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Tizi Ouzou: la 1ère ville aux examens de BAC, de BEM et de 5ème AP pour la 9e fois consécutive !

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  • #31
    Galaad

    Complaisants ?!

    Tu n'as jamais connu l'école en kabylie, une caserne militaire à côté c'est de la blague !



    ../..
    “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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    • #32
      Envoyé par l'imprevisible
      Complaisants ?!

      Tu n'as jamais connu l'école en kabylie, une caserne militaire à côté c'est de la blague !
      J'ai bien mis ça au conditionnel, et effectivement, je ne connais pas l'école là bas, c'est pour ça que j'ai posé la question, n'y vois aucune offense.

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      • #33
        Même si c'est injuste, l'intelligence est liée en grande partie à l'inné (les gênes), et l'acquis (la culture au sens large, les soins et l'alimention compris). L'inné est tout aussi important que l'acquis, sinon plus. Après en Algérie on est assez homogène au niveau ethnique, donc les différences, si différences il y a, sont de l'ordre de l'acquis.
        Je crois au talent, l'aptitude,la volonté de réussite... voire même le génie personnel. Par contre l'explication(théorie?) qui trouve son fondement dans une différence génétique entre peuples...Il faut m'expliquer d'abord comment justifier alors le progrès indéniable dans la réussite de la gente féminine depuis que des politiques volontaristes ont été imposées à l'encontre de beaucoup de réticences tenaces, de préjugés sur l'inaptitude innée des femmes à l'apprentissage et la conceptualisation des idées scientifiques ;d'injustices sociales sexistes dans notre société & ailleurs par exemple... Les résultats sont là: Il est où le rapport avec les gènes, ces derniers étaient en stand- bye ;le(s) gène(s) de intelligence ont trouvé un nouveau locus dans le chromosome sexué X
        Autre exemple, des Wilayas de l'intérieur, des années se sont illustrées malheureusement par des résultats au Bac catastrophique et voilà que la prise de conscience des autorités locales et nationales, les parents ... ont fait que Djelfa se hisse sur le podium des meilleures régions au résultat du Bac en un espace de temps très court !!!
        Personnellement, si j'étais adepte d'une de ces théories des races et de la génétique, la seule argument "scientifique"que je trouve à ses bouleversements est dans un emballement en mutations génétiques humaines en type virales; le matériel génétique a connu quelque réajustement, le gène de l'intelligence est revenu à l'endroit ? il s'est auto-corrigé
        Et tous ces peuples qui ont connus des civilisations brillantes, aujourd'hui pour la plupart sont l'ombre d'eux même...Nos défenseurs de la théorie génétique sans doute expliqueront ceci par la faute de métissage raciale avilissant
        Dernière modification par pioto, 01 août 2017, 20h56.

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        • #34
          Une hypothèse socio-culturelle à prendre très au sérieux : il s'agit de la perception des études par les parents et la société kabyle en général. Il y a une sacralisation des études en Kabylie qu'on retrouve pratiquement que dans les grandes villes ou les CSP++ (catégorie socioprofessionnelles) sont déjà implantée conformément aux caractéristiques de la ville (société industrialisée). La « reproduction sociale » explique l'entérinement de la tendance.

          Pour schématiser un peu : personnellement, je n'ai jamais vu en Kabylie des gamins vendre de la galette ou autre sur le bord de la route, comme cela est le cas dans plusieurs régions du pays.

          Pas plus tard que tout à l'heure, un jeune de Aïn Defla m'expliquait qu'il y a aucun universitaire dans leur village. En parlant de lui-même et de ses frères et soeurs, il me disait que leurs parents ne les ont jamais encouragé à étudier, alors que ces derniers se montraient contents quand l'un des enfants, en âge d'aller à l'école, apportait quelques pièces de monnaies ou petits billets à la maison.

          Ce genre de comportements des parents semblent plus rares en Kabylie et dans les grandes villes où les parents font comprendre aux enfants que rien ne passait avant les études, et que si les enfants veulent réellement faire plaisir aux parents, ils doivent avoir de bons résultats scolaires.

