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Crise politique : Mokrane Ait Larbi dévoile ses propositions

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  • #16
    Ces élites politiques de la honte sont les vrais fossoyeurs de cette belle révoltion, où sont passées ces mouvements, mouwatana, barakat ..machin truc qui ne cessent de nous casser les oreilles à longueur d’année…..avec des revendications et des projets prêt à porter pensés je ne sais dans quel labo etranger...

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    • #17
      sako


      si c'est ça le système n'a pas changé et tout reste comme avant

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      • #18
        tiens regarde ça c'est assez intéressant pour comprendre les enjeux futures
        c'est à partir de la minute 12 ne zappe pas écoute jusqu’à la fin c'est peut etre utile et fait écouter à ce Mr et les gars qui doivent aussi retourner au collège
        Mélenchon, le populiste, un doux rêveur qui parle d’écologie et d'extinction des espèces...on aura tout vu... et dire que j'a failli voter pour lui. j'ai même assisté avec ma fille à l'un de ses meeting à République...un beau parleur sans projet.

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        • #19
          Harrachi

          Selon lui.. les corporations en question désigneront les 3 présidents parmi leurs pairs !
          Pour ce qui est de l'acceptation de la population.. autant appelez cela la bénédiction de l'armée.. lol

          Sako

          t'inquiète... les résidus du DRS sont en phase de disparition ;
          Nous allons pouvoir respirer bientôt !.. une affaire de temps.. lol

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          • #20
            l'écologie c'est une nécessité sako et je pense que tu as compris ce qu'il a explique
            je m'en fiche de la personne c'est une réalité ce n'est pas un luxe comme tu as l'air de le penser
            je pense que dans les deux années qui viennent avec les vignettes de couleur et plus de voitures diesel
            ce qui est développé dans le discours est juste intéressant lorsque il n'y a pas longtemps c'était presque juste utopique d'en parler
            ce qui intéressant c'est le parallèle qu'il fait avec comment font les société et le fonctionnement optimisé de la démocratie un équilibre entre représentation et participation
            sinon moi j'écoute tout le monde même ouyahya s'il n'est pas vide

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            • #21
              harrachi
              Il ne clarifie pas l'essentiel : qui seraient les membres de cette "Présidence collégiale" ? Qui doit les "dėsigner" ? Comment savoir qu'ils sont "acceptés par la population" ?
              Les membres seront choisis soit :
              par les représentants de chaque région du hirak,
              soit par référendum populaire. Je crois que c'est la meilleure façon de faire.
              Dernière modification par Pomaria, 09 avril 2019, 00h18.
              Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

              Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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              • #22
                @Pomaria

                Donc, on doit organiser une élection présidentielle qui, au lieu d'ėlire un président, élirais un prėsidium qui devra prėparer une élection présidentielle. Bānetlek logique hādi ?!
                "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                • #23
                  Une chose est certaine, l’armée ne bougera plus… elle finira par se ranger du cote des forces politiques les mieux structurées


                  la gravitation de l'armée et centré sur ce point
                  et je rajoute que dans l'absence d'une force politique structuré il n'est pas possible de faire perdurer le vide trop longtemps l'armée tranchera la route avec s'il faut récupéré un parti de la décharge et le recyclé.
                  L'escalier de la science est l'échelle de Jacob,il ne s'achève qu'aux pieds de Dieu
                  Albert Einstein

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                  • #24
                    Chaque parti présente sa feuille de route...
                    Toutes les routes menant à El Mouradia ont été minées par el fakhama

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                    • #25
                      harrachi
                      Donc, on doit organiser une élection présidentielle qui, au lieu d'ėlire un président, élirais un prėsidium qui devra prėparer une élection présidentielle. Bānetlek logique hādi ?!
                      Non ! C'est une aberration en effet, je ne suis politicienne ..ha ha ha

                      mais pourquoi ne pas élire un comité de 2 ou 3 personnes par les représentants des régions, suivant des critères bien définis ?!
                      Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

                      Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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                      • #26
                        Pourquoi ne pas élire un président aujourd'hui pour reformer ce qu'on voudrait reformer et s'il ne respecte pas les promesse on sortira tous dans la rue pour le sanctionner. Le peuple est toujours la, les rues, le hirak , les vendredis..ect
                        Pourquoi veut-on négliger ça?

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                        • #27
                          @Pomaria

                          C'est justement là où se situe la problématique des solutions non constitutionnelles POMARIA. Comme c'est en dehors de la Loi, ca ne pourra être utile et opérant qu'en cas d'unanimité, ou au moins d'un très large consensus entre tout le monde. Une telle chose aurait été envisageable lorsque tu as deux parties clairement identifiées, toutes les deux représentées par des meneurs clairement identifiés dès le départ (dont obéis à la baguette par leurs camps respectifs) et que l'objet du litige se limite clairement à la prise du pouvoir.

