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L’école algérienne entre incompétence et obscurantisme

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  • #91
    la « néo-salafisation » de la langue arabe dans la société
    Use of Arabic by Salafi Muslims doesn't make Arabic "salafisee" any more than the use of the German language by the Nazis nazified it. Utter nonsense, otherwise. And I am not even sure I understand what they meant by "salafisee" or "neo-salafisee". Unfathomable to me.

    If anybody wants to tackle the language issue in Algeria since the independence, then the French language cannot be left out. It, too, needs to be a part of the discussion as it is a major part of the Algerian linguistic landscape. I would, matter-of-factly, argue that Algeria's business language in all the successive governments has been the French language. And as a business language, French still reigns supreme in Algeria nowadays. That's the groundtruth.


    Let me cut to the chase with a few examples:

    Sonatro, Sonacome, Sonelek, Sonatrach, Sonelgaz, Sona/Sone-whatever came into being during the 60's and 70's when the business language was predominantly the French language, and not much was Arabified then. Those companies operated/operate in French. It would be hard to argue those companies were or are success stories that one can take pride in, or model after. Last I checked, none of them is publicly traded in London or New York.

    And who would buy electricity or natural gas from Sonelgaz if they had a choice? Those companies, in other impolite words
    , are miserable failures by any stretch.

    Air Algerie, the jewel of all flight companies in Africa. Last time I flew with Air Algerie was never. Next time I will fly with Air Algerie is never. Ever. (It feels good when one can fight with their wallet.) And I assume many fellow Algerians would do as I if they had a choice. The business language within Air Algerie is French, like it has been since day one.

    Ditto for the DZ banks and the hospitals.

    What is to be blamed here? Who is at fault? Should we blame the French language? The French culture? Or Algerians who are inherently dolts and don't know how to build and run businesses? (Hint: None of the above.)
    It ain't what you don't know that gets you into trouble. It's what you know for sure that just ain't so -- Attributed to Mark Twain

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    • #92
      What is to be blamed here?
      Our geniuses found out what to do: Just blame it on arabic and Islam.

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      • #93
        @Bachi

        la source des problèmes de l'école algérienne ce n'est pas vraiment l'arabisation.
        Mais l'incompétence des enseignants qu'on a utilisé pour cette arabisation.
        Exact ! Mais, lorsque tu as à l'oeil sur la fillle du fermier, tu n'auras jamais un mot pour le fermier lui-même. Du coup, toute la sève anti-arabe qui s'exprime ici son souci innocent pour la pédagogie ne fait en réalité que casser de l'arabe comme à son habitude, un peu par ricochet pour cette occasion.

        Que les choses soient claires : aucune langue sur terre n'a été et ne sera un garant de qualité en elle-même. Les langues ne sont que des vecteurs et leur éfficacience découle du niveau de développement des communautés qui les portent, non l'inverse. Autrement, tous les pays du vieux Commonwealth britannique seraient de nos jours au niveau de développement des Etats-Unis.
        Dernière modification par Harrachi78, 23 novembre 2016, 10h16.
        "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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        • #94
          @ l'os du marroki

          L’école algérienne entre incompétence et obscurantisme
          Un marroki qui trouve un os encore moelleux dans une poubelle et vient nous le jeter au milieu de la scène et se retire subrepticement sur la pointe des pieds. et nous, nous fonçons dessus, tête première, comme une m**** en nous cognant nos têtes et en nous bousculant à qui arrive le premier.

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          • #95
            Harrachi,
            Du coup, toute la sève anti-arabe qui s'exprime ici son souci innocent pour la pédagogie ne fait en réalité que casser de l'arabe comme à son habitude, un peu par ricochet pour cette occasion.
            soit tu n'as pris la peine de lire les posts ,ce qui t'aurait permis de nuancer ta "sentence" ,soit c'est de la malhonnêteté intellectuelle.

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            • #96
              @Prenpalatete

              Je ne visais pas spécialement tes postes. Il ne faut pas être suceptible. Mais, je dois bien le notifier, certains propos lus ici versent systématiquement dans la même rigole. Ils sont reconnus et se reconnaitront.

