Les salariés bouclent difficilement les fins de mois ; quant aux chômeurs et ceux émargeant au filet social, ils luttent pour non pas vivre mais... survivre.
La dernière augmentation des salaires est finalement passée à côté de l’objectif ciblé : une inflation jamais égalée lui a emboîté le pas, entraînant un recul sans précédent du pouvoir d’achat. La pomme de terre à 55 DA, le bidon d’huile de cinq litres à 450 DA, le lait en poudre 1er choix à 180 DA, cela en ne citant que les matières de première nécessité. 80% des citoyens ne peuvent plus se permettre la pomme de terre chaque jour et à chaque repas, le café de l’après-midi ou le goûter n’est plus qu’un vieux souvenir avec 70 DA le kg de sucre et 100 DA le paquet de café moulu. Les salariés bouclent difficilement les fins de mois ; quant aux chômeurs et ceux du filet social, ils se débattent pour non pas vivre mais... survivre.
A ce stade, les maladies dues à la “malnutrition” ne tarderont pas à se manifester : c’est une situation à laquelle ont fait écho tous les reporters de presse à travers la Kabylie. Même la relance des contrats du filet social et emplois de jeunes pour l’exercice 2007 tardent à voir le jour. A Saharidj, des rumeurs persistantes font état d’une diminution des bénéficiaires. Si ces rumeurs venaient à être confirmées et appliquées, le taux de chômage monterait en flèche, sachant que plus de 60% des salaires à travers les divers services et secteurs de la commune sont pris en charge sur ce volet.
Qu’on raconte ce qu’on veut : la “misère” est en train de s’installer doucement et... sûrement en Kabylie. Les kidnappings, les rackets et autres incursions terroristes font fuir les investisseurs, la malheureuse fin réservée au projet de l’usine d’insuline à Oued Aïssi est assez édifiante, au même titre que celle réservée à la proposition de l’industriel, M. Isaâd Rabrab, pour l’exploitation de l’excédent de la Source noire à Saharidj avec la prouesse de 500 postes permanents de travail.
Ceux qui veulent procéder à un sondage concernant le niveau de vie de l’écrasante majorité de la population, la Kabylie est toute indiquée : c’est une région où ne manque ni le “verbe” ni le courage pour dire la vérité toute crue, une région qui n’a pas pour habitude de caresser dans le sens du poil. En attendant, en Kabylie on mange des pommes de terre une fois par semaine, le fruit une fois par mois ; quant à la viande, il faudra attendre... l’Aïd prochain.
Par La Dépêche de Kabylie
La dernière augmentation des salaires est finalement passée à côté de l’objectif ciblé : une inflation jamais égalée lui a emboîté le pas, entraînant un recul sans précédent du pouvoir d’achat. La pomme de terre à 55 DA, le bidon d’huile de cinq litres à 450 DA, le lait en poudre 1er choix à 180 DA, cela en ne citant que les matières de première nécessité. 80% des citoyens ne peuvent plus se permettre la pomme de terre chaque jour et à chaque repas, le café de l’après-midi ou le goûter n’est plus qu’un vieux souvenir avec 70 DA le kg de sucre et 100 DA le paquet de café moulu. Les salariés bouclent difficilement les fins de mois ; quant aux chômeurs et ceux du filet social, ils se débattent pour non pas vivre mais... survivre.
A ce stade, les maladies dues à la “malnutrition” ne tarderont pas à se manifester : c’est une situation à laquelle ont fait écho tous les reporters de presse à travers la Kabylie. Même la relance des contrats du filet social et emplois de jeunes pour l’exercice 2007 tardent à voir le jour. A Saharidj, des rumeurs persistantes font état d’une diminution des bénéficiaires. Si ces rumeurs venaient à être confirmées et appliquées, le taux de chômage monterait en flèche, sachant que plus de 60% des salaires à travers les divers services et secteurs de la commune sont pris en charge sur ce volet.
Qu’on raconte ce qu’on veut : la “misère” est en train de s’installer doucement et... sûrement en Kabylie. Les kidnappings, les rackets et autres incursions terroristes font fuir les investisseurs, la malheureuse fin réservée au projet de l’usine d’insuline à Oued Aïssi est assez édifiante, au même titre que celle réservée à la proposition de l’industriel, M. Isaâd Rabrab, pour l’exploitation de l’excédent de la Source noire à Saharidj avec la prouesse de 500 postes permanents de travail.
Ceux qui veulent procéder à un sondage concernant le niveau de vie de l’écrasante majorité de la population, la Kabylie est toute indiquée : c’est une région où ne manque ni le “verbe” ni le courage pour dire la vérité toute crue, une région qui n’a pas pour habitude de caresser dans le sens du poil. En attendant, en Kabylie on mange des pommes de terre une fois par semaine, le fruit une fois par mois ; quant à la viande, il faudra attendre... l’Aïd prochain.
Par La Dépêche de Kabylie
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