Un an après, être français en Algérie (1963)

[rago]

" Plus qu'un jour ! J'ai vécu 10 ans en Algérie.
L'école des Jeunes Monnerot en plein coeur de l'Aurès, c'était une école coranique ? "

Donc, vous êtes de piété filiale d'anciens colons en Algérie? Quant au couple Monnerot, il s'était rendu en Algérie par goût d'exotisme et non à but humanitaire puisque l'époux (instituteur) était salarié par le colon français.

[alibigoud]

Donc, vous êtes de piété filiale d'anciens colons en Algérie? Quant au couple Monnerot, il s'était rendu en Algérie par goût d'exotisme et non à but humanitaire puisque l'époux (instituteur) était salarié par le colon français.

Je ne suis pas de descendance de colon.
Quant aux jeunes instituteurs abattus par des lâches, et que vous préférez salir voici leur motivation :
Ils s'appellent Monnerot. Elle Jeanine, lui Guy. Ils sont instituteurs. Ils sont de Limoges. Ils sont communistes. Jeunes, tout juste mariés, ils décident, militants, d'aller volontairement enseigner, enrichir culturellement, dans ces coins d'Algérie où personne ne veut aller... insouciants, pleins d'espoir pour la société de demain, ils doivent montrer l'exemple : si eux ne le font, pas qui le fera ?

[BEO777]

Rago

les ouvriers français en Algérie étaient plus privilégiés au plan rémunération que ceux en métropole

ca, désolé, mais c'est totalement faux. Les ouvriers européens en Algérie avaient un salaire inférieur à celui des Français de métropole, à compétence égale. Et tous les historiens indépendants l'affirment.

[BEO777]

Alibigoud

A tel point que les instituteurs civils, dont 76 ont été tués pendant le conflit, ont du être remplacé par des enseignants militaires.
Ce permet de rétablir un fait que certains veulent nier à tout prix.

C'est également les informations que je détiens.

[rago]

" Quant aux jeunes instituteurs abattus par des lâches, et que vous préférez salir voici leur motivation".

Le couple Monnerot (colonisateurs et non humaniste puisque salariés par le colon français) furent des victimes collatérales d'une embuscade tendue par l'ANL (et non le FLN).

Par ailleurs l'épouse avait survécu à l'échange de tirs avec un caïd (vendu à la France- bachaga-?) et donc, vos méconnaissez cette épisode en tant qu'affidé de la colonisation.

Sinon, pourquoi alors l'ANL n'avait pas abattu les autres passagers?

[BEO777]

Rago

Si en Algérie, il y avait certes des écoles, celles-ci étaient coraniques et non attelées à la République française. Seuls une minorité d'Algériens avaient eu accès à la scolarisation française ( 63 000 selon Yves Courrière in" Les Fils de la Toussaint").

On en apprend tous les jours, d'où sortez-vous cette information ?

c'est complètement faux, désolé.

[BEO777]

Rago

Par ailleurs, le raciste Albert Camus provenait aussi de la classe laborieuse française d'Algérie et était membre du PC français à l'époque , mais cela ne l'avait pas contraint à défendre une quelconque égalité de traitement entre colons et indigènes.

Nous n'avons pas du lire les mêmes livres, c'est dommage. mais ce que vous dites est assez grave vis à vis de ces pauvre gens, elle a survécu, mais dans quelles conditions...

Camus raciste ? ha bon...

[BEO777]

Rago

Quant au couple Monnerot, il s'était rendu en Algérie par goût d'exotisme et non à but humanitaire puisque l'époux (instituteur) était salarié par le colon français.

Drôle de tourisme ! vous les avez connu pour affirmer cela ?

Ça dérape là, à mon avis.

[BEO777]

rago

Sinon, pourquoi alors l'ANL n'avait pas abattu les autres passagers?

Il me semble que tout simplement ils étaient musulmans, je peux retrouver les détails de cette triste affaire.

[rago]

" Camus raciste ? ha bon.."

Bien sûr puisque en tant que communiste, il n'avait pas pris fait et cause pour le combat des "indigènes" pour leur affranchissement. " Entre la justice et ma mère, je choisis mère" lors de la remise du prix nobel de littérature, alors que Sartre avait refusé une telle distinction par honte du génocide perpétré en Algérie par la France.

[BEO777]

Rago

" Entre la justice et ma mère, je choisis mère"

On a jamais su le sens exact de cette phrase, qui fait toujours polémique. Je ne pense pas qu'il s'agissait de l'Algérie, mais bon ...

