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Nordine Aït Hamouda : «Ben Badis a falsifié la Déclaration de Novembre !»

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  • #16
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    Un assimilationiste qui finit ...président du GPRA

    Et un "nationaliste indépendantiste" (Messali) qui combat le FLN par les armes ..donc du sang ALGERIEN sur les mains...et qui n'a invité ses partisans à deposer les armes qu'en..57.

    l'Histoire n'est pas une science exacte !

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    • #17
      Emilie Busquant

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      • #18
        Ferhat abbas était une grande figure du mouvement national algérien,un progressiste , un type qui a lutté pour l'égalité citoyenne ,un historique ,comme Ben Badis ,Messali ,amar imache et les autres ,c'est un fait.
        cependant ,la différence entre ben Badis et Ferhat abbas,c'est qu'en ce qui concerne ce dernier ,personne ni même ses partisans n'ont jamais proclamé qu'il était à l'origine du 1er novembre et de la révolution à contrario des ouléma auquels on a voulu inventer une légende sur mesure .
        Quand à Messali,il était un indépendantiste de la première heure,mais il n'était non plus pas à l'origine de ce même 1er novembre .
        ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
        On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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        • #19
          Voici la position de la assocation de Ben badis avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale pour ceux qui disent qu'il soutenait la france
          Il faudrait que tu lise tout le reste .
          ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
          On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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          • #20
            Voici la position de la assocation de Ben badis avant le déclenchement de la seconde guerre mondiale pour ceux qui disent qu'il soutenait la france
            Son père et son frère étant des serviteurs de la France, il a bénéficié des avantages de toutes les familles s'étant rangé du côté du colonisateur. A son époque, les zaouias avaient d'ailleurs plus de poids que lui à Constantine où il avait même tenté de faire interdire les zardas en écrivant au préfet. Les zardas étaient l'une des rares occasions où le peuple pouvait manger un bon couscous avec de la viande...

            I - Le cheikh Foudil El Wartilani, président du bureau de l'Association au Caire, le 2 novembre 1954, a publié un communiqué proclamant l'appui de l'Association à la Révolution armée et appelant "le peuple algérien à s'engager dans le djihad libérateur (la lutte armée) que lui imposent sa foi, son passé et sa dignité".
            II - le cheikh Foudil El Wartilani a lancé un deuxième appel s'adressant :
            1- au peuple et au gouvernement français
            2- aux peuples frères tunisien et marocain les engageant à appuyer la Révolution algérienne
            3- aux pays frères arabes et musulmans et à leur gouvernement pour accorder soutien moral, matériel et diplomatique à la Révolution algérienne.
            III - C'est seulement le 15 novembre 1954, le cheikh Bachir El Ibrahimi et le cheikh El Wartilani ont lancé un appel à partir du Caire pour rappeler tous les méfaits du colonialisme français en Algérie et inciter à s'engager sans hésitation dans la lutte.
            Ca c'est un copier coller que je reconnais parfaitement Dommage qu'il manque la suite où il est question de Cheikh Wartilani qui fut évincé par plus stratège que lui alors que c'est qui lance l'appel au soutien du FLN après le 1er novembre 1954, pas Brahimi.

            Le reste du texte que tu as oublié de copier coller :

            Le cheikh Foudil El Wartilani était le conseiller de Yāḥyā Mūḥāmmād Hāmīd ad-Dīn, Gouverneur du Royaume du Yémen, il a joué un rôle central dans la révolution yéménite de 1948. Aujourd'hui il serait aux côtés des yéménites pas de leurs oppresseurs. Il meurt le 12 mars 1959 dans un hôtel à Istanbul : « La mort l’a rejoint dans la solitude, excepté deux amis arabes qui ont assisté à la modeste cérémonie d’enterrement ; dans la pauvreté excepté cinq guinées que les mêmes amis ont distribuées aux pauvres présents lors de l’enterrement »
            Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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            • #21
              les chiffres parlent d'eux mêmes :

              -100% des six chefs de novembre 54 sont issus du PPA/MTLD
              -100 % du groupe dit des "22" sont issus du PPA/MTLD
              -100 % des membre de l'organisation spéciale sont issus du PPA/MTLD
              -sur 37 colonels de l'ALN ,30 d'entre eux sont issus du PPA/MTLD , 5 n'étaient adhérant à aucun parti ou simples sympathisants dans le PPA/MTLD ,1 était issu de l'UDMA : Mahmoud chérif et celui issu des ouléma étalt le colonel Chaabani .(rebbi yerhamhoum tous ) .
              -sur l'ensemble des ministres formant les gouvernements successifs du GPRA ,un seul venait des oulémas musulmans , Tewfik El madani (et encore,c'est Abane Ramdane qui les avaient imposés dans le FLN ) .
              ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
              On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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              • #22
                Azul Xenon

