Hier à l’ouverture des Assises nationales sur l’industrie, le Président de la République a expliqué, dans une allocution lue hier en son nom par le Chef du gouvernement, les raisons qui ont incité les autorités à choisir l’industrie comme secteur stratégique.
Pour Abdelaziz Bouteflika, l’industrialisation se révèle un «levier» pour la généralisation des activités et de l’emploi. Elle est aussi un vivier technologique «de par sa capacité à produire et à diffuser l’innovation technique à l’ensemble de l’économie». D’autres motifs seront évoqués. Ainsi sera-t-il ajouté par le chef de l’Etat ,l’industrie «est le meilleur garant d’une croissance stable à l’abri des brusques retournements de la production et des cours des hydrocarbures». Abdelaziz Bouteflika se dit satisfait du taux de croissance manufacturier, à présent positif. Mais relève-t-il, la part de l’industrie dans la production nationale - de l’ordre de 6 % - «reste encore faible». C’est pourquoi, indiquera-t-il, l’Etat va «encourager et amener les entreprises nationales vers des conditions optimales de production». Par quels moyens ? Le président Bouteflika a évoqué «une redistribution des revenus encourageant la croissance». D’autre part, il évoquera la question des exportations hors hydrocarbures et le relèvement du poids de l’industrie dans la production nationale, qui «doivent être, a-t-il dit, des objectifs essentiels en vue de diminuer la vulnérabilité de notre économie et réduire sa dépendance des hydrocarbures». De l’avis de Bouteflika, il n’y a pas de raisons pour que ces objectifs ne soient pas atteints. Le pays peut se prévaloir d’atouts non négligeables. Le Président citera entre autres «la disponibilité de ressources naturelles stratégiques, particulièrement le gaz, de jeunes cadres formés, un coût salarial compétitif est une expérience industrielle de plusieurs décennies». S’agissant du soutien des pouvoirs publics à l’investissement, il sera indiqué que «le gouvernement se charge plus particulièrement, de promouvoir les industries qui permettent de relancer les grands chantiers économiques». Optimiste quant aux aptitudes de l’économie algérienne, Bouteflika estimera qu’elle peut reprendre pied sur le marché international et notamment sous-régional, «du fait de notre appartenance à l’accord d’Association avec l’UE et au poids qu’occupe l’Europe dans notre balance commerciale», explique-t-il. Ainsi de son avis «le pays doit retrouver sa place de leader régional dans la pétrochimie, dans la production d’engrais, et faire revivre ses industries sidérurgiques et métallurgiques». Mais tous ces objectifs ne peuvent être réalisés que si l’université et les centres de recherche dans la promotion et le développement de l’industrie s’impliquent. Ils «doivent sortir de leur tour d’ivoire pour aller à l’encontre de l’entreprise», souligne le Président qui parle de «décloisonnement» entre l’entreprise et la recherche à l’université, à tous les niveaux. Il exhortera aussi à revoir le contenu des programmes. Le renouveau industriel de l’Algérie «aura incontestablement pour socle principal le capital humain», a insisté le Président Bouteflika pour qui le cloisonnement persistant entre l’espace productif et l’espace de production des compétences, «provient du fait d’un enseignement qui reste largement de nature théorique et insuffisamment ouvert sur les besoins de l’industrie et de l’économie en général». Et d’exiger : «Si l’Etat consent des budgets énormes pour l’éducation à tous les niveaux, il est en droit d’en attendre un impact significatif sur ces performances et surtout sur celles de l’économie». Le président ne cachera pas aussi sa déception suite aux bilans des programmes de mise à niveau des entreprises, lancés avec l’assistance internationale, lesquels bilans «ne sont pas à la hauteur des attentes». Il dit : «Il faut donner aux programmes de mise à niveau l’importance qui doit être la leur». L’Etat s’engage à «dégager les moyens financiers nécessaires à ces programmes». Pour le chef de l’Etat «l’objectif de l’Algérie est de voir l’émergence de leaders économiques réels, que ce soit au niveau du secteur privé ou du secteur public». «Les pouvoirs publics sont là pour favoriser et accompagner cette émergence d’entreprises» soulignera-t-il.