          On peut, certes, penser au facteur économique qui expliquerait cette tendance à négliger les études pour aider la famille financièrement, cependant, rien ne dit qu'en Kabylie il y aurait moins de pauvreté qu'ailleurs. De plus, la négligence des études se constate aussi chez des familles aisées. Je pense, entre autres, à des riches familles Mzab qui n'accordent que peu d'importance aux études de leurs enfants. Le plus important pour eux c'est de les intégrer dans leur activité commerciale et prendre ainsi leur relais dans les affaires. Pour les filles, pour beaucoup, pour ne pas dire la plupart, il n'est tout simplement pas question qu'elles aillent à l'université.

          Nous ne pouvons pas écarter d'un revers de la main ce que les Bourdieu, Sayad, Mammeri, et autres Lacoste-Dujardin ont écrit. Il y a quand même du vrai dans ce qu'ils avançaient.

          La matière de "tamazight" y est pour quelque chose pour ce classement !
          Tamazight amplifie peut-être cette tendance, mais ce constat existe bien avant l'entrée de tamazight à l'école.
          "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
          Socrate.

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          • #35
            Au Japon par exemple, j'aime beaucoup ce pays, la première cause de suicide est l'échec scolaire ! Nif = réussite scolaire et sociale chez eux, un grand peuple.

            Ça c'est plutôt dans la culture anglo-saxonne où la réussite est vue comme un signe de dieu ( référence protestante)
            Dans la culture japonaise ,l'individu n'existe pas ,il n'a pas a avoir d'ambition personnelle . Il doit servir le groupe et la collectivité.si il trahi la confiance et les objectifs que lui assigne les autres ....la c'est le déshonneur et le chemin vers le suicide

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            • #36
              Ça c'est plutôt dans la culture anglo-saxonne où la réussite est vue comme un signe de dieu ( référence protestante)
              Dans la culture japonaise ,l'individu n'existe pas ,il n'a pas a avoir d'ambition personnelle . Il doit servir le groupe et la collectivité.si il trahi la confiance et les objectifs que lui assigne les autres ....la c'est le déshonneur et le chemin vers le suicide
              Je plussoie. Au Japon, il ne faut jamais trahir la communaute, la societe. Regarde comment ce depute japonais pleure comme un petit enfant apres des accusation de gaspillage du bien publique:

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              • #37
                Toulousain

                Même faire mieux que les autres est mal vu dans ce pays ...faire différemment ,j'en parle même pas ,c'est une trahison du groupe

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                • #38
                  @pioto

                  La génétique explique partiellement l'écart entre le Japon et la Mauritanie, par contre en Algérie on est très homogène ethniquement, donc il faut se concentrer sur l'acquis. Sur la culture au sens large. Je sais que beaucoup ont du mal à l'admettre, mais l'intelligence est le résultat de l'inné et de l'acquis. Il faut se plaindre au bon dieu raciste qui a fait ça.

                  @tiz
                  @toulousain

                  Vous sous estimez grandement l'importance de la réussite scolaire et de la réussite sociale au Japon, c'est vraiment culturel chez eux. Il n'est pas rare que des jeunes se suicident à cause d'un échec, chose vu comme honteuse pour toute la famille. C'est très speciale, mais on comprend pourquoi leur pays s'est relevé aussi vite après s'être fait atomiser. Ils ont une culture de la gagne comme disent les anglo-saxons.

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                  • #39
                    Envoyé par Ayarezki
                    La génétique explique partiellement l'écart entre le Japon et la Mauritanie
                    Du gros n'importe quoi !

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                    • #40
                      La culture de la gagne ? N'importe quoi
                      Ça c'est plutôt dans l'église Baptiste ,celle qui a élevé trump
                      Tu prouves surtout que tu comprend rien au Japon

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                      • #41
                        @Zaki: non Monsieur! Rien que pour te démontrer l'illogisme de ton argument
                        Quel est le coefficient n'Tamaziɣt ?
                        Quelle est la filière dominante dans la wilaya ?
                        Quel est le nombre d'élèves par filières ?
                        Bonsoir l'imprévisible !
                        Non ! C'est tout à fait logique !
                        Tamazight est présente dans toutes les filières.
                        Le coefficient de Tamazight est 2, ainsi, les élèves qui cartonnent en tamazight c'est au moins 0.5 point de plus dans la moyenne générale : donc ça aide beaucoup les élèves qui sont très proches de la moyenne et par conséquent ça augmente un petit peu le taux de réussite ! Mais il est vrai, d'après ce qu'on dit ici et ailleurs, que les habitants de cette wilaya donnent une importance à l'école plus que dautres régions du pays surtout les régions du Sud. Donc ça plus un petit peu le tamazight et Tizi Ouzzou se trouve en tête du classement et c'est géniale.

