La réponse de Lahouari Addi à Ahmed Bensaada
Les doubabs à l’assaut du Hirak
Une campagne médiatique a été lancée contre des femmes et hommes politiques engagés dans le hirak, parmi lesquels Maître Zoubida Assoul, Maître Mustapha Bouchachi, Karim Tabou et Hakim Addad. Ces personnalités, connues pour leur patriotisme, sont accusées de vouloir porter atteinte à l’Algérie sur instruction d’une officine de droite des Etats-Unis.
Je suis personnellement mis en cause pour faire partie d’un « Forum International de Recherches et d’Etudes sur la Démocratie » créé par le National Endowment for Democracy, think tank (club de réflexion) financé par le parti républicain. Le Forum International est composé d’universitaires connus pour leurs recherches sur les systèmes politiques. Certains sont de droite et d’autres sont de gauche. On relève, entre autres, les noms de Lisa Anderson (Professeure à Columbia University, connue pour son engagement anti-impérialiste), Abdullah Naim (Professeur de droit à Emory University, disciple du réformateur de l’islam Mahmoud Mohammed Taha), Abdou Filaly Ansari (ancien directeur de Fondation Agha Khan), Saad-Eddine Ibrahim (Centre de Recherche Ibn Khaldoun, Le Caire) connu pour ses travaux sur la démocratisation en Egypte. Ces quelques noms ne partagent en rien l’idéologie du parti républicain ni les théories de Samuel Hungtington sur le clash des civilisations et de Francis Fuyukama sur la fin de l’histoire.
J’ai été invité par ce think tank en mars ou avril 1992 pour donner une conférence sur l’Algérie après l’annulation des élections. A l’époque, j’étais professeur invité à l’Université de Princeton. Après la conférence, j’ai été sollicité pour écrire sur l’Algérie dans la revue Journal of Democracy qui a publié des universitaires de renom. Cette revue de haute tenue académique, avec comité de lecture, est une source documentaire appréciée par les chercheurs travaillant sur la démocratisation en Afrique du Sud, au Portugal, en Inde, dans le monde arabe, en Amérique Latine, etc. J’y ai fait paraître trois articles académiques qui n’ont rien à voir avec la ligne idéologique du parti républicain.
Au cours de mes séjours aux Etats-Unis, je n’ai jamais marchandé mes critiques contre la politique étrangère des administrations américaines et mon soutien pour la juste lutte du peuple palestinien. J’ai publié le 27 mai 2018 sur le quotidien national Le Soir d’Algérie un article intitulé « De la démocratie en Amérique. Acte II. Lettre de Washington » pour donner mon point de vue sur l’Amérique de Trump. Je le reproduis ci-dessous pour mettre les pendules à l’heure.
Quant aux articles académiques parus dans Journal of Democracy, ils sont consultables online et j’invite les internautes à se faire eux-mêmes une idée sur leur contenu.
Religion and modernity in Algeria, Journal of Democracy, Washington DC, october 1992
Algeria’s Tragic Contradictions, Journal of Democracy, Washington DC, July 1996
The Failure of Third World Nationalism, Journal of Democracy, Washington DC, October 1997
Une campagne médiatique a été lancée contre des femmes et hommes politiques engagés dans le hirak, parmi lesquels Maître Zoubida Assoul, Maître Mustapha Bouchachi, Karim Tabou et Hakim Addad. Ces personnalités, connues pour leur patriotisme, sont accusées de vouloir porter atteinte à l’Algérie sur instruction d’une officine de droite des Etats-Unis.
Je suis personnellement mis en cause pour faire partie d’un « Forum International de Recherches et d’Etudes sur la Démocratie » créé par le National Endowment for Democracy, think tank (club de réflexion) financé par le parti républicain. Le Forum International est composé d’universitaires connus pour leurs recherches sur les systèmes politiques. Certains sont de droite et d’autres sont de gauche. On relève, entre autres, les noms de Lisa Anderson (Professeure à Columbia University, connue pour son engagement anti-impérialiste), Abdullah Naim (Professeur de droit à Emory University, disciple du réformateur de l’islam Mahmoud Mohammed Taha), Abdou Filaly Ansari (ancien directeur de Fondation Agha Khan), Saad-Eddine Ibrahim (Centre de Recherche Ibn Khaldoun, Le Caire) connu pour ses travaux sur la démocratisation en Egypte. Ces quelques noms ne partagent en rien l’idéologie du parti républicain ni les théories de Samuel Hungtington sur le clash des civilisations et de Francis Fuyukama sur la fin de l’histoire.
J’ai été invité par ce think tank en mars ou avril 1992 pour donner une conférence sur l’Algérie après l’annulation des élections. A l’époque, j’étais professeur invité à l’Université de Princeton. Après la conférence, j’ai été sollicité pour écrire sur l’Algérie dans la revue Journal of Democracy qui a publié des universitaires de renom. Cette revue de haute tenue académique, avec comité de lecture, est une source documentaire appréciée par les chercheurs travaillant sur la démocratisation en Afrique du Sud, au Portugal, en Inde, dans le monde arabe, en Amérique Latine, etc. J’y ai fait paraître trois articles académiques qui n’ont rien à voir avec la ligne idéologique du parti républicain.
Au cours de mes séjours aux Etats-Unis, je n’ai jamais marchandé mes critiques contre la politique étrangère des administrations américaines et mon soutien pour la juste lutte du peuple palestinien. J’ai publié le 27 mai 2018 sur le quotidien national Le Soir d’Algérie un article intitulé « De la démocratie en Amérique. Acte II. Lettre de Washington » pour donner mon point de vue sur l’Amérique de Trump. Je le reproduis ci-dessous pour mettre les pendules à l’heure.
Quant aux articles académiques parus dans Journal of Democracy, ils sont consultables online et j’invite les internautes à se faire eux-mêmes une idée sur leur contenu.
Religion and modernity in Algeria, Journal of Democracy, Washington DC, october 1992
Algeria’s Tragic Contradictions, Journal of Democracy, Washington DC, July 1996
The Failure of Third World Nationalism, Journal of Democracy, Washington DC, October 1997
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