La chaîne KBC se retrouve ainsi menacée de fermeture. Cette mesure poussera l'homme d'affaires à renégocier la transaction de départ, fait remarquer le journaliste Abed Charef, qui évoquait dans une chronique publiée jeudi sur le Quotidien d'Oran le background politique du bras de fer entre le pouvoir et le milliardaire Issad Rebrab.
Il considère que "la décision du gouvernement "d'assainir le secteur de l'audiovisuel" vise clairement à signifier à M.Rebrab, même dans le cas où la justice statuerait en sa faveur dans l’affaire du rachat d’El Khabar, se retrouvera avec un groupe de presse sans la chaîne de télévision".
"Le pouvoir ne lésine pas sur les moyens. Pour empêcher Issaad Rebrab de mettre la main sur une télé offshore, il va interdire 35 chaînes" note Abed Charef.
Il estime encore que la volonté du gouvernement "d'assainir" le secteur de l'audiovisuel répond à un agenda politique du pouvoir qui veut empêcher les "contestations" de se fédérer et "verrouiller" le paysage médiatique afin de préparer la "succession".
Commentaire