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L'association des oulémas: erreur monumentale dans le manuel scolaire de l'éducation civile

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  • #46
    Ben Badis et les autre ont quand même apporté du positif. Ils ont instruit une partie des Algériens. Sans eux, l'analphabétisme et l'inculture auraiernt été encore plus sévères.
    Ben Badis, selon ce qu'on dit de lui, a été un des rares de cette époque à aider le sort des filles dans l'instruction et selon moi, c'est un gros point pour lui.

    Assimilationnistes ?
    Dans le sens que les Algériens donnent à ce mot maintenant, il ne l'étaient certainement pas.
    C'était en quelque sorte des pacifistes

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    • #47
      Bonjour Bsibsa,

      Je doute que tu ignores le système politique de l'époque coloniale.
      Tout comme l'école républicaine qui distingue les européens des indigènes (J'en conviens que certains indigènes, de par les postes occupés par leurs géniteurs, avaient le droit de fréquenter la même école que celle des européens), le système politique distingue les élus européens des élus arabes. L'indigène, une fois le droit de vote "serait" acquis, il ne pourra l'exercer que pour élire un bougnoule comme lui. Donc, dire que c'est le chemin tout tracé pour une indépendance à la soft power, tu peux repasser.

      Les assimilationnistes étaient confrontés à la contradiction existant entre les idées proclamées de la république (liberté, égalité, fraternité) et la réalité d’une pratique coloniale plaçant l’homme occidental au sommet d’une humanité ethniquement hiérarchisée.

      Les autres assimilationnistes et réformistes ont compris que l'indépendance doit s'arracher au prix de sacrifices. Ils se muèrent en nationalistes réformistes puis en indépendantistes.


      Bachi,
      Tous les hommes politiques algériens (qu'ils soient réformistes, culturaliste, assimilationniste ou indépendantistes) ont œuvré pour l'indépendance de l'Algérie. Chacun à sa façon et les générations doivent être reconnaissantes. Ce que je déteste est de refaire l'histoire pour habiller certains d'habits de vierges.
      Dernière modification par Boubibtis, 12 septembre 2017, 17h06.

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      • #48
        Envoyé par Boubibtis
        Je doute que tu ignores le système politique de l'époque coloniale.
        Tout comme l'école républicaine qui distingue les européens des indigènes (J'en conviens que certains indigènes, de par les postes occupés par leurs géniteurs, avaient le droit de fréquenter la même école que celle des européens), le système politique distingue les élus européens des élus arabes. L'indigène, une fois le droit de vote "serait" acquis, il ne pourra l'exercer que pour élire un bougnoule comme lui. Donc, dire que c'est le chemin tout tracé pour une indépendance à la soft power, tu peux repasser.
        D'abord c'est bien ce double système qu'il s'agit d'abolir (c'est pas vraiment un double système, mais un système verrouillé). En plus du statut juridique, la charte revendicative du Congrès musulman demandait le rattachement direct à la France, soit la fin de tout le système juridique spécifique à l'Algérie (Indigénat, liberté de circulation, liberté d'expression, droit d'utiliser le terme Algérien sans poursuite pour atteinte à la souveraineté de l'Etat, etc.)
        D'autre part, toi tu doutes de cette indépendance soft power, la France en est certaine à l'époque. C'est permanent dans la littérature administrative et c'est bien pour cela que tous les projets d'accession à la citoyenneté pour une partie des Algériens échouent systématiquement.
        J'ajoute que le nom de Congrès Musulman d'Algérie vient du Congrès national indien dont il est inspiré.

        Le calcul français est simple : 8 bougnoules, comme tu dis, pour 1 Européen, donc 8 fois plus d'élus bougnoules. Dans un système politique qui ne distingue plus entre ses citoyens, et c'est ça la revendication, les jeux sont faits.

        Pour les assimilationnistes de l'époque, il va de soi qu'ils ne peuvent obtenir l'accession à la citoyenneté, qu'ils n'auront pas de majorité immédiatement, mais les enfants de ces citoyens hériteront de la citoyenneté.

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        • #49
          Bsibsa,

          Et c'est pour cela que je dis que la position de tous les algériens a évolué vers l'indépendance pure et simple à commencer par l'étoile, le PPA, le MTLD, et l'UDMA. Chacun a évolué et compris que les manigances de la FRANCE à son rythme pour se fondre dans un seul mouvement libérateur.

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          • #50
            Ce truc de l'assimiliationisme des oulama est une fausse idée propager par ceux qui ne veulent pas que les algerien sachent que l'association des oualam avait joué un role important dans la revolution algerienne
            En effet !