              Sinon, j'ai bien lu la contribution de ce type et du groupe cité et je n'ai pas vu de problème avec l'arabe dans leur article, ni en tant que langue en elle-même ni en tant que vecteur du savoir. Il serait donc plutôt à moi de dénoncer la mauvaise foi évidente de quiconque essaye de surfer sur la vague en invoquant un rôle négatif de l'arabe sur la base de ce qui est publié dans ce texte.
              "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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              • #97
                Harrachi,
                Je ne visais pas spécialement tes postes. Il ne faut pas être suceptible. Mais, je dois bien le notifier, certains propos lus ici versent systématiquement dans la même rigole. Ils sont reconnus et se reconnaitront.

                Sinon, j'ai bien lu la contribution de ce type et du groupe cité et je n'ai pas vu de problème avec l'arabe dans leur article, ni en tant que langue en elle-même ni en tant que vecteur du savoir. Il serait donc plutôt à moi de dénoncer la mauvaise foi évidente de quiconque essaye de surfer sur la vague en invoquant un rôle négatif de l'arabe sur la base de ce qui est publié dans ce texte.
                ,
                J'ai parlé des postes de tout le monde, pas des miens précisément donc je ne suis pas sentie concernée personnellement.
                Ce que je regrette c'est que lorsqu'il s'agit de l'arabisation (donc ce n'est absolument pas de la langue arabe qui est mise en cause) les réactions sont épidermiques et idéologisées à outrance.
                plus sérieusement, dans quelle langue compte-tu apprendre à ton perroquet à parler?

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                • #98
                  Débat passionnant et passionné, il n'en demeure pas moins que pour ma part l'arabisation des matières scientifique est une catastrophe, l'exemple est simple, quand je fais les devoirs avec mes neveux et nièces en math, je vous laisse deviner la gymnastique, moi qui ai tout étudié en Français, bon je ne résume pas cela à ma petite personne ce n'est qu'un constat, au delà de ça, in fine quand ses enfants souhaitent continuer leurs cursus en Europe où ailleurs c'est la croix et la bannière j'imagine.
                  pourtant les centres de recherche en France pilulent de chinois ne maitrisant pas du tout le français ....et ils sont parmi les meilleurs !

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                  • #99
                    La lettre a apparu au quotidien Le Soir d'Algerie il y a quelques semaines sous le titre: "Sauvons notre école".
                    la plupart des signataires vivent en France et portent la nationalité française a l'image de Ahmed Djebbar qui vit la-bas depuis les années 60. Sa progéniture aussi n'a jamais connu fait l’école algérienne.
                    El wahed se demande sincèrement pourquoi ils se soucient autant de ce qui se passe chez nous
                    Si, il quand même était dans l’intermède de "sauvons la reboublik", un ministre coopérant d'un pantin communiste, déterré du fin fond de sa retraite marocaine et intronisé à coups de baïonnette de brisidon de tous les Algériens, Boudiaf !
                    Dernière modification par pioto, 23 novembre 2016, 14h34.

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                    • @Prenpalatete

                      ... J'ai parlé des postes de tout le monde, pas des miens précisément donc je ne suis pas sentie concernée personnellement ...

                      Ah ! C'est très clair ainsi. Que chacun assume la défense de sa propre position alors, et restons sur ton propos à toi pour discuter.

                      ... Ce que je regrette c'est que lorsqu'il s'agit de l'arabisation (donc ce n'est absolument pas de la langue arabe qui est mise en cause) les réactions sont épidermiques et idéologisées à outrance ...

                      Qu'est-ce que l'arabisation "au sens primaire" au final ? Ce n'est ni plus ni moins que de redonner à la langue arabe le rôle et la place qui ont toujours étés siens dans ce pays, depuis qu'elle y est apparue au 8e siècle et jusqu'à l'intermède colonial du 19e siècle, où l'on tenta d'y substituer le français dans un but hégémonique clairement déclaré et assumé. Je pourrais alors te renvoyer ton observation telle qu'elle est : ce qui me dérange c'est que, lorsqu'il s'agit d'arabisation, "on" escamote toujours la réalité basique qui définit le mot "arabisation" lui-même et on surf sur ce qui va aude-là pour dénigrer la langue arabe pour ce qu'elle et non pour les prétendus souscis pédagogiques dérrières lesquels "on" se cache.

                      Pour ce qui me concerne, en tant que citoyen algérien, les choses sont claires : Oui, je veux que la langue arabe soit promue, que sa place grandit, que son rang et son préstige augmentent, et que sa place dans mon pays (c'est-à-dire "chez-elle") supplante et élimine tout ce que le français à pu conquérir. Question d'identité je dirais, de revanche et d'indépendance.

