Par Shérazade -13 mars 2019
Algérie – Abdelaziz Bouteflika aurait chargé Noureddine Bedoui de se rendre aujourd’hui au parlement pour se réunir avec les membres du bureau de l’Assemblée Populaire Nationale (APN). Le Premier Ministre devrait trouver un compromis pour annoncer l’Etat d’exception et prolonger le quatrième mandat de Abdelaziz Bouteflika, a appris ObservAlgerie de sources bien informées.
Abdelaziz Bouteflika veut une prolongation constitutionnelle du quatrième mandat
Selon nos sources, la dissolution du parlement est repoussée à une date ultérieure. Les pouvoirs exécutif et législatif, tentent de combiner une nouvelle formule pour justifier un état d’exception afin d’obtenir une prolongation constitutionnelle du quatrième mandat de Abdelaziz Bouteflika.
Un véritable coup de théâtre
Les groupes parlementaires de la majorité avaient programmé une réunion aujourd’hui, mercredi 13 mars, pour se mettre d’accord sur la dissolution de l’APN. Une dernière réunion était programmée à 17h entre le bureau du président de l’APN et le Premier ministre Noureddine Bedoui. Suite à quoi le premier ministre devait annoncer la dissolution de la chambre basse.
Cependant, rien ne s’est passé comme prévu et tout le programme a basculé à la dernière minute. Explications :
État d’exception :
La constitution algérienne prévoit que : «Lorsque le pays est menacé d’un péril imminent dans ses institutions, dans son indépendance ou dans son intégrité territoriale, le Président de la République décrète l’état d’exception » (art 107).
«Une telle mesure est prise par le Président du Conseil de la Nation, le Président de l’Assemblée Populaire nationale, et le Président du Conseil constitutionnel consultés, le Haut Conseil de Sécurité et le Conseil des Ministres entendus».
«L’état d’exception habilite le Président de la République à prendre les mesures exceptionnelles que commande la sauvegarde de l’indépendance de la Nation et des institutions de la République. »
Dans ce cas, l’État d’exception est décrété pour justifier le prolongement du mandat présidentielle. En effet, la constitution stipule que (uniquement) « Pendant la durée de l’état de guerre, la Constitution est suspendue, le Président de la République assume tous les pouvoirs. Lorsque le mandat du Président de la République vient à expiration, il est prorogé de plein droit jusqu’à la fin de la guerre » (art 110). Le cas de guerre est, alors, l’unique cas où le président de la république peut prolonger son mandat.
Noureddine Bedoui et Mouad Bouchareb : Hommes de main de Abdelaziz Bouteflika
Cela dit, et grâce à l’état d’exception, toutes les suggestions ou propositions deviennent possibles, notamment celle du report des élections. Et il se trouve que c’est la carte que Noureddine Bedoui et Mouad Bouchareb voudraient jouer. Pour que le prolongement du mandat présidentielle ne soit plus anticonstitutionnel, l’état d’exception le justifiera avec le report des élections présidentielles et la réforme politique.
Algérie – Abdelaziz Bouteflika aurait chargé Noureddine Bedoui de se rendre aujourd’hui au parlement pour se réunir avec les membres du bureau de l’Assemblée Populaire Nationale (APN). Le Premier Ministre devrait trouver un compromis pour annoncer l’Etat d’exception et prolonger le quatrième mandat de Abdelaziz Bouteflika, a appris ObservAlgerie de sources bien informées.
Abdelaziz Bouteflika veut une prolongation constitutionnelle du quatrième mandat
Selon nos sources, la dissolution du parlement est repoussée à une date ultérieure. Les pouvoirs exécutif et législatif, tentent de combiner une nouvelle formule pour justifier un état d’exception afin d’obtenir une prolongation constitutionnelle du quatrième mandat de Abdelaziz Bouteflika.
Un véritable coup de théâtre
Les groupes parlementaires de la majorité avaient programmé une réunion aujourd’hui, mercredi 13 mars, pour se mettre d’accord sur la dissolution de l’APN. Une dernière réunion était programmée à 17h entre le bureau du président de l’APN et le Premier ministre Noureddine Bedoui. Suite à quoi le premier ministre devait annoncer la dissolution de la chambre basse.
Cependant, rien ne s’est passé comme prévu et tout le programme a basculé à la dernière minute. Explications :
État d’exception :
La constitution algérienne prévoit que : «Lorsque le pays est menacé d’un péril imminent dans ses institutions, dans son indépendance ou dans son intégrité territoriale, le Président de la République décrète l’état d’exception » (art 107).
«Une telle mesure est prise par le Président du Conseil de la Nation, le Président de l’Assemblée Populaire nationale, et le Président du Conseil constitutionnel consultés, le Haut Conseil de Sécurité et le Conseil des Ministres entendus».
«L’état d’exception habilite le Président de la République à prendre les mesures exceptionnelles que commande la sauvegarde de l’indépendance de la Nation et des institutions de la République. »
Dans ce cas, l’État d’exception est décrété pour justifier le prolongement du mandat présidentielle. En effet, la constitution stipule que (uniquement) « Pendant la durée de l’état de guerre, la Constitution est suspendue, le Président de la République assume tous les pouvoirs. Lorsque le mandat du Président de la République vient à expiration, il est prorogé de plein droit jusqu’à la fin de la guerre » (art 110). Le cas de guerre est, alors, l’unique cas où le président de la république peut prolonger son mandat.
Noureddine Bedoui et Mouad Bouchareb : Hommes de main de Abdelaziz Bouteflika
Cela dit, et grâce à l’état d’exception, toutes les suggestions ou propositions deviennent possibles, notamment celle du report des élections. Et il se trouve que c’est la carte que Noureddine Bedoui et Mouad Bouchareb voudraient jouer. Pour que le prolongement du mandat présidentielle ne soit plus anticonstitutionnel, l’état d’exception le justifiera avec le report des élections présidentielles et la réforme politique.
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