            En cherchant sur Google on s'aperçoit que 2 sites diffusent cette synthèse, il ya le site chouf chouf et tamurt ( le 1er site laic qui voit de l'islamisme partout et le 2nd foncierement berberiste voire meme kabyliste) bref ça donne une idée de ceux qui diffusent ces propos m'enfin c'est pas le plus important...
            le site chouf chouf en bas de l'article renvoie un lien du site qui a pondu cette synthèse, il s'agit de babzman (???) lui aussi a recopié sans cité l'auteur on peut voir que c'est juste signé par des initiales, néanmoins il a donné la référence d'où il a tiré les propos soi disant tenu par cheikh ibnu Badis, il cite le Tome I "histoire du nationalisme algérien" de mahfoud kaddache ...
            Cependant en cherchant dans l'ouvrage on peut voir que cheikh ibnu Badis tient des propos contraires à ce que certains lui font rapporter, je cite
            tome I page 395 - histoire du nationalisme algérien
            http://www.academia.edu/7690535/Lid%...eikh_Ibn_Badis

            "Certains élus locaux et un groupe de notables et de hauts fonctionnaires ont dit*
            que le peuple musulman algérien s'accorde à se considérer comme un peuple
            spécifiquement, n'ayant d'autre personnalité que la nationalité française, que son
            idéal c'est son assimilation complète à la France et que son désir unique serait de voir la France lui tendre tout de suite la main et aplanir toutes difficultés
            auxquelles se heurtaitcette assimilation. Bien mieux, un élu avisé a dit avoir*
            cherché vainement une nationalité algérienne et a déclaré que, même dans
            l'histoire, il ne lui avait trouvé aucune place; dernièrement, ayant reçu
            l'illumination d'en haut, ce même élu se mit à crier "La France c'est moi". Non
            messieurs, nous parlons, nous, au nom d'une partie du peuple,nous pouvons même dire que nous parlons pour la majorité du peuple [...] Nous aussi avons cherché*dans l'histoire et dans le présent, nous avons constaté que la nation algérienne musulmans s'est formée et existe comme se sont formées les nations de la terre encore existantes. Cette nation a son histoire illustrée des plus hauts faits: elle a son unité religieuse et linguistique, elle asaculture, ses traditions et sescaractéristiques bonnes ou mauvaises, comme c'est le cas de toute nation sur terre.
            *Nous disons ensuite que cette nation algérienne musulmane n'est pas la France, ne peut être la France. Il est impossible qu'elle soit la France même si elle veut*
            l'assimilation; elle a un territoire bien déterminé qui est l'Algérie avec ses limites
            actuelles[...] Ce peuple musulman algérien n'est pas la France, il ne peut pas être la France et, même s'il le voulait, il ne le pourrait pas, car c'est un peuple très éloigné de la France, par sa langue, ses mœurs, son origine et sa religion. Il ne veut pas s'assimiler."
            c'est les propos assez cinglant qu'a tenu cheikh ibnu Badis envers les assimilassioniste comme ferhat Abbas ou bien rabah zenati...
            Je vous renvoie aussi aux écrits de L'éminent Malek Bennabi dans son essai " A la mémoire de cheikh ibn Badis" ou dans celui ci il ne tarit pas d'éloge envers le cheikh mais surtout il dit sans ambages que ibn Badis fut l'un des précurseur voir le précurseur du façonnage de l'identité Algerienne...
            Bref ce n'est pas dans des sites tels que couscousmerguez.com qu'on pourra trouver des références sérieuses surtout lorsqu'il s'agit de personnages comme ibn Badis entre autre qui ont contribué à l'émancipation d'un peuple qui plus est quand cheikhouna prônait le dialogue et la cohésion au travers d'une identité' d'une culture d'une éducation propre aux algeriens, et non en copiant ou en singeant une civilisation qui est aux antipodes des principes algériens...
            Dernière modification par Arbia, 12 septembre 2017, 17h47.

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            • #51
              Et moi je pense que cette expression nationaliste algérienne dans le cadre de la colonie a été un préalable indispensable et formateur. Je trouve que la diversité des positions et la non-linéarité des parcours montrent la richesse de notre histoire et de notre société.

