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El-Manchar c'est fini !

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  • #31
    El Manchar, dont la devise est «avec des scies, on refait le monde» se présente comme «un site d'informations fausses et complètement saugrenues» visant à «explorer le champ de l'absurde». Le site précise que les articles qui y sont publiés «ne renvoient à aucune occurrence du réel mais juste à des occurrences du possible». Depuis peu, l'Algérie s'est dotée de textes législatifs criminalisant la désinformation et les discours de haine, qui pourraient avoir un impact indirect sur la possibilité de publier de la satire. Extrait d'un article du Figaro.

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    • #32
      Chadli Bendjedid

      Chadli Bendjedid

      .....Il est présenté aussi comme étant le père de l'initiative démocratique en Algérie à partir de 1989, il met fin au système du parti unique en engageant le pays dans le multipartisme, libère l'expression politique de la répression de la police politique, met fin aux mesures de restriction de quitter le territoire national. Autre mesure libérale, il instaure une allocation touristique en devises aux Algériens désirant voyager à l’étranger.

      Il engage un virage libéral sur les questions économiques et conservateur en matière sociétale, avec notamment l'adoption en 1984 d'un nouveau code de la famille jugé nettement rétrograde pour les droits des femmes

      https://fr.wikipedia.org/wiki/Chadli_Bendjedid

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      • #33
        Mouloud Hamrouche

        Mouloud Hamrouche

        Les réformes

        Devenu directeur général du protocole sous Houari Boumédiène, il conserve le même poste avec le président Chadli Bendjedid, avant de devenir secrétaire général du gouvernement puis secrétaire général de la présidence. À partir de ce poste, il commence à élaborer ce qui sera connu plus tard sous le nom de réformes. L'équipe des réformateurs est née, autour de Mouloud Hamrouche, qui a entre-temps quitté l'armée avec le grade de lieutenant-colonel.

        Auparavant, le président Chadli Bendjedid avait tenté des ouvertures, mais s'était trouvé confronté aux appareils et aux lourdeurs du système[réf. nécessaire]. Les réformateurs lui donneront enfin les fondements théoriques et pratiques nécessaires pour tenter de faire bouger le pays.

        Hamrouche prend contact avec les chefs d'entreprises, les économistes, les juristes, en rencontre des milliers, et finit par arriver à une conclusion centrale : seule une réforme radicale du système politique et économique peut ouvrir de nouvelles perspectives au pays.[réf. souhaitée]

        La réforme économique donne l'autonomie aux entreprises publiques, ouvre la voie à l'investissement privé, la réforme de l'agriculture s'oriente vers la privatisation à terme. Mais la démarche bute sur le blocage politique : il est impossible d'avancer avec un système de parti unique. La loi N°88-01 du 12 janvier 1988 portant loi d'orientation sur les entreprises publiques économiques porte l'empreinte Hamrouche. Cette loi du temps où Hamrouche était à la présidence de la République, donne plus de liberté aux entreprises publiques en leur enlevant la tutelle du ministère et les dotant de conseils d'administration autonome par rapport aux décisions politiques.

        Les tragiques évènements d'octobre 1988 débloquent la situation. Une nouvelle Constitution ouvre la voie au multipartisme, libère les associations et la parole.