                cependant ,la différence entre ben Badis et Ferhat abbas,c'est qu'en ce qui concerne ce dernier ,personne ni même ses partisans n'ont jamais proclamé qu'il était à l'origine du 1er novembre et de la révolution à contrario des ouléma auquels on a voulu inventer une légende sur mesure .
                Quand à Messali,il était un indépendantiste de la première heure,mais il n'était non plus pas à l'origine de ce même 1er novembre .
                Tout à fait surtout que s'ils étaient des véridiques, ils diraient que Cheikh O'Chikh (de Michelet) était présent en Algérie pour le déclenchement de la Révolution le 1er novembre 1954. Il n'était pas avec Brahimi et d'autres réfugiés confortablement dans de beaux hotels au Caire. Cheikh O'Chikh, tout comme Cheikh Seddiki ou Cheikh Hadj Said, était dans le maquis depuis 1946 sans jamais avoir eu le moindre soutien des oulémas. Le seul qui fit le déplacement pour le rencontrer fut Messali Hadj qui a été arrêté dès son retour à Alger. Cheikh O'Chikh était le responsable d'Amirouche, il fut tué en 1957 juste avant le congrès de la Soummam. Donc Ait Hamouda a raison de dire que les oulémas n'ont pas participé à la Révolution, il devrait même leur demander pourquoi ils ont effacé les nom de Cheikh O'Chikh et celui de Wartilani...
                Dernière modification par zwina, 23 juillet 2020, 19h33.
                Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                • #23
                  Merci à Messali..

                  Il aurait tout fait.. de l'étoile africaine au MTLD.. en passant par le PPA !

                  Il avait aussi organisé la plus grande manifestant algérienne de l'ère coloniale en 1945.. suivie des massasses que nous connaissons !

                  Lui aussi discutait avec la France.. Je ne vois pas le crime !
                  D'autant que son rêve s'est réalisé.. de par le fruit de son travail !

                  Ses archives seront les bienvenues..

                  Allah Yarhmou..

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                  • #24
                    Capo

                    Il aurait tout fait.. de l'étoile africaine au MTLD.. en passant par le PPA !
                    Messali Hadj n'avait pas le choix car la France coloniale interdisait les mouvements qu'il fondait, ce qui ne fut pas le cas des oulémas qui ont pu prospérer tranquillement avec des invitations même à Paris pour rencontrer Monteil et Massignon qui étaient les mentors qui les couvraient ; Monteil était d'ailleurs surnommé "Lawrence d'Algérie" par ses pairs du Collège de France ...
                    Dernière modification par zwina, 23 juillet 2020, 19h39.
                    Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                    • #25
                      Ben Badis n'a absolument rien à voir dans la révolution de 54.
                      Je ne comprends toujours pas pourquoi les arabistes tiennent à cette fausseté de faire de Ben Badis une figure du nationalisme algérien.
                      ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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                      • #26
                        Je ne comprends toujours pas pourquoi les arabistes tiennent à cette fausseté de faire de Ben Badis une figure du nationalisme algérien.
                        Ils essaient de duper la jeunesse algérienne et d'obtenir les mêmes appuis que l'ex association des Oulémas ; aucun n'a vécu dans la pauvreté, pas davantage leurs progénitures ...
                        Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                        • #27
                          Ben Badis était un éducateur.. pas un politicien !

                          Sa bataille à lui était l'analphabétisme.. pas la lutte armée

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                          • #28
                            Oh les assimilationnistes sont de sortie

                            Nordine et l'art de la polémique !

                            Ceci dit les Oulama n'ont JAMAIS tenu un rôle révolutionnaire

                            Même si le squatteur d'El Mouradia, fils d'un de leur membre, aimerait revoir cette vérité, il va lui falloir bien plus que les archives qui seront restituées !

                            Ben Badis était un assimilationniste Il a prôné l'assimilation

                            Le révisionnisme des "nationalleux" sur le net ne changera rien à la réalité historique

                            Je l'ai écrit hier et je réitère ma remarque, ces archives si elles tombent entre les mains de ce Régime, ça sera encore plus grave !

                            L'Arabie Saoudite vous attend toujours pour la Ouma Arabiya Islamiya Badisiya


                            ../..
                            “La vérité est rarement enterrée, elle est juste embusquée derrière des voiles de pudeur, de douleur, ou d’indifférence; encore faut-il que l’on désire passionnément écarter ces voiles” Amin Maalouf

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                            • #29
                              La version de Boudiaf sur les oulémas ...

                              Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                              • #30
                                Même si le squatteur d'El Mouradia, fils d'un de leur membre,
                                Je comprends mieux maintenant cette raison qui m'échappait.
                                Boutoz était le "grand moujahed", même s'il a toujours été planqué à l'étranger durant toute la guerre.
                                Nous v'là avec un raiss "fils de grand moujahed", même si son père était pour l'Algérie française.
                                ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire arrivent aisément

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