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              • #52
                Okba

                Pour cette fin on détruit les piliers de la nation, en commençant par les grands noms tels l'émir Abdelkader (le franc maçon), Ben Badis (le harki), El Ibrahimi (ils vont trouvé un truc) etc.
                On ne peut dire d'Ibn Badis qu'il était un harki puisqu'il avait une grande admiration pour l'emir Abdelkader. Ibn Badis était l'ami fidèle qui fit l'épitaphe de l'emir Khaled à son décès. On peut donc dire du père d'Ibn Badis qu'il fut un collaborateur de la France mais Ibn Badis avait choisi l'Emir Abdelkader et sa famille qu'il visitait en Syrie. Les harkis de l'époque sont ceux qui spolièrent biens et terres avec des titres de cheikhs ou caids qui furent fabriqués par les colons. C'était ceux que la France montraient dans les cérémonies officielles à Paris en prétendant qu'ils étaient des chefs de tribus alors qu'en réalité c'était pour la plupart d'anciens renégats de la période ottomane. C'est à cause de ces renégats que la France met la main sur les mosquées en mettant à leurs têtes des serviteurs qui n'avaient de religieux que le faux titre.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #53
                  Je l'aime bien, pour ma part, Abdelhamid Ben Badis, mais dire que le peuple algérien ila el 3ourouba yentassib; je trouve ca un peu borné.
                  On n'exclut pas une grande partie du peuple aussi lapidairement.
                  A plus forte raison qu'à son époque, les arabisés n'étaient même pas majoritaires.
                  Et même s'il ne s'agissait que d'une minorité non arabisée, on ne l'exclut pas ainsi.

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                  • #54
                    il ya le site chouf chouf et tamurt ( le 1er site laic qui voit de l'islamisme partout et le 2nd foncierement berberiste voire meme kabyliste)
                    mais y a plein d'autres sources oû tu peux avoir de bonnes infos. T'es pas obligée d'aller aux extrêmes.

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                    • #55
                      Bachi,

                      J'ai toujours lu "Cha3bou el djaza2iri mouslimoun we mina el 3ourobati yensahib"

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                      • #56
                        ZWINA

                        BENGHEBRIT le grand pere de la ministre en fait partie ?

                        Commentaire


                        • #57
                          bachi

                          BEN badis pese bien ses mots, il aurait pu dire cha3ab eldjazir 3arabi s'il considerait que les algeriens etaient des arabes etheniquement parlant. ينتسب veut dire tout simplement quev le peuple apprtient culturelement au mond arabe.

                          Commentaire


                          • #58
                            ZWINA

                            BENGHEBRIT le grand pere de la ministre en fait partie ?
                            Cheikh Benghebrit était véritablement savant, c'est lui qui participe à la construction de la Grande Mosquée de Paris et aux négociations pour l'édifier en remerciement des milliers de musulmans morts en 14/18. Sans lui la mosquée de Paris n'existerait pas. C'est lui aussi qui participe aux négociations qui permettront au roi du Maroc de revenir sur son trône. Les oulémas algériens et lui n'étaient pas des amis parce que Cheikh Benghabrit estimait que les théologiens maghrébins n'avaient rien à envier à ceux de l'Orient. A l'époque, il était l'égal des muftis d'Orient, depuis Cheikh Bengabrit, aucun n'a réussi à tenir tête aux orientaux en leur rappelant qu'ils avaient pris la Mecque avec l'aide des anglais sans qui les Saoud n'existeraient pas. Nul ne peut dire que lui ou son successeur était des harkis puisque les preuves existent que les Benghabrit furent chassés de la mosquée de Paris pour leur refus de collaboration avec les autorités coloniales contre les algériens de France. Par contre on peut dire qu'aujourd'hui la mosquée de Paris est dirigé par le fils d'un harki qui faisait interpeller par la police de Maurice Papon les soutiens du FLN.
                            Dernière modification par zwina, 12 septembre 2017, 18h15.
                            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

                            Commentaire


                            • #59
                              Amicalement

                              oui, je sais la nuance mais cela ne change rien.
                              Il a été pas mal borné.

                              Commentaire


                              • #60
                                Les harkis de l'époque sont ceux qui spolièrent biens et terres avec des titres de cheikhs ou caids qui furent fabriqués par les colons. C'était ceux que la France montraient dans les cérémonies officielles à Paris en prétendant qu'ils étaient des chefs de tribus alors qu'en réalité c'était pour la plupart d'anciens renégats de la période ottomane. C'est à cause de ces renégats que la France met la main sur les mosquées en mettant à leurs têtes des serviteurs qui n'avaient de religieux que le faux titre.
                                un certain kaddour benghabrit par exemple ....d'ailleurs l'association des uléma se plaignaient de l'imam qu'il avait imposé à la mosquée de Paris

                                n'est-ce pas zwina

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