        C'est dans ce contexte que Mouloud Hamrouche est nommé à la tête du Gouvernement pour succéder à Kasdi Merbah en septembre 1989. Il a quarante cinq ans. Il se lance dans une politique d'ouverture tous azimuts, met en place les mécanismes pratiques de libération de la société et pour l'établissement de règles politiques et économiques solides. Il fait adopter la loi sur la monnaie et le crédit, pièce centrale de la gestion de l'économie, donne naissance à la presse privée, ouvre totalement les médias publics, encourage les partis. C'est une période d'euphorie démocratique[réf. souhaitée] sans précédent dans l'histoire de l'Algérie indépendante. Dans le gouvernement Hamrouche ne figurent ni le ministère de l'information, remplacé par le conseil supérieur de l'audiovisuel, qui exerçait un contrôle sur la presse, ni celui des moudjahidines (anciens combattants) qui, selon Hamrouche faisait double avec l'organisation des moudjahidines. Sous son mandat, la télévision publique est devient plus libre. Des débats politiques, des critiques, etc. peuvent émerger. Le présentateur du journal télévisé de l'époque dit notamment : pour la première fois nous n'allons pas commencer les informations par les réunions des ministres, les visites de chantier et les réceptions. Hamrouche révolutionne la télévision algérienne.
        Le premier coup de semonce vient de la victoire du FIS aux élections locales de juin 1990. Mais Hamrouche ne s'alarme pas outre mesure. Dans une interview donnée 10 ans plus tard, il déclarera : « Je ne sais pas si on peut parler de dérive… Dans une société bloquée qui subitement est libérée, les gens ont tendance à aller, en exagérant, vers l’ouverture démocratique. Ils abusent de la liberté d’expression dans le ton, les thèmes… Ils sont même excessifs… On a estimé à l’époque que c’était une période nécessaire pour que les gens puissent retrouver leur équilibre. On a empêché les gens de parler pendant trente ans. Évidemment, c’est comme quelqu’un qui retrouve sa voix, il a envie de chanter, de crier, de protester pour se rendre compte réellement qu’il ne rêve plus et qu’il peut effectivement s’exprimer. C’est vrai, il y a des dérives qui sont dues aussi à des erreurs de jeunesse. Il y a eu des erreurs. Il y a eu des excès. Il y a eu aussi des excès dans les réponses aux excès. »

        Il tente, en parallèle, d'assurer la mutation du FLN pour en faire un parti moderne, en mesure de faire face au FIS. L'occasion se présente l'année suivante, avec les législatives. Le FLN adopte une règle simple ; les candidats aux législatives doivent être élus par leur base, qui bénéficient d'une totale liberté dans ce domaine. La plupart des barons du FLN, sans liens avec la société, n'arrivent même pas à être candidats.

        Le président Chadli Bendjedid et le ministre de la Défense Khaled Nezzar déploient les troupes autour d'Alger, et veulent forcer Hamrouche à changer de démarche. Il démissionne. L'état d'urgence est proclamé et un nouveau gouvernement est formé, chargé d'organiser de nouvelles législatives en décembre 1991.

        https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouloud_Hamrouche
        Dernière modification par wahrani, 14 mai 2020, 20h55.

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        • #34
          Kayen même ici sur ce forum ils essayent par tous les moyens de museler les gens pour les empêcher d'exprimer leurs opinions contre le nouveau diktat.

          Chita dayra hala, c'est vraiment le temps des bni oui oui dont nos ainés
          sont les premieres victimes.



          Adieu la liberté d'expression et bonjour la répression
          البعره تدل على البعير

          Quand l’injustice devient la loi, la Résistance est un Devoir !✊🏼DZ

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          • #35
            wahrani
            t'as pas vue El manchar en Algérie ? J'avais pour ma part acheté tout les n° d'El manchar depuis le 1 jusqu'au dernier
            .Non !
            J'étais bien trop petite pour le voir ...


            wahrani
            après l'euphorie de oct. 1988 la rage des années 90 et suivantes !!!!
            Après l'ouverture de CHADLI, je pense que les algériens avaient bien plus de liberté que maintenant et ce jusqu'en 1992, années ou les généraux DAF repris le contrôle du pays et remuselé tout ce qui ouvre son bec !

            Hé ben, c'est la même chose maintenant. Nos Généraux Mafieux tentent même de se venger du peuple maintenant. Les emprisonnements tout azimut et la mise au pas de la presse est en cours.

            Dernière modification par Pomaria, 14 mai 2020, 22h49.
            Lorsque vous changez votre manière de voir les choses, les choses que vous voyez changent !

            Ne cédez donc plus à la tentation de victimisation, si vous voulez êtes l’acteur principal de votre vie.

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            • #36
              Que veux tu que j'en rajoute Pomaria , j'en ai l'expérience vécue .

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              • #37
                El-Manchar c'est fini !

                Aie aie aie ,je suis vraiment peinée d'apprendre ça ...

                Je l'aime bien moi ce Manchar et le trouve très percutant

                Dommage !
                « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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                • #38
                  C'est triste de voir mon pays regresser autant, à present que nous reste il?
                  C'est cela l'Algerie qu'on laissera à nos enfants?
                  Imaginez vous un monde parfait? essayons juste de rendre celui ci meilleur...