                          Ce n'est pas notre cas et, quel que soit le plan et les noms adopté, il seront contestés par des pans importants de l'échiquier (partis, foule, réseaux sociaux ... etc.) et ensuite, il suffira que le vent tourne (dans quelques semaines, dans quelques mois), que les conditions sociales se détériorent ou que les débats s'enlisent, pour que tous ceux dont le résultat des courses n'arrangera pas les vues ou les affaires remettent en cause en cause la légalité (et donc la légitimité) de ceux qui auraient étés désignés pour mener le process, des décisions qu'ils auraient entrepris ou carrément le process lui-même. On, ne sortira alors jamais de la crise politique ! Du coup, la seule manière pour que les plans du genre proposé par Aït-Larbi aboutissent à des solutions rapides et définitives, c'est qu'on y assure un niveau de représentativité à la fois suffisamment large et assez crédible pour ne pas être contesté. Or, comme tu l'a constaté par toi-même, plus en tend vers ce genre de représentativité solide plus on se retrouve sur le même point : élections ! Alors, si nous sommes finalement obligés d'organiser des scrutins, sous quelque forme que ce soit, pour assurer une transition solide et correctement représentative, quel serait l'intérêt de sortir du cadre constitutionnel puisque c'est les mêmes moyens, les mêmes contraintes et les mêmes délais qu'on devra affronter que pour un scrutin présidentiel légal ?!!!!

                          Pour moi, les choses sont simples : il faut commencer par la désignation d'un Président de la République élu légalement et parfaitement légitime, qui pourra désigner un gouvernement légal et parfaitement légitime et ca sera aux politiques de négocier la nature et le caractère dudit gouvernement qui sera, de fait et non de droit, un gouvernement de transition et on pourra alors prendre tout le temps qu'il faudra pour redessiner les institutions, débattre du caractère à donner à l'Etat, se taillader sur le projet de société à appliquer ... etc. Pendant ce temps, l'Etat continuera à fonctionner normalement, l'économie ne partira pas à la dérive et on n'aura pas à craindre pour la sécurité des biens et des personnes. Ca doit se faire dans l'ordre et non dans la cohue.
                          Dernière modification par Harrachi78, 09 avril 2019, 11h27.
                          "L'armée ne doit être que le bras de la nation, jamais sa tête" [Pio Baroja, L'apprenti conspirateur, 1913]

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                          • #28
                            il faut commencer par la désignation d'un Président de la République élu légalement et parfaitement légitime, qui pourra désigner un gouvernement légal et parfaitement légitime et ca sera aux politiques de négocier la nature et le caractère dudit gouvernement qui sera, de fait et non de droit, un gouvernement de transition et on pourra alors prendre tout le temps qu'il faudra pour redessiner les institutions, débattre du caractère à donner à l'Etat, se taillader sur le projet de société à appliquer ... etc. Pendant ce temps, l'Etat continuera à fonctionner normalement, l'économie ne partira pas à la dérive et on n'aura pas à craindre pour la sécurité des biens et des personnes. Ca doit se faire dans l'ordre et non dans la cohue.
                            Je suis tout a fait d'accord avec toi Harrachi78!
                            Pour moi c'est la démarche la plus sure pour sauvegarder l'acquis majeur de ce mouvement populaire qui est de s'etre débarrassé de Boutef et sa clique de sangsues.
                            Toute autre démarche risque de nous plonger dans un tumulte sans fin.

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                            • #29
                              Cadre constitutionnel

                              Les arguments pour « une sortie de crise dans un cadre constitutionnel »



                              L’argument principal avancé par les légalistes consiste d’abord à affirmer qu’il n’y a pas de bien à violer la loi, et, au contraire, il est prudent et méritoire de se conformer à la loi fondamentale. Ceux qui défendent cette position la complètent souvent en agitant les risques d’un « vide institutionnel » si l’on venait à sortir du cadre constitutionnel. La constitutionnaliste Fatiha Bennabou dit : « les choses doivent se faire de manière graduelle pour ne pas se retrouver devant un vide institutionnel, avec une constitution vidée de sa substance ». (Le Temps, 24 mars 2019) Elle considère qu’un cheminement extraconstitutionnel « fragiliserait l’Etat algérien », ce qui pourrait obliger l’armée à intervenir. (El Moudjahid, 24 mars 2019)
                              Cette argumentation n’est pas une exception algérienne. Dans la littérature critique des transitions dans le monde, il y a des études qui se sont penchées sur la relation entre les constitutions et les succès des transitions démocratiques. On recense plusieurs argumentations en faveur de transitions dans un cadre constitutionnel. Un des arguments consiste à dire que les transitions démocratiques bénéficient des constitutions car celles-ci offrent un cadre ordonné à la politique turbulente des pays en transition. Un autre argument soutient que les constitutions facilitent le processus de transition dans le sens où l’existence d’un cadre constitutionnel peut persuader un régime dictatorial à se retirer du pouvoir, du fait que la continuité constitutionnelle le persuade qu’une bonne partie de ses projets politiques sera préservée après son départ. Un troisième argument consiste à affirmer que la constance constitutionnelle favorise la transition démocratique parce qu’elle aide à garantir les droits de propriété, ce qui tend à maintenir, et même inciter, les investissements étrangers indispensables à la stabilité politique et sociale durant la transition.

