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Derrière les images horribles de l’ENTV, les messages du pouvoir aux Algériens

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  • #31
    Si on ne montre pas : on a oublié
    l’absence de justice est remplacer par d'autres instrument comme remède temporaire a cette société qui soufre des douleur de corruption et gaspillages des ces sources énergique et morale
    dz(0000/1111)dz

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    • #32
      Il y a deux éléments qui s'entremêlent et qu'il convient de démêler :

      1- Est-il pertinent de rappeler, de montrer, de dire ce qui s'est passé dans les années 90's aux jeunes générations qui ne s'en souviennent peut-être pas.

      2- Est-il pertinent de le faire aujourd'hui ? La cause est-elle exclusivement politique-politicienne ou le contexte sécuritaire et géopolitique actuel n'oblige-t-il pas à le faire maintenant ?

      J'ai parfois (pas toujours naturellement) l'impression que l'on répond "non" à la première question sous couvert de la deuxième.

      A titre personnel, je pense que c'est important de le faire et que ça n'a pas été assez fait, voire pas du tout, après la réconciliation nationale. On peut comprendre que l'urgence à l'époque était de ramener la paix et que pour ce faire il fallait jeter un voile pudique sur les blessures quitte à laisser une ambiguïté planer mais ne pas le faire, ne pas l'avoir inscrit dans les programmes scolaires, ne pas avoir investi dans les documentaires fait qu'aujourd'hui la responsabilité des uns est souvent minorés et on parle de "guerre civile" alors que pour qu'il y ait guerre, il faut deux parties armées, ce qui n'était pas le cas : c'était des terroristes qui s'en prenaient à tout le peuple algérien déclaré dans son intégralité apostat à partir de 1993-1994.
      Ne pas l'avoir fait plus tôt fait qu'aujourd'hui la matrice est encore présente et profite de chaque oubli, chaque relâchement pour recruter et se renforcer.
      Dire qu'il ne faut pas le faire relève d'un positionnement politique qu'il convient d'avancer démasqué.

      En ce qui a trait au second point : y'a-t-il une arrière pensée politique à le faire maintenant ? Evidement qu'il y en a une, il y en a toujours une mais que l'on escompte un gain politique ne veut pas dire qu'une action est infondée.
      La situation sécuritaire est tendue : le reflux des combattants Marocains et Tunisiens de Syrie risque de créer des troubles sérieux; le bourbier syrien étant clos, on peut craindre que le nouveau terrain de jeu de l'Empire soit la région du Sahel et les découvertes de divers arsenaux militaires dans la région, l'accélération des mouvements migratoires risquent de déstabiliser la région.
      On sait maintenant de façon établie que les Printemps arabes répondaient à un plan de déstabilisation régionale et que l'Algérie a résisté, en grande partie, grâce aux réserves de change. On sait que tout ce beau monde (il faut lire certains articles universitaires pour voir comment ils se frottent les main) attend que l'épuisement des finances créé une situation sociale tendue et que cette dernière serait un catalyseur puissant pour les futurs entreprises de subversion. Nous y sommes.

      Donc rappeler qu'aller à l'aventure violente a été couteux, en Algérie et ailleurs, répond peut-être à un calcul politique mais il n'en reste pas moins vrai, urgent et vital à dire. Rappeler ou informer les plus jeunes facebookés et tentés par l'aventure de ce qu'ont été les années 90's relève de la responsabilité historique.


      Même en plein tragédie, pendant les années 90, jamais l’ENTV n’a montré des images aussi horribles.
      Bien sûr que si, notamment depuis 1993: je me rappelle et je me rappellerai toute ma vie des images des corps des journalistes décapités une nuit à Boufarik...Je me rappelle car à l'époque, bien que relativement jeune, je m'étais posé la question de la pertinence de le faire : cela est-il décent pour les victimes ? Cela servait-il les terroristes ou pas ? La lutte contre le terrorisme, l'obligation d'informer pouvaient-elles justifier la diffusion d'images violentes...etc.
      Dernière modification par Dandy, 02 octobre 2017, 11h30.

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      • #33
        L'histoire se répète, on a oublié la crise de 1962 avec''sebaa s'nine barakat'' (7 ans, ça suffit).

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        • #34
          L'histoire se répète, on a oublié la crise de 1962 avec''sebaa s'nine barakat'' (7 ans, ça suffit).
          Et la falsification de l'histoire officielle se répète aussi .
          Que disent nos historiens de cette période ensanglantée ??

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          • #35
            Que disent nos historiens de cette période ensanglantée ??
            il faux attendre aux moins 50 ans pour s’explique la nature de notre System qui nous gouverne ?
            il faux avoues que l'algerie a fait des grand progrès dans la lutes antiterroriste mais aux parallèle il y a des gens qui on profiter de cette situation ils sont devenu des milliardaire , Aujourd’hui ils décide dans la sphère du pouvoir
            dz(0000/1111)dz

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