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                        • #42
                          a bon entendeur salut

                          remier roman de l'écrivain algérien, Mouloud Feraoun, "Le fils du pauvre" retrace la vie de Fouroulou Menrad, personnage principal du récit.

                          le-fils-du-pauvreDe dimension autobiographique, ce livre peint l'enfance et l'adolescence de l'auteur dans un village de cette Kabylie montagneuse où il fut tour à tour berger, élève studieux, puis instituteur. Ce n'est pas une histoire quelconque quoi qu'elle retrace une vie très simple de par les gens qui en sont les acteurs.

                          De parents pauvres, Fouroulou Menrad était tout destiné à être berger mais mu par une forte ambition et des rêves omniprésents, cet homme-enfant luttait sans cesse pour échapper à son destin.

                          Il était seul à croire en un avenir différent de celui des siens, pourtant très attaché à eux. Il vivait le dur labeur de son père qui subvenait difficilement aux besoins de la famille, la patience à toute épreuve et la générosité de sa mère. Rien ne lui échappait; ni la tendresse d'une de ses tantes, ni la jalousie de l'autre, encore moins l'attachement de ses cousines et le dévouement de ses sœurs.

                          Cette vie belle et dure à la fois telle que nous la raconte Mouloud Feraoun est imprégnée d'émotions, dans une société où l'on respecte les grands, écoute leurs conseils, où l'on protège inéluctablement les petits et les faibles. L'on est pauvre et l'on vit heureux en se battant pour arracher la joie d'une naissance, d'un retour ou même d'un sourire. Les vieux sont là pour y veiller. On apprend avec Fouroulou et les siens à vivre unis et solidaires, à tout partager.

                          Il ne tenait même pas rigueur à ses parents de ne pas s'emballer face à ses progrès scolaires. Cette bourse qui tardait à venir, n'était-ce pas une force de son destin lié à ceux de tous les villageois? Mais son but à lui était de réussir et de prouver aux autres qu'il pouvait ne pas rester berger.
                          Mouloud Feraoun écrit comme il parle, décrivant sa Kabylie natale comme un autre l'aurait fait pour sa propre maison. Tout y est : les mœurs et coutumes, les personnages, les costumes et surtout les paysages magnifiques qu'il réussit à rendre anodins avec cette note particulière qui congédie les touristes avec des excuses voulant dire ceci: "Là c'est chez moi, rentrez chez vous..."
                          Ce livre fut publié en 1950 dans une Algérie colonisée.
                          Tag(s) : #Mouloud Feraoun
                          Dernière modification par nacer-eddine06, 01 août 2017, 22h14.
                          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                          • #43
                            Et si nous revenions tous en terre DZ ?

                            Mon petit 1/4 d'heure sarcastique : C'est marrant tout de même ce climat de suspicion ! De doute généralisé ! Ça d'un côté.

                            De l'autre, nous avons l'eugeniste, convaincu d'une supériorité génétiques (sic) la blague quand on connaît les mélanges ethniques de l'Afrique du Nord (je dis ça je dis rien) ! Il va falloir revoir cet argument fallacieux, dangereux et CREUX!

                            Une réalité bien ancrée en Kabylie : Proportionnellement le nombre de diplômés reste inférieur à celui de non-diplômés

                            Ça c'est plié !


                            Maintenant passons à ce fait :

                            Que cette wilaya obtienne une fois les meilleurs résultats à l'échelle nationale , c'est un accident, deux fois ça relèverait du hasard, mais 8 années de suite il n'y a pas besoin d'appeler le "raqi" du coin pour comprendre que la rigueur et le travail sont deux éléments clés de l'histoire !

                            De plus, Tizi-Ouzou n'a pas attendu la dernière décennie pour être parmi les meilleurs des examens de l'éducation nationale !

                            La question centrale : quelle est la place de l'école dans le modèle social ? Et quel rôle tient elle ?