                      ... plus sérieusement, dans quelle langue compte-tu apprendre à ton perroquet à parler ? ...

                      En allemand pardi ! Ca colle avec mon tempérament ! ...
                      Dernière modification par Harrachi78, 23 novembre 2016, 15h05.
                      "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                      • Harrachi, salam

                        Je n'ai pas senti vraiment de l'anti arabe dans ce topic. Nous sommes tous restés assez nuancés.
                        Mais ce genre de discussion est toujours émotive, on dirait que chacun se sent personnellement visé.

                        C'est très difficile d'évaluer l'école de tout un pays, les critères étant eux-mêmes assez difficiles à préciser.
                        L'école algérienne part de très loin. C'est une école conçue par des analphabètes en quelque sorte dans un monde d'analphabètes, les enseignants eux-mêmes au départ étaient extrêmement peu qualifiés.
                        L'utilisation de n'importe quelle langue comme véhicule d'apprentissage aurait mené aux mêmes résultats.

                        Elle a tout de même réussi cette école, que tout le monde incrimine, à sortir l'Algérie de l'analphabétisme et en faire un pays parmi les plus avancés en cette matière. La démocratisation de l'école et son accessibilité donc est le point le plus positif.

                        En revanche, pour les langues surtout, pour les sciences, pour former le bon citoyen, c'est beaucoup plus mitigé.
                        Les causes: manque de moyens pédagogiques, en premier les ressources humaines qualifiées.
                        ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                        • harrachi

                          Salam

                          Il serait donc plutôt à moi de dénoncer la mauvaise foi évidente de quiconque essaye de surfer sur la vague en invoquant un rôle négatif de l'arabe sur la base de ce qui est publié dans ce texte.
                          on n'en trouve pas .... Mais, que voulait-il dire par ça ?

                          Les faux défenseurs de la langue arabe de chez nous, ceux qui sont responsables de son naufrage scolaire, ne savent pas – bien sûr – qu’ils sont tributaires de la culture grecque jusque dans la façon dont ils ont appris à lire et à écrire la langue arabe, et qui est celle que les écoles coraniques ont perpétuée depuis des siècles

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                          • salam etudiant
                            Je n'en suis pas sûr, un chercheur chinois qui vient travailler en France est obligé à minima de connaître la langue, car les instituts pratiquent la langue du pays et dans une moindre mesure l'anglais qui est la langue des publications scientifique.
                            Autre exemple les médecins Roumain qui viennent s'installer en France à cause de la pénurie sont obligé d'apprendre le français car l'homologation de leurs diplôme en dépend.
                            On parle aussi des Égyptiens et autres du moyen orient, une majorité partent faire leurs études dans des pays Anglophones.
                            Idem j'ai un ami qui a eu son doctorat en biochimie cellulaire en France dans les années 90, il a été accepté à Washington pour un poste de chercheur, il a dû suivre des cours accélérer d'Anglais.
                            Ce n'est pas pour mettre à l'index la langue arabe qui est une langue louable, mais à l'heure d'internet et la mondialisation il faut savoir suivre le mouvement, ce n'est pas un problème spécifique à l'Algérie, le Maroc aussi a dû réviser sa position, car quand tu fait des études scientifiques en arabe en secondaire et que tu arrive à l'université si tu dois les faire en Français il y'a matière à se poser la question.
                            Pour ma part, j'ai étudié les matières scientifique en Français, cours d'histoire géo, philosophie, «l'éducation islamique» et d'autres matière en Arabe dans les années 70.

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                            • Pour ma part, j'ai étudié les matières scientifique en Français
                              Moi, j'ai quasiment tout fait en français dans l'école algérienne, l'arabe était langue seconde.

                              En français, ca n'a pas donné grand chose dans mon cas, je l'écrivais très moyen et le parlais mal.
                              Les sciences, de bonnes bases mais rien de plus.
                              l'arabe, c'était la cata.
                              ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                              • Salam

                                Je n'en suis pas sûr, un chercheur chinois qui vient travailler en France est obligé à minima de connaître la langue, car les instituts pratiquent la langue du pays et dans une moindre mesure l'anglais qui est la langue des publications scientifique.
                                j'ai omis de les préciser "des étudiants" dans les centres de recherche... sont brillants dans leur domaine sans une maitrise de la langue française peut-être n'en as-tu pas croisé ...

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