                  Affiner sa pensée, sa réflexion est nettement plus bénéfique que d'avoir raison.

                  Commentaire


                  • #39
                    Envoyé par Smir
                    C'est triste de voir mon pays regresser autant, à present que nous reste il?

                    Oui , tout à fait

                    On doit se contenter désormais des béni oui oui ..c'est triste
                    « Celui qui ne sait pas hurler , Jamais ne trouvera sa bande " CPE

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                    • #40
                      On doit se contenter désormais des béni oui oui ..c'est triste
                      J'ai l'impression de vivre un cauchemar, on gros on doit se la fermer et se contenter de regarder le défilé des hyppocrites opportunistes corrompus.
                      Imaginez vous un monde parfait? essayons juste de rendre celui ci meilleur...

                      Affiner sa pensée, sa réflexion est nettement plus bénéfique que d'avoir raison.

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                      • #41
                        POLITIQUELe site d’information “Le Matin d’Algérie” censuré

                        Le site d’information le Matin d’Algérie a été censuré par les autorités. Les lecteurs n’arrivent pas à y accéder depuis déjà plusieurs jours, c’est ce qu’a indiqué la direction du site dans un communiqué dont voici le texte intégral :

                        L’accès matind************ est bloqué en Algérie depuis plusieurs jours.
                        La main des censeurs ne tremble pas. Fidèles à leurs pratiques, ils continuent de sévir comme au bon vieux temps. Ainsi donc, comme un certain nombre d’autres sites d’information, lematind************ est la cible d’un blocage en règle. Lapidaire. C’est une pratique qui ne nous étonne nullement toutefois.

                        Les fourriers zélés sont passés par là. Parce que nous refusons l’imposture, les louanges des puissants de l’heure et la connivence intéressée, il a été décidé de nous “couper” de notre lectorat. Le croient-ils du moins ! L’entreprise est évidemment désespérée ; elle est le marqueur de ceux pour qui la liberté de la presse est une simple formalité.

                        L’interdiction qui nous frappe vaut, de fil en aiguille, interdiction de lecture à nos quelques dizaines de milliers de lecteurs qui nous font l’honneur de nous suivre quotidiennement.

                        Il est manifeste que ceux qui ont pris la décision de nous bloquer ne conçoivent la liberté de la presse que dans la servitude et le renoncement à l’impertinence.

                        Il est évident pour nous aussi que nous continuerons sereinement à écrire, à publier et à mettre cet espace à disposition des plumes irrévérencieuses et libres.

                        Surtout que nos censeurs se rassurent : nous ne désespérons pas de l’avenir, car nous en avons connu d’autres.

                        Auteur : Le Matin
                        Yasmine Marouf-Araibi
                        dz(0000/1111)dz

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                        • #42
                          L'Algérie est devenue triste depuis l'arrivée de Tebboune

                          Au moins à l'époque de Bouteflika on pouvait rire et prendre en dérision les responsables politiques

                          Est-ce que une couverture comme celle-ci serait possible aujourd’hui sous Tebboune et les militaires ? Certainement pas !

                          Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                          • #43
                            Et dire qu'ils disaient il y a quelques temps que Bouteflika serait plus forte personnalité que Tebboune !

                            Je suis tout ça avec délectation
                            La guerre c'est le massacre entre gens qui ne se connaissent pas au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas.

                            Commentaire


                            • #44
                              On parlait du retournement de Tebboune contre les militaires pour prendre le pouvoir comme l’a fait Bouteflika. Un trait rouge que Tebboune n'osera pas franchir

                              D'ailleurs, cette dérive autoritaire contre la presse et les journalistes c'est l’œuvre des militaires avec leur police politique. Tebboune n'est que leur porte-parole.
                              Dernière modification par shadok, 15 mai 2020, 17h13.
                              Le bon sens est la chose la mieux partagée du monde... La connerie aussi - Proverbe shadokien

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                              • #45
                                Envoyé par sekrouf
                                Et dire qu'ils disaient il y a quelques temps que Bouteflika serait plus forte personnalité que Tebboune !
                                C'est juste ,quand on est une forte personnalité non n'a pas peur de la parole libre ...Là ça dénote non seulement de la faiblesse mais de la peur aussi.
                                L’ignorant affirme, le savant doute, le sage réfléchit.”Aristote

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