Pour Abdelaziz Bouteflika, l’industrialisation se révèle un «levier» pour la généralisation des activités et de l’emploi. Elle est aussi un vivier technologique «de par sa capacité à produire et à diffuser l’innovation technique à l’ensemble de l’économie». D’autres motifs seront évoqués. Ainsi sera-t-il ajouté par le chef de l’Etat ,l’industrie «est le meilleur garant d’une croissance stable à l’abri des brusques retournements de la production et des cours des hydrocarbures». Abdelaziz Bouteflika se dit satisfait du taux de croissance manufacturier, à présent positif. Mais relève-t-il, la part de l’industrie dans la production nationale - de l’ordre de 6 % - «reste encore faible». C’est pourquoi, indiquera-t-il, l’Etat va «encourager et amener les entreprises nationales vers des conditions optimales de production». Par quels moyens ? Le président Bouteflika a évoqué «une redistribution des revenus encourageant la croissance». D’autre part, il évoquera la question des exportations hors hydrocarbures et le relèvement du poids de l’industrie dans la production nationale, qui «doivent être, a-t-il dit, des objectifs essentiels en vue de diminuer la vulnérabilité de notre économie et réduire sa dépendance des hydrocarbures». De l’avis de Bouteflika, il n’y a pas de raisons pour que ces objectifs ne soient pas atteints. Le pays peut se prévaloir d’atouts non négligeables. Le Président citera entre autres «la disponibilité de ressources naturelles stratégiques, particulièrement le gaz, de jeunes cadres formés, un coût salarial compétitif est une expérience industrielle de plusieurs décennies». S’agissant du soutien des pouvoirs publics à l’investissement, il sera indiqué que «le gouvernement se charge plus particulièrement, de promouvoir les industries qui permettent de relancer les grands chantiers économiques». Optimiste quant aux aptitudes de l’économie algérienne, Bouteflika estimera qu’elle peut reprendre pied sur le marché international et notamment sous-régional, «du fait de notre appartenance à l’accord d’Association avec l’UE et au poids qu’occupe l’Europe dans notre balance commerciale», explique-t-il. Ainsi de son avis «le pays doit retrouver sa place de leader régional dans la pétrochimie, dans la production d’engrais, et faire revivre ses industries sidérurgiques et métallurgiques». Mais tous ces objectifs ne peuvent être réalisés que si l’université et les centres de recherche dans la promotion et le développement de l’industrie s’impliquent. Ils «doivent sortir de leur tour d’ivoire pour aller à l’encontre de l’entreprise», souligne le Président qui parle de «décloisonnement» entre l’entreprise et la recherche à l’université, à tous les niveaux. Il exhortera aussi à revoir le contenu des programmes. Le renouveau industriel de l’Algérie «aura incontestablement pour socle principal le capital humain», a insisté le Président Bouteflika pour qui le cloisonnement persistant entre l’espace productif et l’espace de production des compétences, «provient du fait d’un enseignement qui reste largement de nature théorique et insuffisamment ouvert sur les besoins de l’industrie et de l’économie en général». Et d’exiger : «Si l’Etat consent des budgets énormes pour l’éducation à tous les niveaux, il est en droit d’en attendre un impact significatif sur ces performances et surtout sur celles de l’économie». Le président ne cachera pas aussi sa déception suite aux bilans des programmes de mise à niveau des entreprises, lancés avec l’assistance internationale, lesquels bilans «ne sont pas à la hauteur des attentes». Il dit : «Il faut donner aux programmes de mise à niveau l’importance qui doit être la leur». L’Etat s’engage à «dégager les moyens financiers nécessaires à ces programmes». Pour le chef de l’Etat «l’objectif de l’Algérie est de voir l’émergence de leaders économiques réels, que ce soit au niveau du secteur privé ou du secteur public». «Les pouvoirs publics sont là pour favoriser et accompagner cette émergence d’entreprises» soulignera-t-il.
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