                            Si je démarre de ce que je connais le mieux mon environnement immédiat. Ce n'est pas comme si avoir son BAC est optionnel, c'est OBLIGATOIRE ! Le modèle est très clair: la réussite passe par l'école et aucune autre voie !

                            Perso, je viens d'une famille où les études sont vitales. Mon grand-père paternel était instituteur et percepteur dans les années 20, 30 et 40 ! Son Grand frère directeur d'école.

                            Mon grand-père maternelle a mis ses filles a l'école durant les années 40 et 50, chose impensable pour une société aussi conservatrice que la société kabylie, il a brisé des tabous, son fils, mon oncle maternelle était l'un des premiers ingénieurs polytechnicien DZ, haut cadre de la sociéténationale des hydrocarbures (la seule et l'unique)

                            Je ne compte pas les médecins, ingénieurs, pharmaciens, avocats, juges, instituteurs, enseignants d'université, chercheurs de renom des deux côtés de ma famille. Mais je ne compte pas non plus le nombre de non-bacheliers qui ont fait leur vie également.

                            Oui la voie de l'école est vitale dans notre modèle social donc dans nôtre socialisation ! Sur le plan symbolique la place de l'école "intouchable"


                            L'investissement familial pour l'enfant à ce niveau est TOTAL ! l'enfant est encadré de très près !

                            Je ne dis pas qu'ailleurs c'est différent, j'ai pris l'exemple que je connais le mieux.

                            Sauf qu'aujourd'hui le modèle social algerien prône "l'affairisme" et "blaalatisme" comme ascenseur social !

                            Je dois vous faire un aveu : Désolée je n'ai pas pris la peine de lire en détail les postes qui comparent d'incomparables, qui font appel à des ponts aériens pour appuyer leur "argumentation" !

                            Soyons réalistes et ramenons les réalités sociales algériennes à leur environnement premier : l'Algérie !

                            Un autres fait concret, le Baccalauréat comme sésame pour partir à l'étranger ! Une part importante de ces nouveaux bacheliers fraîchement diplômés finissent dans un établissement à étranger, dès l'obtention du BAC, en France en général ! Personne ne les évoquent ceux là ! Avant 2010 les étudiants DZ qui quittaient le pays étaient déjà detenteurs d'un diplôme universitaire, sur la dernière décennie ce sont plutôt de nouveaux bacheliers ou des étudiants qui abondonnent leur cursus DZ et recommencent à l'étranger!


                            Ces dernières années j'ai reçu dans mes cours des étudiants provenant des universités algériennes, le niveau a baissé pour ne pas dire est en chute libre !

                            La démocratisation massive du baccalauréat n'est pas synonyme d'un meilleur niveau.

                            Bref, cette question est polymorphe

                            NB: mon poste est brouillon car plusieurs aspects sont invisibilisés, ça prendra trop de temps d'exposer le raisonnement , de plus la question exige de moi de recherches objectivées bien plus étayées, donc je m'excuse d'avance pour la teneur et l'aspect brouillon.



                            ../..
                            Dernière modification par l'imprevisible, 01 août 2017, 22h50.
                            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

                            Commentaire


                            • #44
                              @l'imprévisible

                              C'est pas sympa de me traiter de dangereux eugéniste convaincu par la supériorité génétique.

                              J'ai dis qu'on était à peu près tous de la même sous espèce en Algérie, et je n'ai pas fait l'apologie de l'eugénisme, même si je suis partisan d'un eugénisme intelligent et humaniste. J'ai aussi dis que kabyles, et arabes, on était tous en retard sur les sociétés aux quelles il faudrait se comparer au passage.

                              Mais comment parler intelligence, sans parler de ce qui conditionne l'intelligence, à savoir l'inné (les gènes) et l'acquis (la culture au sens large) ?

                              Commentaire


                              • #45
                                Mais comment parler intelligence, sans parler de ce qui conditionne l'intelligence, à savoir l'inné
                                cette prémisse de départ est fausse, c'est ce qui fausse le reste de ton opinion.
                                Tous les hommes arrivent au monde avec un cerveau, un potentiel important de développement intellectuel.
                                C'est le contexte social, économique, culturel, et bien sûr l'éducation qui fait la différence.
                                Dernière modification par Bachi, 02 août 2017, 19h05.

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