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                              • #30
                                Rupture avec la constitution

                                Les arguments pour une transition démocratique en rupture avec la constitution


                                La réponse à l’argument légaliste principal est de relever que se conformer aux formes est un aveuglement. Le respect de la loi présuppose qu’elle soit respectable. Or la constitution actuelle a été violée maintes fois par les acteurs civils et militaires du régime. Le contre-argument consisterait à rétorquer qu’il faut donc écarter ceux qui ont violé la constitution et non la constitution elle-même.
                                Le problème avec cette réplique c’est que, justement, si la transition devait se faire dans un cadre constitutionnel, cette transition serait nécessairement contrôlée par une partie du personnel corrompu du régime en place. Par exemple, selon cette constitution, les élections présidentielles devraient se tenir dans 90 jours, sous le contrôle direct d’un président du sénat, d’un gouvernement et d’un conseil constitutionnel nommés par ceux que l’armée elle-même qualifie de « gang », et sous la surveillance d’une instance dissoute par Bouteflika et qui devra être nommée par le chef de l’état par intérim. Un tel scénario est plus susceptible d’exacerber la crise que d’aboutir à une vraie transition démocratique.
                                Par ailleurs, la constitution amendée de 2016 n’est pas respectable aussi du fait qu’elle soit taillée pour un pouvoir présidentiel régalien qui n’assure pas, entre autres, la séparation et l’équilibre des pouvoirs, et l’indépendance de la justice.
                                Bennabou et Lalmas, qui défendent la position constitutionnaliste, parlent de la constitution comme si c’était un texte sacré. Ils baignent dans un normativisme qui isole les normes de l’ordre juridique des faits de l’existence politique. La constitution a trait au passé dans le sens où elle apporte au présent les décisions politiques adoptée par ses auteurs dans le passé. Ce qui, hier, n’était que l’opinion politique des décideurs dans le processus d’élaboration de la constitution acquiert avec le temps le prestige ou la dignité de la « Constitution », soit un texte presque sacré que les politiciens, les juges et le public considèrent comme étant au-dessus de la politique. Plus une constitution est vieille, plus elle s’élève au-dessus du politique, et l’inverse est vrai. Il reste que la Constitution est un objet figé du corps politique à un moment passé, même si le passage du temps lui confère une dignité qui fait oublier aux gens qu’à un moment donné ce n’était que du politique. Contraindre les Algériens à une transition dans le cadre constitutionnel actuel reviendrait donc à circonscrire leurs horizons politiques par les entraves politiques du régime qui l’a élaborée et qu’ils honnissent.
                                Une constitution n’est pas une construction purement normative. Elle relève d’une entreprise politique et appelle donc à une autre observation plus générale. La constitution est une expression du pouvoir constituant du peuple, lui octroyant le droit inaliénable de faire et refaire le cadre institutionnel à travers lequel il est gouverné. Le pouvoir constituant est le pouvoir de formuler ou d’amender une constitution. Si le gouvernement est un pouvoir constitué, le peuple, lui, a le pouvoir constituant. Le gouvernement est assujetti à la constitution, le peuple ne l’est pas : « Sa volonté est toujours légale ; c’est la loi elle-même », comme disait Sieyes.
                                Un autre argument pour une transition démocratique en rupture avec la constitution provient de l’observation que les transitions faites dans le cadre constitutionnel sont manipulées pour protéger les élites en place de l’Etat de droit ou pour leur donner un avantage dans la compétition politique ou économique après la démocratisation. On sait qu’environ deux tiers des pays qui ont adopté la démocratie depuis la Seconde Guerre mondiale l’ont fait dans le cadre de constitutions élaborées par le régime autoritaire destitué (ex. Kenya, Nigeria, Corée du Sud, Argentine, Chili, Mexique). Ce que les études de ces transitions montrent c’est que les outils constitutionnels sont manipulés par les élites autoritaires sortantes pour répartir le pouvoir et les privilèges en leur faveur, et ce à travers la conception du système électoral, les nominations législatives, le fédéralisme, les amnisties, le rôle de l’armée dans la politique, et l’architecture des cours constitutionnelles. On sait aussi que ces élites mettent des obstacles à la modification du contrat social, à travers des dispositions constitutionnelles qui imposent des seuils de changement à la majorité absolue et qui consolident leurs privilèges.

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