Perso, je ne l'ai pas très bien compris, mais il avait je pense le *** entre deux chaises, il n'était pas le seul à cette époque.

Sartre ? ouais bon, pas vraiment impartial le type, il défendait son camp, celui du FLN. C'était son droit, mais il faut tout de même le dire.

[alibigoud]

Le couple Monnerot (colonisateurs et non humaniste puisque salariés par le colon français) furent des victimes collatérales d'une embuscade tendue par l'ANL (et non le FLN).
Par ailleurs l'épouse avait survécu à l'échange de tirs avec un caïd (vendu à la France- bachaga-?) et donc, vos méconnaissez cette épisode en tant qu'affidé de la colonisation.
Sinon, pourquoi alors l'ANL n'avait pas abattu les autres passagers?
Une ambuscade contre qui ?

Personne ne savait que le caïd devait prendre ce bus. Il n'y a pas eu échange de tir comme vous l'affirmez à tord. Le caïd a tenté de dégainer un pistolet de son baudrier.
Je sais très bien que l'épouse a survécu à cet attentat ignoble. Le premier intervenant médical à Arris a constaté en plus qu'elle avait été violée.
Les lâches du FLN n'ont pas abattu les autres passagers parce que les Monnerot étaient les seuls européens du bus.
Ils ont fait preuve de racisme jusqu'au bout, puisqu'ils ont fait charger le caïd dans le bus pour l'amener à l'hôpital sous prétexte qu'il était musulman et ont laissé agoniser les deux jeunes instituteurs sur le bord de la route uniquement parce que eux ne l'étaient pas.
La femme a été secourue plusieurs heures après et elle a entendu son mari agoniser à ses côtés alors qu'il aurait pu être sauvé.

[rago]

" On en apprend tous les jours, d'où sortez-vous cette information ? c'est complètement faux, désolé. "

En tant qu'affidé de colonisations que vous êtes, il va sans dire que nos opinions seront dichotomiques inévitablement. Lors de l'acquisition légitime de son affranchissement, l'Algérie ne comptait qu'un psychiatre (célèbre au demeurant), deux pharmaciens (devenus célèbres également). Sur 9 millions d'indigènes, vous reconnaîtrez que l'on peut laborieusement insinuer que la colonisation française fut positive en Algérie comme l'évoque la loi française du 23 février 2005.

[BEO777]

Une lente agonie. Il entre donc dans l'Histoire le 1er novembre 1954. Il est 7 h 30. Dans les Gorges de Tighanimine, dans les Aurès, entre Arris et Batna, les hommes de Si Messaoud, viennent de tirer à la mitraillette sur un jeune couple tout juste installé à Tifelfel, Janine et Guy Monnerot.
Jean-Pierre Gaildraud, ancien combattant d'Algérie et auteur de nombreux livres sur cette guerre, raconte la scène comme s'il y avait assisté : « Allongé sur le gravier du bas-côté, sa femme accroupie près de lui, Guy Monnerot lutte contre la mort, et son martyre durera cinq heures environ. » Elle aussi est blessée, mais bien moins gravement...
Marié depuis un mois et demi, Guy Monnerot et son épouse venaient d'arriver en Algérie. L'école de Tifelfel est neuve, bâtie en pleine montagne au milieu de nulle part, sans électricité ni téléphone.


Un silence de 40 ans. C'est Jean Servier, ethnologue basé à Arris, qui dirige les secours vers le jeune couple. « Vous arrivez trop tard, sanglote Janine. Si vous saviez. Oh ! Si vous saviez... » Guy est déjà mort.
...
Il faut attendre 1994 pour entendre Janine Monnerot témoigner sur cet épisode dramatique. Interrogée par Sud Ouest (notre édition du 1er novembre 1994), elle raconte le calvaire de son époux : « Je serrais Guy contre moi. Il râlait. Sans doute était-il déjà dans le coma. J'avais déchiré ma robe blanche pour nous faire des garrots. Je pensais que nous nous en tirerions, mais Guy était en train de mourir. Il était mortellement blessé à la poitrine et j'avais une énorme plaie à la cuisse droite. Etrangement, après la fusillade, nous avons été abandonnés sur le bord de la route. »

[BEO777]

Rago

affidé de colonisations

Vous n'avez que ça dans la bouche, c'est lassant...

Moi, j'essaie juste de comprendre en essayant d'être le plus objectif possible et en écoutant toutes les parties. Vous devriez faire pareil, si vous en êtes capable, j'ai un doute.