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Affaire Hamel : Branle-bas de combat dans le sérail.
une chose est sure dans cette affaire ce Hamel est un dommage collatéral pris au dépourvu dépassé
il était complètement hors circuit on lui a tiré le tapis sous les pieds
Vous faites savoir au monde entier(mais en réalité ''colportez" parce que l'état n'a pas communiqué sur ça) que l'Algérie a été dupé par un pays qui ne représente pas grand chose sur l'échiquier politique mondial, à part sa blanchisserie à temps plein.
Si nos institutions ont , réellement, été infiltrées, comme vous dites, c'est qu'il n'y a plus d'institutions capables en Algérie.
Et, dans ce cas, pas la peine de fanfaronner et de dire ça:
ANP 1 - Emirats 0
c'est de la propagande. Où était-elle quand le maillage se faisait? Elle dormait sur ses lauriers? Parce que , normalement, son travail est d'être aux aguets et de ne pas permettre cela sans que personne ne sache (travail de routine ,quoi). Venir en pompier après, n'est pas ce qui est attendu d'elle.
J'ose espérer que cette histoire n'est qu'une diversion pour occuper les curieux.
Une femme libre est exactement le contraire d'une femme légère. S.D.B
questionnement qui tombe à pic chez algerie patriotique
Néanmoins, on se souvient encore de magistrats dé-saisis lors des affaires Sonatrach, ou bien encore de la fin de non-recevoir concernant la comparution de l’ancien ministre Chakib Khelil devant la justice algérienne, alors qu’il faisait l’objet d’une convocation par les juges milanais. C’est dans ce contexte d’impunité criant lors des mandats successifs qu’il faut réinterpréter les propos du ministre actuel de la Justice qui semble désormais prendre le pouls d’une société algérienne devenue de plus en plus sensible à une grande opération «mani pulite» (mains propres) en Algérie.
Mais si l’ex-DRS était déjà à l’époque accusé de dépassements par ses services d’enquête économique, ce qui aboutit à la dissolution du SCPJ par le président de la République, à quoi faisait référence le général Hamel lorsqu’il a déclaré il y a encore quelques jours à la presse, que des dysfonctionnements outrageux entouraient l’affaire des frères Chikhi, alors que ce même service a disparu et n’est plus opérationnel ?
Par principe, lorsqu’on décrète la fin de mission d’un service judiciaire militaire, comme l’a fait la présidence de la République, on obéit soit à une logique d’efficacité, ou bien à une autre plus politique. Comment donc le président de la République a-t-il pu mettre en place un service stratégique pour le pays, pour le dissoudre presque dans la précipitation, cinq ans plus tard, avant de conduire à une refonte de l’ancien DRS ? Que s’est-il passé pour que des cendres de l’ex-SCPJ qui, selon le pouvoir politique en place, déjà à l’époque, aurait commis des dépassements, on connaisse une fois de plus, sous l’ère Hamel, de nouveaux impairs, de graves dépassements en l’absence de ce service, de nature à limiter les pouvoirs d’enquête de certains au profit d’autres plus en phase avec la doctrine d’un Etat civil ?
Les dépassements évoqués par Hamel sont-ils de même nature que ceux dénoncés à l’époque par les adeptes de l’Etat civil ? On se souvient d’un Saïdani flamboyant qui parlait déjà de dépassements à l’époque où l’on décrivait le DRS comme une pieuvre tentaculaire. Mais celle-ci est maintenant dissoute et c’est peut-être là où le bât blesse.
En effet, à la lumière des derniers événements, cette dissolution n’a pas été pour favoriser la promotion de la justice et la lutte contre la corruption en Algérie. Alors que l’on a reproché à l’ancien DRS d’empiéter sur des domaines de compétence qui ne le concernaient pas, on se retrouve aujourd’hui en face d’un problème bien plus délicat de guerre des compétences larvée, sur fond de campagne électorale avancée dans le calendrier pour les besoins d’un 5e mandat. La forfaiture est double : d’une part, la sécurité du pays se négocie par des intermédiaires politiciens représentants d’un camp idéologique ; d’autre part, elle porte un coup dur à l’ensemble de la configuration sécuritaire en place actuellement en Algérie.
En d’autres termes, à chaque échéance électorale en perspective, on remplace la compétence par l’allégeance dans les grands dossiers de justice, économique, civile ou militaire. Sauf qu’à l’heure actuelle, dans l’état général de la situation économique du pays, un déballage général en guise de précampagne électorale peut nourrir en même temps plusieurs bombes à retardement chez un peuple lassé d’une accumulation interminable d’affaires d’argent sale. Les années Khellil où le baril s’élevait à plus de 140 dollars pouvaient encore masquer un phénomène pervers de gabegie qui profitait encore au peuple. Mais nous sommes dans un tout autre contexte qui n’autorise plus l’impunité contre l’allégeance, sachant que c’est l’austérité qui marque désormais la politique du gouvernement Ouyahia.
D’autant plus qu’il sera désormais difficile de mettre sur le compte d’un des services de l’ex-DRS, la situation délétère de la corruption étatique comme dans les affaires Sonatrach, où finalement on ne saura jamais dans quelle mesure Chakib Khellil a été traîné dans la boue, ou bien s’il a sa part de responsabilité dans le traitement des contrats d’hydrocarbures avec l’italien ENI. Ne pouvant plus se prévaloir de l’argument du fantomatique SCPJ, on peut même se demander si la présidence de la République n’a pas commis une erreur stratégique en détruisant un service réputé pour son efficacité et sa discrétion, en pêchant par sensibilité politique, au lieu de la préservation des intérêts supérieurs de l’Etat.
Ce sont, en tout cas, ces intérêts supérieurs de l’Etat qui doivent conduire le président Bouteflika à empêcher tout débordement politique dans la gestion des grands dossiers de corruption qui surgissent ces derniers temps dans le paysage médiatique des Algériens. C’est la seule voie pour l’évitement d’un marasme social que le discrédit jeté sur la justice du pays pourrait créer en propulsant la guerre des clans dans un rouage essentiel de l’Etat, c’est-à-dire la fonction judiciaire.
L’opprobre jeté sur un chapelet de personnalités politiques de rang intermédiaire, ou bien de seconds-couteaux, comme le wali d’Alger, ne peut qu’avoir l’effet d’un récurage temporaire en vue des élections, mais ne résoudra pas le problème de la sécurité économique du pays, tant au niveau organique que judiciaire.
Dernière modification par tawenza, 01 juillet 2018, 14h41.
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